Bobif

Dans la série « mes projets qui merdouillent », je vous présente Bobif. Avant de dévier vers le grand n’importe quoi de l’art contemporain, je voulais être dessinateur de bande dessinée. En voyant les différents blogs BD, l’envie m’a repris. Crayon , gomme…je me lance dans la création d’un personnage Bobif…je n’ai pas dépassé le stade du croquis.

En retrouvant ce bout de papier, j’ai un petit regret. Il est super attachant ce petit toutou.

Qui est Bobig ?

Mon art n’est pas le fruit d’un travail, mais d’un loisir. Il ne nécessite pas un effort particulier. Je le fais parce que je n’ai rien d’autre à faire. Ci dessous des textes qui décrivent mes artisteries.

Grégoire Courtois « Bobig, artiste contemporain du Dimanche »

Bobig fait partie de ces artistes qui virent, dès l’apparition d’internet, un moyen radicalement nouveau de diffuser leur travail. D’abord en s’affranchissant des réseaux d’exposition traditionnels, ensuite en produisant des œuvres et projets dont aucun autre médium ne pouvait témoigner, et sûrement pas avec cette vitesse de propagation et cette liberté de ton.
Free art, free artist » a ainsi longtemps été la devise de Bobig qui dès ses débuts, proposa de donner ses œuvres, tout comme les programmateurs de logiciels libres donnaient leurs applications informatiques.

Cet art gratuit, au départ simple boutade (comme beaucoup des œuvres de Bobig) est ainsi devenu un pavé dans la mare de l’art contemporain qui n’était déjà plus, depuis longtemps, qu’un simple marché fait de cotes, de valeurs et de potentiel spéculatif. Car dire qu’on ne gagne pas d’argent avec ses œuvres est une chose, mais tenir cette position pendant plus de 10 ans tout en continuant à effectuer volontairement un travail alimentaire à l’URSAAF de Paris en est une autre…

Car s’il est gratuit, l’art de Bobig n’en a pas moins une grande valeur, plongeant ses racines à la fois dans le ready-made de Marcel Duchamp, dans les développements conceptuels des années 80, dans le minimalisme des années 60, et bien sûr, à l’origine, dans le mouvement DADA, dont Bobig reste aujourd’hui un grand admirateur.

Cette dose de subversion qui caractérisa les DADA, on la retrouvera dans toute l’œuvre de Bobig, transposée à l’ère de l’internet et de la communication instantanée et on imagine aisément que des opérations telles que « Pacifist action in videogames » ou le « kit d’exposition Bobig » (à voir dans le petit foyer) n’auraient pas été reniées par Tristan Tzara et ses acolytes.

Cette exposition ne présente qu’un mince aperçu de l’œuvre de Bobig, d’abord parce que la plupart des toiles et créations de l’artiste ont été (aban)données aux quatre coins de la France, ensuite parce que beaucoup d’actions ont été placées sous le signe de l’éphémère et que peu de personnes présentes trouvèrent utile de les documenter.

Néanmoins, Bobig continue à agir, jour après jour, à créer de nouveaux sites web et à les détruire, et outre cette exposition, le meilleur moyen de plonger vraiment au cœur de son travail reste la visite de son site officiel en perpétuel mouvement : www.bobig.fr

Ainsi, au-delà de ses a priori et de la force symbolique exercée par les marchands d’artisteries, la découverte de ce créateur hors norme permettra peut-être au spectateur d’adhérer au discours simple et radical que Bobig n’a cessé de défendre, envers et contre tout :

« L’art c’est n’importe quoi et c’est tant mieux ».

Texte de l’exposition au théâtre d’Auxerre.

Le blogueur ?

Connecté sur le réseau depuis 1996 et dans le monde du blog depuis mai 2000 , j’ai fait un constat très simple : 99 % des blogs sont merdiques et le mien ne fait pas exception. D’où l’utilisation compulsive du delete. J’efface régulièrement mes archives et mes sites pour en recommencer un ailleurs.
Les plus perspicaces d’entre vous me poseront cette judicieuse question : Pourquoi continuer à écrire alors ? Quel intérêt de dire tout et son contraire , de donner son avis sur n’importe quoi ?

Ma réponse est simple : je continue à gérer un blog à cause du 1 % de chance qu’il soit parfait. ça vaut le coup d’essayer…

Archives des anciens blogs :

Ailleurs ?

LESS IS EASIER : Le « dernier » projet artistique composé d’oeuvres élaborées avec un minimum d’artifice. Facile et rapide à produire. Tous les travaux présentés sont téléchargeables ou à commander gratuitement.

MA VIE ORDINAIRE : Journal en images depuis mai 2008.

Tempête dans un verre d’eau

Certains se lèvent un matin et décident de tout larguer. Prendre un bateau et voguer au loin.  L’envie de changer. Il y a quelques heures, j’étais dans le même état d’esprit. Soyons fou Bobig ! fonce.

J’ai donc pris mes cliques et mes claques et j’ai changé l’adresse de « world of bobig ». Regardez votre barre d’adresse vous êtes désormais sur bobig.fr. Mon petit blog devient donc mon site principal avec (pour bientôt) la présentation des mes anciennes (et récentes) artisteries. C’est parti mon kiki !

ps : ceux qui ont la nostalgie de l’ancien site, peuvent le retrouver ici.

The roots

Lors de nos retrouvailles familiales , des sujets récurrents agrémentent notre fin de repas. Le dernier en date : les racines.

Mon père pense que la recherche de ses racines est inutile. Un phénomène qui empêche d’avancer. Bien au contraire, Madame Bobig trouve que ses origines indiennes sont un moteur. Un socle sur lequel repose sa personnalité. Bien entendu, tout cela est purement subjectif et le débat devient rapidement stérile.
De mon côté, je n’interviens pas beaucoup. Voyez vous, mes racines sont loin d’avoir la classe d’une terre étrangère. Elles se situent à environ 15 km de Paris. Dans un quartier de Noisy le sec : la Boissière.
J’ai débarqué là bas au début des années 70, j’ai quitté ce quartier en 1992. Avec le recul de nombreuses images se bousculent. Terrain vague à côté de mon immeuble, l’école primaire, l’allée d’Anjou devant laquelle je flippais de passer en vélo. Les grands matchs de foot de rue. les copains – Philippe, Christophe, max, Farid, Meziane..etc…

Beaucoup de souvenirs positifs mais aussi des galères..le paysage : En ouvrant la fenêtre de ma chambre, à gauche, vue sur l’autoroute, devant la cité, à droite le cimetière, puis les bagarres improvisées, les tentatives de racket ou de vol, la mort de jeunes potes (suicide ou drogue…)
Rétrospectivement, je pense que ce quartier a forgé une grande partie de ma personnalité. Ne pouvant m’imposer physiquement, je me débrouillais avec la tchatche. Devant la grisaille, j’ai développé un imaginaire que j’exploite encore aujourd’hui.
De nos jours, je fais parfois un détour en bagnole, je constate les changements. Des rues qui ont fait leurs apparitions, de vieux immeubles ont fait place à de nouveaux. Malgré cela, ce quartier sera toujours un peu le mien.

Soulkast ou mes problèmes d’audition

Il y a déjà un an, je me plaignais de mes problèmes de communication avec mon fiston. Les choses ne s’arrangent pas. Pire, ce sont maintenant les paroles de chansons de rap que je n’entrave plus. Exemple, le dernier titre de Soulkast avec un joli featuring de DJ premier.

Ce type possède un flow (rythme avec lequel le MC débite les paroles) style mitraillette qui n’est pas évident à suivre pour un quarantenaire. En matant le clip, j’avais l’oreille droite collée aux enceintes. Je crains désormais une surdité partielle.

à signaler : le titre « première salve » est à télécharger gratuitement. c’est par ici.

Bon courage

En direct live de mon bureau, un petit billet court entre un café à la machine et le tripatouillage d’un fichier Excel.

Sur le trajet vers mon petit bureau, en croisant différents collègues, j’ai remarqué une chose toute bête qui est révélatrice de l’ambiance professionnelle. On ne se dit plus « bonne journée » mais « bon courage ». Idem pour les notes d’instructions, elles sont clôturées par un « bon courage ». Comme si les 8 heures de travail allaient apporter leurs lots de tracasseries et de galères. Ce simple petit bout de phrase concentre tout le stress que ressentent les employés. Rétrospectivement, je me demande si les salariés de France Telecom se disaient « bon courage » avant de péter un cable.

C’est l’automne

Un coup de blues passager. Il y a des jours ou des semaines où il est préférable de rester dans son lit comme Alexandre le bienheureux.

Une météo pourrie, la politique intérieure ou extérieure de notre beau pays faisant honte au plus grand nombre de nos citoyens, l’ambiance au boulot aussi jovial qu’un enterrement. On peut dire que j’ai vécu une belle semaine de merde. Durant ces périodes, on prend conscience que certaines détails nous donne la force de surmonter les plus grands spleens du cosmos. Me concernant, sans hésiter, il s’agit de l’art. Il m’a suffit d’un rien… une simple réception d’un commentaire sur mon nouveau projet artistique pour que j’oublie tous mes soucis quotidiens.

Mes artisteries

Je suis un stratège en communication. En analysant finement mes statistiques, j’ai réalisé que « world of Bobig » était mon site avec la plus grande audience (6 visiteurs par jour…c’est énormissime)

Qui dit forte audience, dit de nombreux spectateurs pour mon travail artistique. Dans les prochains jours, une nouvelle catégorie « Les artisteries » va apparaître dans la sidebar de ce blog. Objectif : Faire connaître et expliquer le pourquoi du comment des œuvres bobigiennes.