Tchernobyl, mon amour

Les différents incidents nucléaires au Japon démontrent une fois de plus l’opacité des responsables de l’énergie nucléaire. Ce n’est pas une chose nouvelle.
1986. Année de mes 18 ans. Le 26 avril, on découvre avec effroi la catastrophe de Tchernobyl provoquée par la fusion d’un réacteur. Le nuage radioactif de Tchernobyl arrive en Europe mais, d’après les spécialistes français, semble éviter la France. On est rassuré…

Un soir, devant le journal télévisé alors que le Pr Pellerin prétend qu’ « aucune élévation significative de la radioactivité n’a été constatée », je perçois un petit rictus sarcastique sur le visage de mon père. A l’époque, il exerçait la profession de chimiste. Il m’a expliqué la raison de sa réaction.
Dans son laboratoire, de nombreux instruments de mesure l’aidaient dans son travail. Ce matin là, par curiosité, il avait vérifié le taux de radioactivité extérieur. Constat : un bond énorme depuis la catastrophe. Le nuage était bien passé au dessus de la France.
C’est la première fois que je constatais un joli mensonge d’état aussi flagrant. Il y en aura bien d’autres.

Nan je rigole…

ALERTE ! si vous êtes les parents d’une jeune fille entre dix et quatorze ans. Méfiez vous. une expression stressante se répand dans toute la France. Je cite : »Nan je rigole… »

Explications : Votre fille s’approche de vous et balance :

– Papa tu pues de la bouche !
-Quoi ?!!!!!

A peine le temps de réagir qu’elle s’éloigne avec un rire de bécasse et sort la phrase fatidique « Nan je rigole ». Bref, les gamines se permettent de dire des énormités et s’en sortent lâchement avec cette pirouette. Il y a des variations :

– Papa j’ai eu zéro en maths..
– Quoi ?!!!
– Nan je rigole….huhhihihihiihihihih

– Papa tu es un gros con
-Quoi ?!!!
– Nan je rigole…huhhihihihiihihihih

Personnellement, j’ai d’abord gardé mon calme mais j’ai très vite changé d’attitude pour appliquer la technique du Mawashi Geri. Bon courage à tous les parents qui subiront cette épreuve.

Mise à jour : je montre cet article à ma fille

– pourquoi fais tu un article si méchant ? (mine triste)
– mais c’est de l’humour ne sois pas vexée..
– Nan je rigole…huhhihihihiihihihih

Ma vie est un enfer.

Leverage

Quand je craque pour un série TV, cela se répercute souvent dans ma vie.  Après « Lie to me », prenons le cas de « Leverage ». Le pitch est classique : Nate Ford, un ancien enquêteur pour assurances, qui avec son groupe de cambrioleurs de haute-volée, plument de riches criminels et des patrons corrompus, à la manière de Robin des bois… Nate Ford est le cerveau de l’équipe , Alec Hardison, est le geek spécialiste en informatique , Parker, experte en cambriolage , Sophie Devereaux, actrice et escroc, et Eliot Spencer, spécialiste en arts du combat.

L’escroquerie de haut vol. Le cambriolage acrobatique…la machine à fantasme s’est très vite emballé. Il fallait que je trouve un méchant à arnaquer. Un type sans scrupule. prêt à toutes les compromissions pour atteindre son objectif. Un nom est tout de suite apparu en haut de la liste : Eric Raoult, mon cher maire du Raincy.

Avant de faire une escroquerie il faut analyser finement la victime. Premier constat : cet homme politique est un opportuniste prêt à tout pour son électorat. Il n’a pas inventé l’eau chaude (appartenir à l’UMP en est la preuve). Il sera facile à manipuler. Deuxième constat : il ne manquera pas à beaucoup de monde. La gestion de sa ville n’est pas optimale. bref, une bonne action…comme dans la série.

L’objectif de l’arnaque est simplissime : écarter Eric Raoult de la France. Il faut un appât, cela doit être gros pour avoir plus  de chances de fonctionner. Voila le scénario : A l’aide de plusieurs complices, je veux faire croire à Eric Raoult qu’il peut prendre la tête du pouvoir en Tunisie. Vu son opinion sur le pays, je pense que cela va être très facile.

Pour cette opération, j’ai besoin de plusieurs personnes pour jouer le rôle d’un ancien général de Ben Ali qui cherche à reconquérir le pouvoir,  une espionne tunisienne à la beauté renversante, et quelques complices qui représenteront les révoltés tunisiens ( j’imagine une course poursuite pour accélérer le départ du maire vers l’aéroport). si vous connaissez des gens, je suis preneur…

Le réveil qui tue

25 Décembre 2010. 7h00 du matin. Dehors le premier froid faisait son apparition. Trop énervé par l’envie de déballer mes cadeaux (je suis resté très enfant), j’étais le premier arrivé au pied du sapin décoré par mes soins quelques jours auparavant. Vêtements divers et variés, des bouquins et un réveil…

Un réveil ? Je remercie madame Bobig pour la trouvaille et regarde les caractéristiques de l’engin. Cool, il me permettra de me réveiller avec cinq sons issus de la nature : gazouillis d’oiseaux, petit ruisseau, écume d’une vague s’échouant sur une plage bretonne…etc..
Le premier contact avec l’appareil s’est mal passé. Dés l’introduction des piles, une petite partie métallique m’a pété dans les doigts. Je donne l’objet et son emballage à madame Bobig avec une mine déconfite. Retour au service après vente.
Début Janvier, je retrouve le fameux réveil sur ma table de chevet. Premiers réglages de l’alarme : lundi…5h45..sons de la mer…Erreur fatale. j’avais mal réglé le volume sonore, le lendemain matin, j’ai cru qu’un tsunami recouvrait ma chambre, envoyant valdinguer couette et édredons…j’ai été de mauvais poil toute la journée.

Mardi…5h45..chants d’oiseaux. Je me suis réveillé tôt ce matin là. En tâtonnant dans le noir, j’ai cherché le bouton « Lumière » pour connaitre l’heure. Enfer et damnation. En tripatouillant les touches, j’ai déclenché une alarme qui m’a projeté dans le film « les oiseaux » d’Hitchcock. Mou du slip à cette heure ci, j’ai galéré pour étouffer le son sous la couette afin de ne pas réveiller les kids. j’ai ensuite réalisé que la sonnerie ne s’était pas déclenchée, j’avais une heure de retard pour aller au boulot. L’envie de tuer ne m’a pas quitter de tout le mardi.

Mercredi…5h45…petit ruisseau…l’effet a été désagréable. Mon envie matinale d’uriner a été multiplié par 100.

Jeudi…5h45… Je n’ai pas la fibre écologique et commencer ma journée aux sons de la nature ne me procure aucune joie (plutôt le contraire). je n’ai pas programmé mon réveil (ré-emballé dans son carton d’origine) mais mon iphone qui me réveille avec la voix de Philippe Katerine qui me propose des bisous. C’est mieux.

Le code, ce n’est pas de la poésie

L’idée me trottine dans la tête depuis quelques semaines. Changer le look de mon site pour mettre en avant mes artisteries et mon blog « officiel ». Je recherche donc un thème sympa . But de la manoeuvre : ne pas me prendre le kiki.

Recherche google. Fou que je suis, j’achète un template sur le web. Un truc qui péte les yeux, qui fait frissonner mon ego. Sans déconner ? vous ne le trouvez pas beau ? Un joli menu avec des artisteries que je mets en vedette. Un look minimal et professionnel. Sauf qu’il était en anglais. Pas grave, je me lance dans la traduction. J’envoie le fichier .po sur le serveur. Je rafraichis la page principale. Good ! il passe en français. Je clique sur les menus…merde les autres pages sont en anglais..pas grave…je répète l’opération. à nouveau un échec.
Je suis à moitié breton par ma mère d’où cet entêtement crétin qui me fait perdre des heures à tripatouiller le code php et à parcourir les forums anglo-saxons à la recherche d’une solution. Rien ne correspond à mon anomalie. désinstallation, réinstallation. Putain de merde. Aucun effet.
Quand on fait une fixette sur un bug informatique, on finit souvent par perdre toute notion de réalité. La monde autour de nous n’existe plus avec un seul objectif en tête : résoudre ce truc de merde.
Solution de facilité : Abandonner le thème wordpress qui déchire sa maman et faire dans la simplicité. C’est dur pour le moral.
21 heures, j’ai envie de me prendre dix boîtes de magnésium pour en finir avec la vie. Mais avant je fais une dernière manipulation. et là miracle !! mon blog apparaît enfin totalement en français. Je clique nerveusement sur tous les liens. Tout fonctionne. Une seule interrogation subsiste. quelle est cette manipulation que j’ai pu faire pour résoudre l’anomalie ?

Résolutions 2011

Mollement allongé sur mon lit, je tapote cet article sur l’ordinateur portable que le papa Noël m’a gentiment apporté. Dehors, le silence dominical. Dans ma chambre, Un homme (moi) face à de nouvelles résolutions. Mais cette fois ci, je suis aidé par le bobig du passé, celui du 31 décembre 2009.

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Ci dessous, je copie-colle la petite liste de l’année dernière. Une mise à jour et des explications s’imposent.

  1. Pondre de nombreuses artisteries.  je vais pondre de belles œuvres pour mon projet « less is easier » : j’ai un peu échoué mais je me suis rattrapé en fin d’année.  Le projet va se coupler avec un petit carnet en français qui expliquera les différents processus de création.
  2. Les années 10 seront bobigiennes ou ne seront pas : Pour l’instant, c’est un échec total. je suis toujours un artiste inconnu. position confortable mais frustrante pour l’ego.
  3. Arrêter de supprimer et de re-créer des blogs : Réussite . j’ai réussi à maintenir ce blog pendant plus d’un an. C’est un exploit.
  4. Ne pas me prendre la tête avec le boulot. C’est un truc alimentaire. Zen attitude : Echec encore.  mais cette fois ci je suis déterminé ! je booste le côté artistique sans me préoccuper par ce boulot alimentaire.
  5. Éviter de m’énerver en regardant les interventions d’Eric Zemmour et Eric Naulleau : J’ai bien tenu cette résolution. c’était facile je regarde de moins en moins la tv classique.
  6. Arrêter de balancer des flopées de jurons à la moindre occasion. : Echec, j’atteins toujours le summum de la vulgarité. Gros défaut.
  7. Maitriser ce petit caractère colérique : Echec. je suis un gueulard. C’est foutu je ne changerai pas à 42 ans.
  8. Faire des voyages et des petits week-ends en famille. : bon on fait la Tunisie en Avril prochain. on n’a hélas pas fait de petits week-ends. A rectifier pour 2011. Un projet pour New York en 2012 est prévu. va falloir mettre des brouzoufs de côté.
  9. Jouer plus souvent à la PS3 : Je joue toujours plus sur PC, mais l’envie de m’investir sur la xbox 360 me titille…
  10. Visiter des musées, galeries et expositions : Lamentable. J’ai rien foutu. aucune sortie culturelle.
  11. Continuer à faire du sport et essayer d’aller à la salle une journée en plus pour faire du cardio-training : 2011, j’envisage le contraire. Envie de rien foutre et de grossir.
  12. Perdre du poids. Atteindre les 70 kilos.
  13. Boire moins de Coca Cola.
  14. Prendre du temps pour lire des bouquins.
  15. me concentrer sur mon prêtre  mon guerrier dans le jeu « World of warcraft ».

On se rend bien compte que je n’ai respecté aucune de mes résolutions 2010. ça craint mais c’est toujours un plaisir de ne pas trop encadrer sa petite vie . J’attaque l’année 2011 avec de nombreux projets artistiques. Une année créative. La seule résolution importante à mes yeux.

J’en profite pour vous souhaiter une bonne année pour vous et vos proches. Have fun !

Best of 2010

C’est suffisamment rare pour le signaler. C’est la première fois depuis longtemps, que je conserve mon blog sans l’effacer. Ceux qui me suivent depuis quelques années, étaient souvent perdus car je détruisais blog et archives régulièrement, conséquence fâcheuse d’une insatisfaction chronique dont je souffre depuis l’enfance.

Je peux donc me faire mon propre best of des articles de l’année écoulée. C’est parti…

Janvier : Empathie.
Février : Cocktail censure.
Mars : Jack Lantier is not dead.
Avril : Séance de Biking.
Mai : Inside la nouvelle star.
Juin : C’est moche une bistouquette.
Juillet : La France a peur.
Aout : Inception.
Septembre : je ne suis pas un bébé, je suis un homme libre.
Octobre : Docteur poche.
Novembre : Les intellos et les jeux vidéos.
Décembre : Pourquoi je n’irai pas à l’Élysée.

Em me plongeant dans les archives, de nombreux défauts me sautent aux yeux mais je n’ai pas lé désir de détruire ce blog. On va le laisser tranquillement évoluer. Il a déjà beaucoup progressé en devenant un portail recensant toutes mes bêtises sur le web.

Vive la neige

Je ne vais pas vous faire un gros chapitre sur les incompétences des pouvoirs publics. Je veux juste conter rapidement mon petit trajet Vincennes – Le Raincy. 3H15 dans l’enfer de la glace.

8 décembre 2011. Tout commence vers midi, j’observais les premiers flocons à travers la fenêtre de la crêperie rue des laitières. Je ne pensais pas que le manteau blanc recouvrant les toits et les routes résisterai jusqu’au soir. Quel naïf je fus.
15h45 – j’organise mon voyage en proposant le covoiturage. Nous sommes quatre. Un homme pour trois femmes. J’ai évidemment eu des arrières pensées malsaines en imaginant une panne de voiture au milieu de nulle part.
J’ai vite changé d’avis. Au bout de 500 mètres, roulant à 10 km/h, je passe devant une intervention des pompiers secourant une personne âgée frigorifié ayant tenté une glissade sur trois mètres. pauvre inconsciente.
Le trajet promettait d’être long car à chaque carrefour, il y avait le même scénario. Des automobilistes trop pressés (et un peu cons sur les bords) s’empressaient de traverser s’imaginant aller plus vite et finalement bloquaient le circulation. Conséquences : des heures perdues a essayer de faire des gestes pour raisonner, puis, les nerfs à vif, des gestes pour évoquer un vague toucher rectal…
Au bout de deux heures de route, mon projet pervers avec mes collègues était un lointain souvenir. Les doigts crispés sur le volant, avant bras tendus, je me concentrais pour éviter le scooter cascadeur qui se gamelait lourdement dans les flocons ou le camion qui glissait dangereusement vers mes pare-chocs.
Certaines scènes me faisaient vaguement croire en l’humanité, ici ou là, chacun s’entraidait, puis tout s’écroulait quand je voyais des crétinus n’hésitant pas à dépasser une voiture en difficulté, ignorant que leurs manœuvres handicapaient les autres…
La palme d’or revient à une automobiliste profitant de chaque ralentissement pour faire ses courses…une fois à la boulangerie, quelques minutes plus tard pour chercher des clopes. J’avoue m’être pincé plusieurs fois.
J’ai réussi à déposer mes collègues près de leurs domiciles. Je n’avais eu aucune glissade ni mauvaise manœuvre durant les 3 h 15 du trajet. C’était sans compter sur le trottoir du domicile. 75 malheureux centimètres que je n’ai pas réussi à franchir. Impossible. Je forçais comme un fou sur les pédales, Les pneus dégageaient une vague odeur de plastique brulé. Heureusement, ma charmante voisine et un passant ont poussé mon tacot pour franchir la misérable bosse. mon périple finit donc sur une petite note de solidarité
La météo semble annoncer de nouvelles chutes de neige en fin de semaine. Ne comptez pas sur moi pour faire du covoiturage, je prendrai les réseaux ferrés.