Nawell Madani

Belle surprise que ce spectacle. La comédienne raconte son parcours de l’enfance à l’age adulte. les relations avec les parents, avec les hommes, sa passion pour la danse, sa découverte de la comédie. On pourrait croire à des clichés maghrébins mais on finit par tous se reconnaitre dans ce personnage sur scène. Le désir de reconnaissance de son père, l’envie d’être aimé, la peur de se faire rejeter (quitte à devenir une psychopathe).
Sur scène elle sait tout faire. Danse , rap…etc..elle instaure une belle complicité avec le public (parfois indiscipliné). On rit beaucoup, et vers la fin du spectacle tout est contrebalancé par une belle émotion avec la figure paternelle. Très bel instant !
Bref, si vous voulez passer un bon moment vous pouvez foncer…

022

https://www.youtube.com/watch?v=Waci6Zzm4Y0

en bonus un article de libé

Retour à la maison

Je prends parfois des décisions bizarres. Il y a quelques semaines, je décide de déménager ce blog à une autre adresse avec une nouvelle identité. Comme une volonté inconsciente d’un changement de vie. Bilan de l’opération : parution d’articles au ralenti et manque d’inspiration. Hier, j’ai donc décidé d’un bon vieux retour au bercail. cela suffit de m’éparpiller aux quatre coins du web, je reprends donc « ma vie ordinaire ». Anecdotes, opinions et autres choses diverses et variées…désolé pour les mises à jour de marques-pages.

023

Manuel Valls à la FIAC

ce matin, Je tombe sur cette vidéo de la  visite de notre premier ministre à la Foire internationale d’art contemporain. Que dire de plus ?  cette impression de petite cour autour de lui, avec la ministre de la culture qui se positionne bien pour être à l’image. La moins vulgaire des trois personnes c’est Zahia.

https://www.youtube.com/watch?v=fKlBOxO1az0

Abdennour Bidar

Une amie m’avait récemment parlé de ce philosophe, auteur de nombreux essais sur l’Islam. Elle avait aiguisé ma curiosité en me décrivant certains principes de « l’ Islam du choix personnel ». Personnellement,  je suis aux balbutiements de la découverte de cette religion. Après avoir lu l’histoire de l’islam,  je suis en train de lire le Coran.  Ensuite, je pense que mes prochaines lectures seront celle d’Abdennour Bidar qui pose un regard éclairé sur cette religion sur laquelle on tire bêtement à boulets rouges ces derniers temps.

 

Je vous recommande chaudement la lecture de  « sa lettre ouverte au monde musulman » ci dessous  :

Cher monde musulman, je suis un de tes fils éloignés qui te regarde du dehors et de loin – de ce pays de France où tant de tes enfants vivent aujourd’hui. Je te regarde avec mes yeux sévères de philosophe nourri depuis son enfance par le taçawwuf (soufisme) et par la pensée occidentale. Je te regarde donc à partir de ma position de barzakh, d’isthme entre les deux mers de l’Orient et de l’Occident !

Et qu’est-ce que je vois ? Qu’est-ce que je vois mieux que d’autres sans doute parce que justement je te regarde de loin, avec le recul de la distance ? Je te vois toi, dans un état de misère et de souffrance qui me rend infiniment triste, mais qui rend encore plus sévère mon jugement de philosophe ! Car je te vois en train d’enfanter un monstre qui prétend se nommer Etat islamique et auquel certains préfèrent donner un nom de démon : DAESH. Mais le pire est que je te vois te perdre – perdre ton temps et ton honneur – dans le refus de reconnaître que ce monstre est né de toi, de tes errances, de tes contradictions, de ton écartèlement entre passé et présent, de ton incapacité trop durable à trouver ta place dans la civilisation humaine.

Que dis-tu en effet face à ce monstre ? Tu cries « Ce n’est pas moi ! », « Ce n’est pas l’islam ! ». Tu refuses que les crimes de ce monstre soient commis en ton nom (hashtag #NotInMyName). Tu t’insurges que le monstre usurpe ton identité, et bien sûr tu as raison de le faire. Il est indispensable qu’à la face du monde tu proclames ainsi, haut et fort, que l’islam dénonce la barbarie. Mais c’est tout à fait insuffisant ! Car tu te réfugies dans le réflexe de l’autodéfense sans assumer aussi et surtout la responsabilité de l’autocritique. Tu te contentes de t’indigner alors que ce moment aurait été une occasion historique de te remettre en question ! Et tu accuses au lieu de prendre ta propre responsabilité : « Arrêtez, vous les occidentaux, et vous tous les ennemis de l’islam de nous associer à ce monstre ! Le terrorisme ce n’est pas l’islam, le vrai islam, le bon islam qui ne veut pas dire la guerre mais la paix ! »

J’entends ce cri de révolte qui monte en toi, ô mon cher monde musulman, et je le comprends. Oui tu as raison, comme chacune des autres grandes inspirations sacrées du monde  l’islam a créé tout au long de son histoire de la Beauté, de la Justice, du Sens, du Bien, et il a puissamment éclairé l’être humain sur le chemin du mystère de l’existence… Je me bats ici en Occident, dans chacun de mes livres, pour que cette sagesse de l’islam et de toutes les religions ne soit pas oubliée ni méprisée ! Mais de ma position lointaine je vois aussi autre chose que tu ne sais pas voir… Et cela m’inspire une question – LA grande question : pourquoi ce monstre t’a-t-il volé ton visage ? Pourquoi ce monstre ignoble a-t-il choisi ton visage et pas un autre ? C’est qu’en réalité derrière ce monstre se cache un immense problème, que tu ne sembles pas prêt à regarder en face. Il faudra bien pourtant que tu finisses par en avoir le courage.

Ce problème est celui des racines du mal. D’où viennent les crimes de ce soi-disant « Etat islamique » ? Je vais te le dire, mon ami. Et cela ne va pas te faire plaisir, mais c’est mon devoir de philosophe. Les racines de ce mal qui te vole aujourd’hui ton visage sont en toi-même, le monstre est sorti de ton propre ventre – et il en surgira autant d’autres monstres pires encore que celui-ci tant que tu tarderas à admettre ta maladie, pour attaquer enfin cette racine du mal !

Même les intellectuels occidentaux ont de la difficulté à le voir : pour la plupart ils ont tellement oublié ce qu’est la puissance de la religion – en bien et en mal, sur la vie et sur la mort – qu’ils me disent « Non le problème du monde musulman n’est pas l’islam, pas la religion, mais la politique, l’histoire, l’économie, etc. ». Ils ne se souviennent plus du tout que la religion peut être le cœur de réacteur d’une civilisation humaine ! Et que l’avenir de l’humanité passera demain non pas seulement par la résolution de la crise financière mais de façon bien plus essentielle par la résolution de la crise spirituelle sans précédent que traverse notre humanité tout entière ! Saurons-nous tous nous rassembler, à l’échelle de la planète, pour affronter ce défi fondamental ? La nature spirituelle de l’homme a horreur du vide, et si elle ne trouve rien de nouveau pour le remplir elle le fera demain avec des religions toujours plus inadaptées au présent – et qui comme l’islam actuellement se mettront alors à produire des monstres.

Je vois en toi, ô monde musulman, des forces immenses prêtes à se lever pour contribuer à cet effort mondial de trouver une vie spirituelle pour le XXIème siècle ! Malgré la gravité de ta maladie, il y a en toi une multitude extraordinaire de femmes et d’hommes qui sont prêts à réformer l’islam, à réinventer son génie au-delà de ses formes historiques et à participer ainsi au renouvellement complet du rapport que l’humanité entretenait jusque là avec ses dieux ! C’est à tous ceux-là, musulmans et non musulmans qui rêvent ensemble de révolution spirituelle, que je me suis adressé dans mes ouvrages ! Pour leur donner, avec mes mots de philosophe, confiance en ce qu’entrevoit leur espérance !

Mais ces musulmanes et ces musulmans qui regardent vers l’avenir ne sont pas encore assez nombreux ni leur parole assez puissante. Tous ceux là, dont je salue la lucidité et le courage, ont parfaitement vu que c’est l’état général de maladie profonde du monde musulman qui explique la naissance des monstres terroristes aux noms de Al Qaida, Al Nostra, AQMI ou « Etat Islamique ». Ils ont bien compris que ce ne sont là que les symptômes les plus visibles sur un immense corps malade, dont les maladies chroniques sont les suivantes : impuissance à instituer des démocraties durables dans lesquelles est reconnue comme droit moral et politique la liberté de conscience vis-à-vis des dogmes de la religion; difficultés chroniques à améliorer la condition des femmes dans le sens de l’égalité, de la responsabilité et de la liberté; impuissance à séparer suffisamment le pouvoir politique de son contrôle par l’autorité de la religion; incapacité à instituer un respect, une tolérance et une véritable reconnaissance du pluralisme religieux et des minorités religieuses.

Tout cela serait-il donc la faute de l’Occident ? Combien de temps précieux vas-tu perdre encore, ô cher monde musulman, avec cette accusation stupide à laquelle toi-même tu ne crois plus, et derrière laquelle tu te caches pour continuer à te mentir à toi-même ?

Depuis le XVIIIe siècle en particulier, il est temps de te l’avouer, tu as été incapable de répondre au défi de l’Occident. Soit tu t’es réfugié de façon infantile et mortifère dans le passé, avec la régression obscurantiste du wahhabisme qui continue de faire des ravages presque partout à l’intérieur de tes frontières – un wahhabisme que tu répands à partir de tes lieux saints de l’Arabie Saoudite comme un cancer qui partirait de ton cœur lui-même ! Soit tu as suivi le pire de cet Occident, en produisant comme lui des nationalismes et un modernisme qui est une caricature de modernité – je veux parler notamment de ce développement technologique sans cohérence avec leur archaïsme religieux qui fait de tes « élites » richissimes du Golfe seulement des victimes consentantes de la maladie mondiale qu’est le culte du dieu argent.

Qu’as-tu d’admirable aujourd’hui, mon ami ? Qu’est-ce qui en toi reste digne de susciter le respect des autres peuples et civilisations de la Terre ? Où sont tes sages, et as-tu encore une sagesse à proposer au monde ? Où sont tes grands hommes ? Qui sont tes Mandela, qui sont tes Gandhi, qui sont tes Aung San Suu Kyi ? Où sont tes grands penseurs dont les livres devraient être lus dans le monde entier comme au temps où les mathématiciens et les philosophes arabes ou persans faisaient référence de l’Inde à l’Espagne ? En réalité tu es devenu si faible derrière la certitude que tu affiches toujours au sujet de toi-même… Tu ne sais plus du tout qui tu es ni où tu veux aller, et cela te rend aussi malheureux qu’agressif… Tu t’obstines à ne pas écouter ceux qui t’appellent à changer en te libérant enfin de la domination que tu as offerte à la religion sur la vie toute entière.

Tu as choisi de considérer que Mohammed était prophète et roi. Tu as choisi de définir l’islam comme religion politique, sociale, morale, devant régner comme un tyran aussi bien sur l’Etat que sur la vie civile, aussi bien dans la rue et dans la maison qu’à l’intérieur même de chaque conscience. Tu as choisi de croire et d’imposer que l’islam veut dire soumission alors que le Coran lui-même proclame qu’« Il n’y a pas de contrainte en religion » (La ikraha fi Dîn). Tu as fait de son Appel à la liberté l’empire de la contrainte ! Comment une civilisation peut-elle trahir à ce point son propre texte sacré ?

De nombreuses voix que tu ne veux pas entendre s’élèvent aujourd’hui dans la Oumma pour dénoncer ce tabou d’une religion autoritaire et indiscutable… Au point que trop de croyants ont tellement intériorisé une culture de la soumission à la tradition et aux « maîtres de religion » (imams, muftis, shouyoukhs, etc.) qu’ils ne comprennent même pas qu’on leur parle de liberté spirituelle, ni qu’on leur parle de choix  personnel vis-à-vis des « piliers » de l’islam. Tout cela constitue pour eux une « ligne rouge » si sacrée qu’ils n’osent pas donner à leur propre conscience le droit de le remette en question ! Et il y a tant de familles où cette confusion entre spiritualité et servitude est incrustée dans les esprits dès le plus jeune âge, et où l’éducation spirituelle est d’une telle pauvreté que tout ce qui concerne la religion reste quelque chose qui ne se discute pas !

Or cela de toute évidence n’est pas imposé par le terrorisme de quelques troupes de fous fanatiques embarqués par l’Etat islamique. Non ce problème là est infiniment plus profond ! Mais qui veut l’entendre ? Silence là-dessus dans le monde musulman, et dans les médias occidentaux on n’entend plus que tous ces spécialistes du terrorisme qui aggravent jour après jour la myopie générale ! Il ne faut donc pas que tu t’illusionnes, ô mon ami, en faisant croire que quand on en aura fini avec le terrorisme islamiste l’islam aura réglé ses problèmes ! Car tout ce que je viens d’évoquer – une religion tyrannique, dogmatique, littéraliste, formaliste, machiste, conservatrice, régressive – est trop souvent l’islam ordinaire, l’islam quotidien, qui souffre et fait souffrir trop de consciences, l’islam du passé dépassé, l’islam déformé par tous ceux qui l’instrumentalisent politiquement, l’islam qui finit encore et toujours par étouffer les Printemps arabes et la voix de toutes ses jeunesses qui demandent autre chose. Quand donc vas-tu faire enfin cette révolution qui dans les sociétés et les consciences fera rimer définitivement spiritualité et liberté ?

Bien sûr dans ton immense territoire il y a des îlots de liberté spirituelle : des familles qui transmettent un islam de tolérance, de choix personnel, d’approfondissement spirituel ; des lieux où l’islam donne encore le meilleur de lui-même, une culture du partage, de l’honneur, de la recherche du savoir, et une spiritualité en quête de ce lieu sacré où l’être humain et la réalité ultime qu’on appelle Allâh se rencontrent. Il y a en Terre d’islam, et partout dans les communautés musulmanes du monde, des consciences fortes et libres. Mais elles restent condamnées à vivre leur liberté sans reconnaissance d’un véritable droit, à leurs risques et périls face au contrôle communautaire ou même parfois face à la police religieuse. Jamais pour l’instant le droit de dire « Je choisis mon islam », « J’ai mon propre rapport à l’islam » n’a été reconnu par « l’islam officiel » des dignitaires. Ceux-là au contraire s’acharnent à imposer que « La doctrine de l’islam est unique » et que « L’obéissance aux piliers de l’islam est la seule voie droite » (sirâtou-l-moustaqîm).

Ce refus du droit à la liberté vis-à-vis de la religion est l’une de ces racines du mal dont tu souffres, ô mon cher monde musulman, l’un de ces ventres obscurs où grandissent les monstres que tu fais bondir depuis quelques années au visage effrayé du monde entier. Car cette religion de fer impose à tes sociétés tout entières une violence insoutenable. Elle enferme toujours trop de tes filles et tous tes fils dans la cage d’un Bien et d’un Mal, d’un licite (halâl) et d’un illicite (harâm) que personne ne choisit mais que tout le monde subit. Elle emprisonne les volontés, elle conditionne les esprits, elle empêche ou entrave tout choix de vie personnel. Dans trop de tes contrées tu associes encore la religion et la violence – contre les femmes, les « mauvais croyants », les minorités chrétiennes ou autres, les penseurs et les esprits libres, les rebelles – de sorte que cette religion et cette violence finissent par se confondre, chez les plus déséquilibrés et les plus fragiles de tes fils, dans la monstruosité du jihad !

Alors ne fais plus semblant de t’étonner, je t’en prie, que des démons tels que le soi-disant Etat islamique t’aient pris ton visage ! Les monstres et les démons ne volent que les visages qui sont déjà déformés par trop de grimaces ! Et si tu veux savoir comment ne plus enfanter de tels monstres, je vais te le dire. C’est simple et très difficile à la fois. Il faut que tu commences par réformer toute l’éducation que tu donnes à tes enfants, dans chacune de tes écoles, chacun de tes lieux de savoir et de pouvoir. Que tu les réformes pour les diriger selon des principes universels (même si tu n’es pas le seul à les transgresser ou à persister dans leur ignorance) : la liberté de conscience, la démocratie, la tolérance et le droit de cité pour toute la diversité des visions du monde et des croyances, l’égalité des sexes et l’émancipation des femmes de toute tutelle masculine, la réflexion et la culture critique du religieux dans les universités, la littérature, les médias. Tu ne peux plus reculer, tu ne peux plus faire moins que tout cela ! C’est le seul moyen pour toi de ne plus enfanter de tels monstres, et si tu ne le fais pas tu seras bientôt dévasté par leur puissance de destruction.

Cher monde musulman… Je ne suis qu’un philosophe, et comme d’habitude certains diront que le philosophe est un hérétique. Je ne cherche pourtant qu’à faire resplendir à nouveau la lumière – c’est le nom que tu m’as donné qui me le commande, Abdennour, « Serviteur de la Lumière ». Je n’aurais pas été si sévère dans cette lettre si je ne croyais pas en toi. Comme on dit en français, « Qui aime bien châtie bien ». Et au contraire tous ceux qui aujourd’hui ne sont pas assez sévères avec toi – qui veulent faire de toi une victime – tous ceux-là en réalité ne te rendent pas service ! Je crois en toi, je crois en ta contribution à faire demain de notre planète un univers à la fois plus humain et plus spirituel ! Salâm, que la paix soit sur toi.

 

A lire aussi un entretien au Bondyblog

J’ai testé Jimmy Fallon

« Super news » me dit miss Bobig « MCM programme l’émission de Jimmy Fallon, seulement vingt-quatre heures après sa diffusion..on tente papou ? »

218

Le peu que je connais de cet animateur sont les vidéos qui trainent sur le net et les réseaux sociaux. Il est vrai que cela donne envie de voir ce show à l’américaine. Exemple, cette performance avec Justin Timberlake. Waouh.

https://www.youtube.com/watch?v=G0lv-MSmxWo
 
Me voilà donc affalé sur le canapé à mater plusieurs émissions en replay. Comment vous décrire ma déception ? Première impression, c’est un spectacle américano-américain. A part quelques instants marrants, on a la sensation que le présentateur passe le plat à l’invité. Pire, après plusieurs émissions j’ai la sensation de voir une pub pour un dentifrice éclat blanc. pas de provoc, de l’humour hyper-inoffensif. Un peu vide tout ça. Peu d’improvisaton, tout semble écrit et peu naturel. Un vrai produit industriel sans goût et sans saveur. Bref , je verrai cette émission mais à travers ses bests sur le web. Se taper 45 minutes de promo avec émail diamant, c’est trop pour moi.

Avec le recul, j’aurai préféré que MCM traduise l’émission de Jon stewart c’est un peu plus corrosif…

 
Vous voyez ce que je veux dire…

Marathon Twin peaks

Petit ralentissement par ici mais il faut me comprendre. Je rentre dans une petite période d’hyperactivité côté Artisteries et autre perte de temps.. du matage de séries en tous genres…En parlant de série, on nous a annoncé le retour de Twin Peaks 25 ans après sa première diffusion. le pied total et l’occasion pour moi d’attaquer un petit marathon Twin Peaks. Les DVD sont sortis, il n’y a plus qu’à trouver un peu de temps..

024

Je vous tiens au courant de ma progression dans l’univers de David lynch…

Le groupe

Je n’ai pas d’explication mais je n’ai jamais pu faire partie d’un groupe. Que cela soit d’amis, d’artistes ou autres…depuis l’age de 9 ans, j’ai sans arrêt cette sensation d’être à coté de la plaque.
Enfant, cela me faisait souffrir car quand on ne fait pas partie d’un groupe, on devient l’exclu, le marginal voir parfois la bête noire. En cm2, j’ai traversé une telle période et pour ne pas être trop abimé par les moqueries des autres je me suis enfermé dans un univers d’illustrateur de bande dessinée. L’art était déjà ma bouée de sauvetage. parfois je voulais tant plaire que j’essayais de mettre en sourdine ma personnalité pour me conformer aux autres. Quelle erreur, on finit par se perdre et se mentir à soi même.

025

Adolescent, une fois de plus, j’étais hors des groupes. Cela ne voulait pas dire que j’étais asocial ou sans amis. j’avais juste des petites périodes où je me sentais totalement ailleurs. il suffisait que j’intervienne dans un débat pour que l’on me regarde de travers. Même constat à l’armée où souvent on me regardait comme un martien moi l’hurluberlu qui faisait des collages sur son casier avec des images du magazine Art-press. Cela changeait des posters de femmes à forte poitrine.
Sur internet, cela était encore plus criant. Au début de mes interventions sur le web en 1996, je me suis heurté à une réelle incompréhension. sans doute trop naïf. Depuis j’utilise le réseau en faisant très attention car tout devient exacerbé sur internet, en particulier avec les réseaux sociaux.
Plus tard, on me proposait de faire partie d’un groupe d’artistes. je n’ai eu aucune hésitation pour refuser. mon univers est trop personnel pour pouvoir le partager.
Heureusement, durant mon petit parcours de mec à côté de la plaque, j’ai rencontré quatre personnes (toutes des femmes d’ailleurs) avec le même état d’esprit. On était du même coté du mur. Ce même décalage. en discutant, certains points communs éclaircissaient mon jugement. Elles m’ont donné et me donnent encore beaucoup d’énergie quand je les croise. grâce à elles, j’ai réalisé que ce n’était pas moi qui était à coté de la plaque mais les autres.

28 Septembre..

Cliché mais bon sang que le temps passe vite…depuis cet instant où je soufflais cette première bougie et aujourd’hui…

 

026

comment dire les choses simplement…je ne me lasse pas de ce chemin que j’ai pris il y a maintenant 46 ans. Joies, bonheur, peine, rire, émotion…j’ai tout pris en ouvrant large les bras et je continue à apprendre des autres et sur moi même. j’ai toujours mille projets en tête et cette immaturité qui me fait voir la vie du bon côté de l’enfance. Aucun ne pourra me changer. je suis comme ça. Adieu aux rabats joies et autres tordus de la tête.
Bien sûr, tout n’est pas rose. A cet age, on se fait un petit bilan et on réalise que certains de nos rêves ne sont pas atteints. Mais peu importe, l’étoile à atteindre est toujours dans un coin de ma tête. On a croisé des personnes qui disparaissent peu à peu de votre vie et d’autres arrivent pour vous enrichir d’une nouvelle expérience. Nul limite jusqu’au dernier anniversaire.

Live fast , die old

Un autre truc n’a pas changé : Mon ego. Mon manque de confiance chronique me donne toujours envie de me rassurer avec le regard des autres (via l’art, la séduction, la provocation…) d’où un égocentrisme que je peine parfois à contrôler. je tenais donc à saluer les personnes suivantes qui sont nées un 28 septembre…

Dita von teese

027

Noami Watts (même jour et même année !!)

028

Carré otis (même jour même année !)

029

Marcello mastroianni

030

Sans déconner, avec de telles personnes nées un 28 Septembre, on constate tous la même chose. ça envoie du lourd…on se donne rendez vous l’année prochaine…

Moi crevé

L’année 2014 a été un peu épuisante. avec des coups de mou à répétitions et des petits déboires (heureusement rien de grave) mais usant à la longue. En plus des vitamines, j’ai trouvé une solution imparable pour me donner la patate. Passer en boucle ce morceau de Jad Wio un de mes groupes culte…j’espère que cela marchera pour vous aussi.

 

Here stands on my right
The glamorous Priscilla
She’s the queen of escape
She plays with dangerous fate
Here stands on my left
The vicious Leona
She’s the animal trainer
Come on in u can see them

Priscilla the queen of escape
Leona the animal trainer

When she’s bounded and gagged
She desengages her body from ropes
And she bows graciously the crowd
and now clap your hands

Entre les 2 mon coeur
Mon coeur balance
Je ne sais pas laquelle
Laquelle aimer des 2

Priscilla the queen of escape
Leona the animal trainer

When she’s bounded and gagged
She desengages her body from ropes
And she bows graciously the crowd
and now clap your hands

Priscilla the queen of escape
Leona the animal trainer
Priscilla.

Marathon Star trek

Suite et fin de ma grosse pulsion de geek qui consistait à visionner les trois saisons de Star Trek la série originale avec le Capitaine Kirk et Spock. Gros plaisir à suivre pendant plusieurs semaines des épisodes avec des scénarios qui pouvaient même me surprendre. En y regardant de plus près on y découvre des grandes pointures de science fiction américaine comme Robert Bloch, Richard Matheson ou bien Théodore Sturgeon

031

La série fleure bon la fin des années 60 et l’énergie que dépense le capitaine Kirk pour choper toutes humaines ou extraterrestres à sa portée est un vrai régal (c’est désormais mon modèle de séduction)

Je tiens à remercier mes proches et mes collègues pour leur patience car ils ont subi mon enthousiasme durant ce marathon. Il est vrai que de raconter un scénario de Star trek à des personnes qui n’en n’ont rien à péter mais écoutent gentiment a été un grand plaisir pour moi. Merci pour cet effort les amis.

Live long and prosper