Télé du matin

Aujourd’hui, aucune envie d’arriver tôt au boulot.  Il est 6h30. Croissant + café,  je me prostre sur mon canapé. La zapette en main, c’est parti mon kiki…

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En 30 minutes de petite lucarne matinale, j’ai la sensation d’avoir franchi une fissure spatio-temporelle. Le matin à la télé, c’est l’heure du commerce télévisuel, des quinquagénaires ou des has been qui présentent des objets révolutionnaires : le redresseur de poils, la crème amincissante à base de gloubiboulga…si il y a des téléspectateurs qui dégainent leurs cartes bleues à six heures du mat pour acheter le tire-bouchon godemichet, il faut les interner !!

je zappe, je tombe sur gym direct avec une jeune prof de sport hyper kiki qui essaie d’apprendre un mouvement de hanche à Babette 65 ans. Hélas, Babette ne percute pas. Au lieu d’onduler gracieusement le bas de son corps comme sa coach, elle tournicote maladroitement son coude. Les autres élèves s’impatientent, moi aussi , zapette…

France 2. William Leymergie m’accueille. Ce type me fait froid dans le dos. Comment peut on passer de récré A2 à cette émission matinale sans perdre la raison. Il est tout beau, tout souriant.  on devine qu’il a bien chaud avec son petit damart.  Seul point positif, les chroniqueuses. toutes mignonnes. A mon humble avis et sans faire de commérages, il y a eu des coucheries. Sacré William. Je découvre une tête à claque : Julia livage spécialiste des liens internet. elle glousse sans arrêt en révélant des buzzs périmés. Terrible…je zappe..

Chaines musicales, des clips de gamines de vingt ans qui se ressemblent toutes (voix + physique) se succèdent sur mon écran plasma 118 cm (oui je me la pète) . J’ai un coup de blues puis soudain un flash. j’ai une hypothèse crédible sur la vague de suicides dans les entreprises françaises. Regarder la télévision matinale est le déclencheur de la pulsion d’autodestruction des employés. je suis à 80 % sûr de ma théorie. J’envoie tout de suite un mail à  Didier Lombard.

Comment je suis devenu un playmobil

on vit parfois des instants douloureux. Un face à face avec nous même où l’on se découvre tel que l’on est. Sans artifice. Vendredi soir, je suis allé chez les coiffeur.

Accompagné de miss Bobig, on ose le salon de coiffure grand standing. Dés le départ, on est cajolé. Une jeune fille aux mains délicates m’accompagne. Je m’assois. Avec un pinceau, elle m’applique un soin pour le cuir chevelu. Je suis devenu une toile.
Lavage des cheveux. Première surprise. le siège procure des massages le long du dos. Je résume. on me lave les cheveux avec des mouvements doux + tripotage des lombaires. Je ne suis pas loin de l’orgasme (je suis un grand sensible) mais je me contrôle. Ma fille m’observe.

« monsieur vous pouvez vous lever, José va vous coiffer… »
– bonsoir monsieur, alors je vous fais quoi…
– Alors c’est tout simple. j’ai les cheveux longs, je veux uniquement que vous les coupiez un petit peu (je montre à peu prés la longueur de je souhaite)
– Okay c’est parti.

Elément important à signaler. Je ne porte pas mes lunettes pendant la coupe de cheveux. Conséquence. J’observe dans le miroir un vague forme floue. La séance commence. Discussion sur la météorologie, les courses de Noël, le flux migratoire des pucerons du sud-est asiatique…
« Voilà c’est fini ! »Au bout de vingt minutes, je peux à nouveau chausser mes lunettes. Et là..la constatation est toute simple. Je ressemble à un playmobil.

« alors ça vous plaît ? » . Intérieurement, je pense « mais bordel de merde, tu as vu ce que tu as fait connard !! je te demande les pointes et tu me fais une coupe de bouffon !! t’es con ou quoi ? », extérieurement « oui c’est très bien… » J’ai gagné le prix lâcheté 2009. Le pire est à venir.
J’affronte le regard de ma fille. « alors tu le trouves beau ton popa ? ». Silence. Miss bobig m’observe, petit sourire en coin. « oui ça lui va bien ». Je suis à moitié rassuré par sa réponse. J’aimerai bien savoir ce qu’elle pense intimement.

On fonce à la caisse, je sors la carte bleue. La somme tombe. 145 euros. je ressens une douleur vers le coccyx. On sort dans le froid humide. Miss Bobig me regarde et chuchote « papa c’est drôle, tu ressembles à un playmobil ».  Je réalise que je n’étais pas le seul peureux dans le salon. Tel père, telle fille.

Twilight

Parfois, on prend des décisions difficiles pour faire plaisir à autrui. On sacrifie quelques heures de sa vie pour plonger dans les ténèbres. il y a deux semaines, j’ai maté Twilight 1 et 2 avec miss bobig.

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Le premier épisode a été visionné dans la discrétion de mon appartement. Confortablement installé, j’ai cliqué « play ». C’est parti mon kiki.
L’action se situe dans une région pluvieuse d’Amérique du nord. Une jeune citadine atterrit dans un trou perdu, essayant de s’intégrer dans la vie scolaire. Après  une tentative pour faire partie du groupe des bouffons du collège, elle flashe sur les rebelles : Les Cullen. Ces derniers sont un savant mélange entre la famille Adams et le groupe Tokio hôtel. Autre détail, ils sont aussi vampires. Buveurs de sang new génération avec un aspect « on souffre de la crise financière », des crocs peu acérés,  fuyant la lumière du soleil, non pas pour éviter de se consumer mais parce que leurs peaux brillent comme la plus belle  boule à facettes de la discothèque de la chapelle Thouarault.

Dans le groupe des vampires, il y a un beau mâle mystérieux (personnellement je trouve qu’il a une tête d’ampoule, mais le fait est qu’il plait beaucoup aux demoiselles). Logique, il tombe amoureux de la jeune fille. Seule contrainte, il ne peut pas lui faire subir des assauts sexuels sous peine de la croquer et de la perdre pour toujours. Pas de bol.

Etiré sur deux heures, le premier épisode est agréable à mater si on fait abstraction du côté asexué des personnages. La course poursuite entre un méchant vampire et la pucelle  est bien foutue. l’héroïne se prend des gros coups à travers la tronche, jambe avec fracture ouverte, morsure…. Malgré ces épreuves physiques, elle reste bouche bée devant tête d’ampoule. Deux hypothèses : c’est une parfaite idiote ou une masochiste. on aura la réponse dans le deuxième épisode.

Twilight 2 : là, l’effort est surhumain. je dois visionner le film dans une salle de cinéma. Une vraie !! avec des gens dedans qui mangent du pop-corn. Deuxième épisode. Tête d’ampoule (le vampire beau gosse) présente sa fiancé à ses parents.  Comme premier contact, ça chie totalement dans la colle. Un des frangins essaie de la mordre. Re-baston. La gamine se prend un coup de pied latéral et atterrit, tête la première, sur la commode Louis XVI du futur beau papa. On a bien confirmation, son masochisme la pousse à continuer de fréquenter le suceur de sang. Sauf que…Tête d’ampoule réalise que son couple merdoie. Il décide de rompre pour le bien de tous.

A partir de cet instant, j’ai perdu un peu la notion du temps. La gamine se replie sur elle même. Elle passe ses journées à mater par la fenêtre. Voir cette déchéance  avec la floraison de réseaux sociaux de notre époque, je peux vous dire que ça fait mal au coeur. Pas de messenger, ni twitter ou facebook. Au bout de six mois végétatifs, elle réagit et fréquente un nouveau garçon. Jeune indien qui poursuit ses études dans le collège de la réserve. Alors là, vous me croyez ou non. Mais cette fille n’a pas de bol. Après ses blessures suite à la fréquentation du vampire,  sa peine de coeur…elle réalise que le jeune indien est un loup-garou. Sans déconner. D’une humeur taquine, j’ai chuchoté à ma fille que l’épisode 3 se passerait avec des lutins. On a bien rigolé.  Anecdote : alors que les vampires sont des boules à facettes, les loups garous sont fiévreux. 42 dégrés,   24 heures sur 24. En période de pandémie de H1N1, les voisins de ces zigotos ne doivent pas être rassuré.

Bon , je ne vais pas raconter le deuxième épisode en entier.  Juste une précision, avant d’aller au cinoche, avaler une bonne rasade de whisky ou fumer deux  ou trois joints, ça aide à avoir l’esprit ouvert.

Les Jonas brothers

Depuis que j’ai balancé un tweet sur le concert des Jonas Brothers. j’ai reçu de nombreuses réactions.

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Je vous résume rapidement « Mais bordel de merde !! Bobig ! comment peux tu laisser ta fille assister à ce concert ? ».
Et là je vous rétorque simplement : bande de petits naïfs, vous croyez sincèrement que j’accepte cette situation innocemment. Hinhinhinhin (rire à la Fantomas version de Funés).
Hannah montana, Jonas Brothers…peu à peu, je collectionne des preuves. Des indices que je ressortirai dans quelques années.
Quand elle aura seize ans, en pleine période punk rebelle, elle essaiera de me faire tomber du piédestal. Le rôle du vieux con. Paf !! je lui balancerai les tickets de concert et les photos des trois puceaux. Une jolie technique pour lui expliquer qu’un jour ou l’autre, tout change, qu’elle aura aussi ce rôle ingrat du parent chieur.
Elle a onze ans…j’ai tout mon temps…d’autres niaiseries vont apporter de l’eau à mon moulin…Hin hin hin, je suis machiavélique !!

ps: cette technique de conservation d’archives douteuses viennent de mon père. Le jour où il a sorti mon 45 tours de Nestor « à la pêche aux moules », je n’en menais pas large.

Ha toyoutotou toyoutoutou

Pour le titre de cet article, ceux qui ont l’oreille musical auront reconnu le générique de « Gym tonic », une émission d’aérobic que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre.

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Dimanche matin, arrivée à la salle de sport avec Bruno. La patronne du lieu nous aborde : « Ha les garçons, à 10h15, cours de culture physique vous êtes chaud »..Réponse de Bruno « 10h15, très bien ça me laisse 5 minutes pour fumer une clope ». ça commence fort.

bâton + tapis + haltères. 10h16, on commence les premiers exercices. je copie/colle les gestes du coach. Au bout de 20 minutes, ça devient difficile. Le cours est composé de 95 % de filles. Seul l’orgueil masculin me fait tenir le choc. Je ne vais pas être dominé par des gonzesses en tutu rose !!
35 minutes. Je suis à quatre pattes, secouant ma grosse cuisse de bas en haut et vice-versa. Mon souffle est devenu rauque. Les autres participantes ont la méga patate. Aucun masque de l’effort sur leur visage. Je vais mourir. j’hésite à simuler l’évanouissement pour interrompre le cours.
43 minutes, le professeur nous indique des mouvements de détente. ça sent la fin du cours. Je m’endors sur le tapis…11 heures, retour home sweet home, après avoir ingurgité quatre lits d’eau, je suis resté prostré sur mon fauteuil le restant de la journée.
Je finis par un conseil : Dans un cours de « culture physique », toujours éviter de mettre un short. Il y a certains mouvements de jambes qui peuvent rendre vos testicules apparentes.

Procrastination, quand tu nous tiens

Avant de commencer l’article, la petite définition de Procrastination :

La procrastination est un terme relatif à la psychologie qui désigne la tendance pathologique à remettre systématiquement au lendemain quelques actions (qu’elles soient limitées à un domaine précis de la vie quotidienne ou non). Le « retardataire chronique », appelé procrastinateur, n’arrive pas à se « mettre au travail », surtout lorsque cela ne lui procure pas de gratification immédiate.

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Dans le genre idée artistique, je suis plutôt hyperactif.  Une idée à la seconde. Sans me vanter, je parviens quelquefois à trouver le concept pour pondre une belle œuvre.Mon gros problème est de souffrir de procrastination. Depuis l’enfance, j’ai cette attitude légère qui consiste à ne jamais rien terminer. par fainéantise ou insatisfaction.

1982. Passionné de bande dessinée, j’esquisse un début de scénario « les locataires ». La vie d’un immeuble avec un gag sur une page. J’ai griffonné trois cases, puis plus rien…1986, je décide d’être le nouveau Picasso. je fais une peinture puis je la jette…1991…je fais des photos ressemblant  à du sous andy warhol , je les balance à la poubelle…on peut continuer comme ça jusqu’à l’an 2000 avec mon projet du « kit de Bobig ». Idée passionnante, foirée par paresse.

Peu à peu, j’ai fini par me connaitre en anticipant.  Au lieu de rater une œuvre inachevée, je refuse de la créer ou de la faire évoluer.  Exemple : je n’ai pas accepté de faire des tshirts avec mes acronymos.  J’ai refusé de développer mon jeu de cartes « concept today » in real life…etc…

De là à dire que je suis un artiste conceptuel par procrastination, il n’y a qu’un pas. Depuis le début de l’année, conscient que je ne changerai pas d’attitude,  je me démerdouille avec une pirouette conceptuelle  : « Quand Art & procrastination font bon ménage ».

Pourtant au fond de ma petite boîte crânienne, j’ai toujours cette envie de mener un projet à fond la caisse. Pondre des tonnes de peinture et les distribuer all over the world….je ne renonce pas à cette idée…j’y arriverai nomdediou !!!

Toi aussi parle teenager

Tout a commencé lors d’un repas, bobig junior m’a demandé un truc : « peux ‘sser seul » j’ai levé la tête, lancé un appel au secours à la mère de ce grand garçon de 14 ans.

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J’ai fait mine de ne pas l’avoir entendu. « peux ‘sser seul ? splai ».

– excuse moi je ne comprends rien.

Il a soufflé bruyamment puis la phrase est sortie « tu peux me passer le sel s’il te plait » . Cette formule semblait lui avoir arraché les tripes. Je lui ai tendu la salière.

Au départ, j’ai pensé faire un examen de mon audition. mais en abordant le sujet avec madame bobig, j’ai vite compris que le problème ne venait pas de mes oreilles vieillissantes.  Bobig junior rentrait dans l’age de l’adolescence. Avec ma propre expérience, je savais que la voix muait mais j’avais totalement oublié ce langage fait de borborygmes et de mots à peine prononcés.

Après un conflit ,  je l’ai entendu téléphoner à un de ses potes « tvois mes p’rents serv t’a rin ». Tel Champollion étudiant les hyéroglyphes, je me suis attaqué au décryptage de cette sentence : « tvois mes p’rents serv t’a rin ».

Deux nuits d’insomnie à ressasser cette phrase, pour enfin deviner le sens. Je n’ai pas été déçu : « Tu vois mes parents ne servent à rien ». D’un comme un accord avec madame Bobig, nous avons pris la décision de ne pas traduire le langage adolescent. Inutile de se faire du mal.

Eric Raoult et petit scarabée

Scène intérieure. Temple Shaolin. Atmosphère feutrée. L’élève (Frédéric Lefebvre) rencontre son maitre (Eric Raoult).

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– Maitre, je suis perdu…comment occuper l’espace médiatique le plus facilement possible…
– Petit scarabée…le chemin du communicant n’est pas chose aisée. D’autres l’empruntent avec toi. Des raccourcis tu trouveras…
– Mais comment maitre ?
– La voie de la connerie est la solution la plus aisée. Je te donne un exemple. Après le coming out de Roger Karoutchi, secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement, j’ai été nommé porte parole de sa campagne dans son parti en vue d’une éventuelle candidature aux élections régionales de 2010.
– Oui je me souviens
– j’ai commencé ma mission en balançant : “Je suis le porte-parole des banlieues et des hétéros”.
– Ohhhhh que c’est con.
– Oui exactement petit scarabée. C’est con. C’est un raccourci pour occuper l’espace médiatique…
– Vous avez d’autres exploits…
– Oh oui souviens toi les émeutes en 2005, j’ai déclaré, dans une interview accordée à hebdomadaire d’extrême droite Minute, que «Clichy-sous-bois fait honte à notre pays», en réclamant alors «une mise sous tutelle de la ville». Plus tard j’ai imposé un couvre- feu aux mineurs de ma municipalité en déclarant « Je préfère prévenir que guérir, J’ai peur pour ma commune, j’ai peur pour ma famille.Ce n’est pas une prise de pouvoir, je ne suis pas Pinochet, je suis Raoult ! »
– Mais il n’y avait aucune émeute au Raincy. La moyenne d’age est de 97 ans…
– Petit scarabée. tu n’écoutes pas. Peu importe la réalité. C’est la voie de la connerie…
– Alors les attaques contre le Monde et la défense du dictateur Ben Ali…l’espace Michael Jackson…l’alliance avec le FN…votre mépris des cités
– La voie de la connerie, petit scarabée…avant des élections ne jamais oublier la voie de la connerie…
– Merci maitre….bon maintenant on peut jouer au caillou ?
– Non petit…j’ai eu une idée sur le prix goncourt…je pense qu’on va parler de moi. Laisse moi seul…

Scène intérieure. Temple Shaolin. Atmosphère feutrée. L’élève (Frederic Lefebvre) quitte son maitre (Eric Raoult).

Nicolas Sarkozy à Berlin

On est bien d’accord, que Nicolas Sarkozy soit à Berlin le 9 Novembre ou le 10, je m’en tape d’une force puissance 10.

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Ce qui m’a fait bien marrer dans l’article de rue 89, c’est le commentaire d’un certain AC89. je copie/colle (je pense que notre président va détrôner les blagues Chuck norris – qui fait un site ? je suis trop fainéant ) :

  • Nicolas Sarkozy est l’homme qui a arrêté un char place Tian An Men.
  • Nicolas Sarkozy pilotait le premier chaland de débarquement le 6 juin 1944.
  • Nicolas Sarkozy a servi un verre d’eau à De Gaulle après son appel du 18 juin 1940.
  • Nicolas Sarkozy a fourni le stylo pour la signature de l’armistice du 11 novembre 1918.
  • Nicolas Sarkozy a démoli la Bastille dans la nuit du 14 au 15 juillet 1789.
  • Nicolas Sarkozy dessinait les plans de l’Univers lors de la Genèse.

Si vous avez d’autres idées, je suis preneur huhuhu

Mise à jour 10 novembre : le site existe, c’est ici

Je suis une tapette

Au risque de décevoir David Douillet, je me situe dans le clan des tapettes. Pire, j’assume totalement…

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Je m’explique. A la maison, tout est inversé dans mon couple. C’est madame Bobig qui porte la culotte, elle rentre tard du travail, je m’occupe des enfants et du repas. Avant son arrivée, je lance une machine et j’étends le linge. Bref je suis le cauchemar de David.

Le meilleur se situe dans les émotions. Exemple : le film de Clint Eastwood « one million dollar baby », quand l’héroïne devient tétraplégique, condamnée à finir ses jours sur un lit d’hôpital, mon sweat shirt était trempé de pleurs. Dans ces instants d’intenses émois, Madame Bobig me réconforte en me donnant une petite tape virile sur l’épaule (je suis désolé David)
Pire, j’ai réussi l’exploit d’avoir les larmes aux yeux durant un film « pokémon ». Je pense avoir trop d’empathie et je ressens le trouble d’une salle de cinéma, peu importe l’age des spectateurs. Scène du film : Après un combat épique, Pikachu est gravement blessé, son dresseur Sacha prend sa bestiole dans les bras, l’animal meurt…musique avec violon, la scène est forte…pour des gamins de 6 ans mais aussi pour moi. Quelle honte !
Dans le genre chochotte, j’ai atteint un niveau assez élevé. personne ne peut me battre.