Cheveux gras, nez brillant, poils qui poussent, hygiène douteuse. Quand je pose mon lundi pour me faire un week-end prolongé, je dégénère totalement.
Catégorie / Je raconte ma life
Le régime Bobig
Comme je le disais dans un article précédent, je suis préoccupé par ma prise de poids. L’été et ses barbecues en folie n’ont pas arrangé les choses. J’entame donc la rentrée avec bide proéminent et bourrelets divers et variés. Il fallait absolument que je trouve une méthode pour maigrir
Madame Bobig m’avait conseillé le régime Dukan, un truc hyperprotéiné qui est à la mode. Après avoir lu les principes, je me suis donné quelques jours de réflexion. La patience a été bénéfique car il y a quelques semaines, j’ai trouvé mon régime miracle : La télévision. Après la décoration, la mode est aux émissions cuinaires. Un diner presque parfait, top chef, le concours des régions, master chef….Des plats se succèdent dans la petite lucarne. Je ne juge pas le peu de qualité de ces magazines mais c’est une véritable indigestion.
Depuis le début de Master Chef, j’ai réussi à perdre 3 kilos. Faut dire qu’observer des chefs cuisiniers et un gastronome aux mines patibulaires est le coupe-faim idéal. merci TF1 !
J’aime les moules marinières
Les grands repas familiaux sont l’occasion de grandes retrouvailles mais aussi de découvertes fantastiques. Samedi soir, on fêtait les 70 ans de tata Madeleine et Tonton René.
Une musique de fond accompagnait notre dîner quand soudain mes oreilles ont été attirées par de magnifiques paroles de chanson. Je vous les copie-colle ci dessous. Attention Chef d’oeuvre.
Quand j’ai épousé Véronique
Un matin sur les coups d’onze heures
Je n’entendais pas des cantiques
Mon estomac criait malheur
Plus tard les convives attablés
Attendant un repas de choix
Virent le loufiat nous présenter
Un bac à moules entre les doigts
{Refrain, x2}
Moi, j’aime les moules marinière
Comme les faisait ma grand-mère
J’en mangeais du soir au matin
Et même la nuit sur l’traversin
Quand Véronique me demanda
De passer notre lune de miel
Un peu sur la Costa Brava
Et puis chez sa mère à Saint Michel,
Prétextant une maladie de foie
Due aux olives ibériques
J’ai voulu faire mon chemin de croix
Du côté de la côte atlantique
{au Refrain, x2}
J’ai mis le texte du refrain en gras. il vaut son pesant de cacahouètes !!
L’étalon du Neuf-trois
Depuis le début de semaine, les réactions des personnes croisées dans mon quartier sont étonnantes. Les hommes me regardent admiratif. certains affichent un petit rictus coquin style « toi mon coco, tu ne t’ennuies pas au lit »
Les femmes me fixent l’entrejambe ou plongent leurs yeux dans mon regard en tentant l’opération charme. Elles me veulent nu là maintenant sur le trottoir. Au départ, j’avoue avoir ressenti de la fierté. Ce n’est pas tous les jours que l’on produit des phéromones en masse. Mais j’ai très vite réalisé que le vérité était tout autre…
Explication : ce succès fou est principalement du à la coupe du monde, plus particulièrement à madame Bobig. Lors des différents matchs, elle poussait des cris de folie, mais plus encore elle balançait des ordres aux joueurs, croyant sans doute qu’ils pouvaient les entendre à travers la petite lucarne. En relisant les consignes hurlées, je comprends l’émoi des habitants du quartier :
OUI OUI VAS Y !!! CONTINUE ! PLUS FORT PLUS FORT ! TIRE TIRE !! RHAAAAAAAA OUIIIIIIIIIIIIIII….
Bien sûr, je n’ai donné aucune explication à mon voisinage et je n’ai qu’un désir : que l’EURO 2012 arrive le plus rapidement possible.
Nouveau scandale à la FIFA
Match Espagne – Allemagne. Affalé sur le canapé en subissant à nouveau les hurlements de madame Bobig, je pense être le seul à avoir remarqué l’anti-jeu d’un joueur.
Habillé en noir, il cavalait comme un dératé sur toute la longueur du terrain. Et tenez vous bien ! il n’a pas touché une seule fois le ballon. A croire qu’il l’évitait !! Tout le long du match, il provoquait chacun des joueurs avec un sifflet ! un dingue !
Pire, à la fin du match, j’ignorais toujours s’il faisait partie de l’équipe espagnole ou allemande. J’ai bien observé les émissions d’après match. Rien. Aucune remarque des spécialistes sur ce manque de fair-play. L’esprit du football est totalement vérolé !
Monsieur Patapouf
Décidément, mon égo en prend un grand coup ces derniers temps. Après la coupe de cheveux, le corps de Bobig.
Depuis quelques semaines, je suis pris de crises boulimiques hyper violentes. Je renifle la moindre confiserie, les desserts me font les yeux doux. j’avais la vague impression que mes séances de sport compensait les calories. Que nenni ! Mon corps est devenu une recette de cuisine. Voici les ingrédients :
- Préparation : 30 min
- 180 g de ventre mou
- 2 cuillères à soupe de plis
- 1 paquet de bourrelets
- 200 g de double menton
Cette recette est plutôt bourrative. Ma décision est prise. Il faut que je largue quelques kilos avant les vacances à la plage (je me demande si je ne lis pas trop de magazines féminins).
Monsieur Choumoune
C’est classique. Il y a des jours, il faudrait rester sous la couette en attendant que la tempête passe. Mais non ! on se dit connement qu’on va contrarier le sort. Que le soleil qui brille dans ce beau ciel bleu va illuminer la journée. C’est une erreur.
Première contrariété. J’étais persuadé qu’on était samedi. Quand ce foutu réveil a fait péter son alarme à 5h55, un rictus crispé s’est imprimé sur mon visage, il ne m’a pas quitté de la journée.
Gorge pâteuse. Douche. Après avoir confondu un gel cheveu en spray avec du déodorant, je me suis lancé dans l’élaboration de ma coiffure. « effet mouillé ». Attention les filles , ça va décoiffer. En sortant de la baraque, je me disais que la travail mèche par mèche était une bonne idée. Sauf…qu’un fois arrivé au boulot, j’ai constaté ce qu’était devenu ma coiffure après mon trajet de 30 minutes. Pour faire rapide, je ressemblais à ça :
Sans doute énervé par mon look improbable, j’ai très vite surpris mes collègues par mon humeur massacrante. La moindre petite remarque prenait des proportions gigantesques et il a fallu des efforts diplomatiques intenses pour me supporter pendant le repas du midi.
C’était sans compter l’informatique. Je me suis battu une bonne partie de l’après midi avec un fichier Excel qui refusait d’obéir à mes instructions. L’horreur. à 15h45, je me suis précipité pour fuir. Problème de carte. la badgeuse refusait que je quitte cet endroit sordide.
Sur le chemin du retour, il était logique que je croise des cons. Le lent, le chauffard…une véritable collection. Arrivé à la maison, l’envie de m’acheter un petit magazine m’a titillé. Une récompense pour me faire oublier les déboires passés. Achat de « Beaux-Arts magazine ». Contrairement à mes habitudes parano, je prends le premier numéro de la pile. Une fois déballé chez moi, je découvre le mensuel à moitié éclaté sans doute bouffé par une bestiole répugnante.
Il est 18 heures et je peux vous avouer que je ne suis pas rassuré. comment cette journée va t-elle de terminer ? je reste cloitré dans ma chambre. pianotant sur le clavier. Une petite douleur apparait aux articulations. ouch…aïe…manquait plus que ça…voilà que je souffre de troubles musculo-squelettique. Bordel de merde…ouille…Aïe….
ps : le titre de cet article est une private joke avec madame Bobig.
Hardcore casual gamer geek
hier soir, J’ai reçu un mail de Louise B. de Paris :
« je vous suis depuis plusieurs années. j’adore ce que vous faîtes et j’attends avec impatience votre nouveau projet artistique. Cependant une question me taraude l’esprit m’empêchant de trouver le sommeil. Depuis quelques semaines, je remarque votre absentéisme sur le réseau…Que se passe t-il ? manque d’inspiration ? lassitude ? Rassurez moi vite !! »
Ma chère Louise, mon absence s’explique tout simplement. Je traverse une période de harcore casual gaming qui empêche toute créativité. Premier exemple, depuis quelques jours je me suis lancé dans le jeu « Guitar Hero ». Ma carrière de guitariste me prend énormément de temps même si le ridicule de mes prestations attirent les moqueries de mes proches. Pourtant, je trouve que j’ai fière allure avec une guitare en plastique.
Autre jeu, autre style. Team fortress 2 est sorti sur Mac. je m’investis à fond dans le rôle de sniper. Tuer des ennemis à distance reflète tout à fait la fourberie de ma personnalité. Ma couardise n’a aucune limite. Bref, je prends un panard monstrueux.
Et je ne reviens pas sur mon investissement avec le personnage ténébreux que j’incarne dans « world of warcraft » plus quelques tentatives de parties de jeu dans « sims ». Tout cela pour vous dire Louise que je ne peux pas être sur tous les fronts à la fois. Quand la lassitude du gamer me gagnera, je reviendrai à rythme de blogging plus régulier.
Je vous laisse, je dois améliorer mon score de guitar hero en mode moyen sur un morceau de Beck qui déchire sa race !
C’est moche une bistouquette
Parfois je me lance dans des projets artistiques et je me casse violemment la tronche. Impressionné par différents autoportraits d’artistes reconnus, j’ai décidé de commencer une série de photographies avec un sujet très fort : moi à poil.
Discrètement installé dans ma chambre, sans faire de bruit pour ne pas alerter mes gamins, je mets en place mon trépied avec l’appareil numérique fièrement vissé dessus. La séance commence. Je dégage les vêtements !! Fais bouger ton corps bobig !!. je mitraille à tout-va. Gros plan, plan large. je varie les positions. Orgueilleux, je frotille le kiki pour qu’il ne paraisse pas comme le sexe d’un enfant de six mois.
Se photographier nu est très agréable. L’idée de figer mon corps sur une carte SD ne me déplaît pas. ça sera un joli souvenir pour mes vieux jours sauf que…après la séance, je lance mon aperçu d’images et là stupeur. Je ne me faisais pas d’illusions mais le constat est terrible. Je suis un gros tas. Des bourrelets que je ne soupçonnais pas sont apparus dans des endroits improbables. Je suis flasque. Pire que les petits boudins, le sexe..le tripotage n’y a rien fait. Malgré tous les angles de vue, on ne voit qu’un vague machin qui pendouille. j’ai bien mon sexe (je m’amuse beaucoup avec) mais une chose est certaine, il n’est pas photogénique. N’est pas Mapplethorpe qui veut.
J’envisage sérieusement une formation de retouche photographique pour sortir quelque chose de positif de cette série. A moins que la solution soit de refaire des monochromes. je risque d’être moins déçu…
Je suis une carotte
Je traverse une mauvaise période. Ou plutôt une bonne, cela dépend de quel point de vue on se place. Depuis quelques semaines, je suis déconnecté du réseau. de l’art, de tout.
Je surfe peu. Ma présence dans les jeux en réseau s’est considérablement ralentie. Mes artisteries sont inexistantes et le peu de tentatives de création se soldent par de terribles échecs. Je préfère glander dehors que de peinturlurer à l’intérieur.
Je pense avoir une explication pour ce désarroi. J’ai un jardin. Quand le soleil brille de mille feux. je m’allonge mollement sur mon siège. J’observe l’herbe pousser. Bon vivant, je me verse un whisky en crapotant un cigare barreau de chaise. En l’espace de quelques jours, je suis devenu le fan absolu d’Alexandre le bienheureux. un légume. une carotte au tient bronzé.
Fort heureusement, j’ai été sauvé par la météo nauséeuse de ces derniers jours. Enfermé dans ma chambre et ne pouvant plus planter mes racines dans le sol de mon jardin, je fourmille à nouveau de petits projets. L’envie de pondre des oeuvres pour le web me titille, les pinceaux me font des clins d’oeil…du travail !
Vivement que le soleil revienne…