Je suis une boule de nerfs et d’anxiété. Je cogite pour n’importe quoi.

exemple : ma fille a fait une petite erreur (une étourderie) et s’est récolté un zéro en auto-dictée. A la sortie de l’école, je la retrouve en larmes. Le papa poule qui est en moi se réveille.

C’est pas grave poupoune, une petite erreur peut arriver à tout le monde !! t’inquiéte pas…

Le lendemain, au boulot, je n’ai pas pu m’empêcher de gamberger. je pensais à ma fille dans sa classe qui reçoit une deuxième mauvaise note. Bref, je me tracasse. 16h00, je sors du bureau, je fonce à 180 km/h pour rejoindre ma fille. A la sortie, je l’observe et lui fait un signe d’un air paniqué. je chuchote de loin « ça va ? »
Elle me regarde avec un rictus étonnée « ben oui ça va ? t’es tendu toi ! ». oui tendu et bien con !

C’est décidé. Il faut que je me trouve une méthode efficace de relaxation. j’avais quelques idées en tête mais il fallait choisir.

• Le meurtre en série : tuer des personnes âgées ou de petite taille. en faible condition physique. je ne suis pas musclor. Le pour : je peux fasciner les médias. le contre : je peux tomber sur plus fort que moi et je suis pas assez détraqué (enfin je crois)
• Tuer Eric Naulleau. Le pour : ça va me détendre. le contre : Il n’y a qu’un seul Eric Naulleau. donc relaxation limité.

• Fonder une secte et assujettir de nombreuses personnes à tous mes désirs. Le pour : très sympa pour l’ego et gain d’argent facile. le contre : trop longue mise en place du projet. Il faut un charisme de gourou, je ne pense pas être aussi atteint (enfin je crois)
• le sexe à fond la caisse. le pour : là une vraie détente bien saine (avec protection). le contre : là pas vraiment de contre. ha si une morale trop bien ancrée. et merde !
• la peinture, la création artistique. Le pour : l’art c’est n’importe quoi et c’est tant mieux. Le contre : ça ne me change pas beaucoup du quotidien…

…
J’ai eu le flash dimanche matin. Armé d’un sécateur et de mes petits gants protecteur. j’ai coupé des plantes, passé la tondeuse, arraché des racines..J’ai ressenti un bien fou. une bonne fatigue. bref un délassement total !! j’ai trouvé ma voie : Le jardinage. Eric naulleau est sauvé.

En revenant de la sortie scolaire, je fais un petit tour chez ma boulangère préférée pour acheter ma petite baguette. Au milieu de son étal, j’aperçois quelquefois son fameux pomme-crème. J’ai une relation presque amoureuse avec cette pâtisserie. Quand je fixe mon attention sur elle, j’ai l’impression qu’elle me parle :

 » viens…viens…bobig…prends moi…dévore moi…oui je suis bonne… »

Et dans 82 % des cas, je craque. je débarrasse le gâteau de son emballage et…là je censure pour ne pas être interdit aux mineurs.  Après une pomme crème, inutile de manger le soir. On est calé pour plusieurs jours.

Il faut que je revois cette boulangère. Je pense que qu’elle a  une solution contre la faim dans le monde et la malnutrition des populations sous-alimentées.

Dès la rentrée 2007, plusieurs maires avaient émis le souhait de pouvoir équiper leurs policiers municipaux de tasers. Après la mise en place par la ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, d’un groupe de travail sur le sujet, dont les conclusions ont été remises en mai dernier, 11 villes en ont officiellement fait la demande.

Parmi elles figure la commune du Raincy, en Seine-Saint-Denis. Dirigée par l’ancien ministre RPR Eric Raoult, cette commune très résidentielle de 9000 habitants est bordée par celles, réputées plus difficiles, de Montfermeil et Clichy-sous-Bois et abrite la gare sensible du Raincy-Villemomble.

Déjà partiellement dotée depuis 2004 d’armes à feu et de flashballs, sa police municipale, bientôt forte de dix personnes, a récemment acquis deux Taser X26 et en a commandé deux autres.

« Nous n’attendons plus que les décrets pour que chaque patrouille en soit équipée, explique le maire. Le Taser n’est pas une arme de plus, c’est une arme intermédiaire pour certaines situations d’urgence. Lorsque vous avez un alcoolique violent qui refuse d’être interpellé, vous avez besoin d’une arme incapacitante mais non létale. Pas besoin de se retrouver avec une flaque de sang… »

C’est vrai, une tache de sang ne ferait pas propre dans cette belle ville du 93. Je fais partie des 9000 habitants. La moyenne d’age du Raincy est de 98 ans. A mon avis, la police municipale doit intervenir dans 80 % des cas dans le sauvetage du chat à sa mémé. Infliger une décharge d’environ 50 000 volts pour faire descendre un matou d’un arbre peut paraître excessif. L’idée d’Eric Raoult est simple : Les prochaines élections s’achètent à coup de taser

Etats-Unis: prison à vie pour avoir passé son bébé au micro-ondes

Alors là, je dis stop. ça devient n’importe quoi. Les gens sont fous. On ne passe jamais un nourrisson dans un micro-ondes, on utilise un four à chaleur tournante ! Avec un micro-ondes, la viande perd son goût. Les américains n’ont aucune éducation.

Proposer des émissions culturelles à la télévision qui fassent affoler l’audimat n’est pas chose facile, les producteurs ont donc inventer le concept de la critique-poubelle ou trash-critique. Deux professionnels œuvrent dans cette catégorie : Eric Zemmour et Eric Naulleau.

Le principe est simple : l’invité vient faire la promotion de son œuvre dans une émission. Cela peut aller du chanteur engagé, un journaliste militant, l’humoriste. Le panel est large, censé représenter la vie intellectuelle en France.

L’invité est placé sur un fauteuil devant un jury, nos deux compères. Le Spectacle commence. Ce n’est plus de la critique mais de l’acharnement. Ils écoutent leurs bons mots, leurs réparties faciles. Quand l’artiste se révolte, Eric Naulleau balance sa petite phrase :

les écrivains d’aujourd’hui sont tellement habitués à la promotion qu’ils ne supportent plus la moindre critique.

Il n’a pas tort mais tout est une question de style. Leurs remarques sur le travail de l’invité sont cruelles. Le but n’est pas de critiquer mais de blesser. Laurent Ruquier, présentateur principal, a le rôle de la bonne morale. Il essaie de tempérer le débat pour qu’il ne ressemble pas à une exécution publique. C’est à vomir.

Mais le pire dans cette émission concerne l’invité. Cette connivence avec leurs bourreaux m’attriste. Car c’est une évidence. S’asseoir sur se siège et subir un flots de diatribes est positif pour leurs ventes. Peu importe qu’ils soient humiliés, les droits d’auteur tomberont dans l’escarcelle. La boucle est bouclée.

Parfois, je m’imagine subissant les analyses de Naulleau et Zemmour. Je sais parfaitement l’argument que je leur opposerai : Le silence.

Le silence est le plus grand des mépris

Hier, zappette à la main, je suis tombé sur Carla Bruni chez Michel Drucker. J’ai eu une impression bizarre. Cette fille a 40 ans (oui ce n’est pas poli de parler de l’age d’une femme) et elle n’a pas une ride. Son visage est bloqué sur la même expression « j’ai vu jésus ».

Durant la journée, je repensais à son minois botoxé quand j’ai eu un flash. Carla Bruni est  Belphégor. Bon sang, la ressemblance est frappante. Vous lui rajoutez un masque, vous la laissez errer dans les couloirs du Louvre. C’est elle !

Je vous laisse avec ce scoop, je vais prendre mon cachet contre la fièvre.

Les journalistes français me font penser aux lemmings. Un jeu vidéo apparu en 1991. Pour comprendre ce que je veux dire, j’ai remplacé certains mots de la description du jeu :

Lemmings est un jeu de réflexion en deux dimensions. Le but du jeu est de guider des dizaines de lemmings journalistes, minuscules créatures humanoïdes à la robe bleue et aux cheveux verts, dans des niveaux à l’architecture alambiquée.

Jusqu’à cent lemmings journalistes arrivent à la queue leu leu dans le décor la sphère médiatique par une ou plusieurs trappes. Les lemmings ne réfléchissent pas, ils avancent toujours droit devant eux, quel que soit le danger sujet qui se présente (ravin, noyade, feu, piège) (rumeur, polémique, scoop nauséeux…)

Bref, les lemmings sont un peu cons sur les bords.

je suis envieux d’Indiana Jones. Ce héros souffre d’erpetophobie. La peur des serpents. Plus jeune, me comparant à ce personnage de fiction, je suis vite retombé sur terre en découvrant ma propre phobie : Les boutons de chemise. Le public n’est pas encore prêt d’avoir un héros qui ne peut pas déboutonner le chemisier d’une conquête féminine. J’aurai pu avoir la frayeur des araignées, des tigres ou de Laurent Cabrol. Non, j’ai connement peur des boutons de chemise.

A la vue d’un bouton de chemise, ma gorge se serre comme si je me mettais les doigts au fond de la gorge. Plus jeune, j’avais du mal à assumer cette peur mais j’ai vite réalisé qu’elle était normale. D’après des infos piochées sur internet, la phobie permet de détourner l’anxiété sur des objets ou des animaux et de compenser les angoisses d’enfance.

Le berceau. j’ai essayé de mener mon enquête D’après certaines sources (mes parents) , enfant, j’ai avalé une capsule de bouteille en plastique. Amené aux urgences, le bouchon n’a jamais été retrouvé. Je n’ai aucun souvenir de cet évenement  mais depuis cette date, quand je me plains de maux de tête ou douleurs diverses, ma mère me répéte assez souvent : « bobig tu as toujours quelque chose au trou de balle ». ceci explique peut être cela.

C’est la rentrée scolaire. Comme chaque année, depuis l’entrée à l’école de mes mouflets, j’ai une petite boule au ventre. Ma fille entame sa dernière année en CM2. Je suis tendu comme un élastique de slip.

Mon soucis est que cette boule au ventre ne disparait pas au cours de l’année. Quand je dépose ma fille à la porte de l’école. je lui fait un signe de la main et là, elle se fait sentir. Cette petite boule. Elle me tord les boyaux. Je retrouve mon calme rapidement grâce à mes années d’expérience. Presque 40 ans au compteur, ce n’est pas une entrée à l’école primaire qui va me perturber (maman j’ai mal au ventre).

J’ai vaguement une explication. Je pense avoir mal vécu ma scolarité en primaire. Pourtant , je n’ai gardé que de bons souvenirs. J’ai peut être enfoui de mauvais moments dans mon petit subconscient. A moins que cela soit les réformes de Xavier Darcos…

Vous vous souvenez du film « Matrix » où un jeune informaticien est contacté via son ordinateur par ce qu’il pense être un groupe de pirates informatiques. Ils lui font découvrir que le monde dans lequel il vit n’est qu’un monde virtuel dans lequel les êtres humains sont gardés sous contrôle.

Ce matin, J’ai eu un flash en écoutant la radio. Les socialistes à la Rochelle sont dans la matrice, l’ univers virtuel réaliste dans lequel les humains sont enfermés. Ils ont l’impression d’être libre, de choisir leur future secrétaire mais ils sont coupés du monde réel.

Quelqu’un peut il leur donner la pilule rouge pour qu’ils puissent voir la réalité telle qu’elle est ?