La mémoire

Mon approche consiste à effacer une peinture, un processus chargé d’émotion et de signification. Avant de la faire disparaître, je conserve une photo de l’œuvre sous forme de Polaroid. Ces images capturées deviennent alors des souvenirs visuels tangibles de ce qui a été, symbolisant la fragilité et l’éphémérité de la mémoire humaine.

Ce projet « Gris de peine » évoque la manière dont nos souvenirs peuvent s’effacer avec le temps, tout en nous laissant des traces, souvent fragmentées et imparfaites. La photo Polaroid devient alors un pont entre ce qui a été et ce qui est, nous rappelant que chaque instant est précieux et éphémère.

Gris de Payne

Gris de Payne. j’utilise cette couleur depuis 1985. Elle est généralement composée avec du noir de carbone  et du bleu outremer. A l’époque, je peignais sur papier des reproductions d’affiches de cinéma dans le style de Jacques Monory. ça ne pétait pas haut mais le résultat flattait l’oeil.

Depuis cette date, je n’ai jamais lâché cette couleur. Elle est apparue aussi bien dans des monochromes ou des travaux figuratifs.
Après cinq années de gribouillages de paysages, j’attaque donc une nouvelle série intitulée « Gris de peine ». A priori, je vais pondre des œuvres plutôt abstraites mais je ne m’interdis rien. toiles, sur papier, photographies, des goodies…tout et n’importe quoi.

Bien entendu, suivant mon principe de base « free art = free artist », toutes les artisteries de cette série seront disponibles gratuitement sur ce site à partir de Janvier 2025.