Welcome to Jackass

« Hi, I’m Johnny Knoxville. Welcome to Jackass ! » Chaque soir, prostré devant mon écran d’ordinateur, je mate un épisode de Jackass fraîchement téléchargé.. pendant une demi-heure,une bande de zigotos s’évertuent à faire des trucs crades, idiots et dangereux . Foncer dans un caddie et se jeter sur le bitume, surfer à poil, plonger dans une piscine de crotte d’éléphants…
Hier soir j’ai eu le plaisir de voir un type avaler toutes sortes d’ingrédients,de les vomir puis d’en faire une omelette. bref à la fin il mange une omelette de vomi. Durant toute la durée de la scéne j’ai été agité de soubresauts, ma glotte faisait des allers- retours. J’avais l’estomac retourné.
Heureusement il y a des instants poétiques. Exemple : un épisode commence. C’est johnny Knoxville ( pour l’anecdote,Claudia est amoureuse de lui ) qui participe à un cours de yoga suivi par une caméra cachée. Pendant toute la séance il lache des flatulences terribles. raconté comme ça c’est naze mais j’ai eu une crise de fou rire à m’en décrocher la mâchoire ! j’ai toujours été très pipi-caca….

Comment je suis devenu un lapin

De nombreuses personnes de mon entourage me posent la même question « Bobig pourquoi ne manges tu pas du lapin ? »
1977. le mois de juillet, 10h55. Lieu : la chapelle thouarault.
Il faisait très chaud ce jour là. Vêtu de mon petit short rouge et de mon tshirt « pif gadget ».J’accompagne ma grand mère vers le clapier à lapins. Elle ouvre la cage, et en chope un par la nuque.. Il a le regard effrayé. Son pelage gris est secoué de petites vaguelettes de frissons.
Il se retrouve très vite attaché par les pieds, les yeux crevés. Mémé de bretagne ne l’assomme pas. Là, je reste subjugué. Je fixe l’animal qui pousse des cris aigus. Maintenant je préfère prévenir les âmes sensibles. La scéne qui va suivre est ultra- gore.
A force de gesticulations , Le lapin se détache. Il se cogne dans les murs, répandant son sang avec des petits couinements…
A partir de cet instant, quelque chose s’est passé dans mon cerveau. Un choc. Marqué par cette scène, je suis devenu un lapin. N’ayant aucune envie de déguster mes semblables, vous comprenez maintenant pourquoi je ne mange pas le délicieux lapin à la moutarde de ma maman.
20 ans après, j’ai été adopté par car()oline…mais c’est une autre histoire.

Les Blogs d’or

Je suis nominé aux blogs d’or dans la catégorie « meilleur espoir ». Il faut donc que je m’organise.

Etape 1 :
Identifier les propriétaires des blogs nominés dans la même catégorie. il s’agit de

+ words falling apart
+ b.i.0.l.0.g
+ (i can’t get no) satisfaction
+ La vraie vie de jonathan surfac
+ Carpe Diem
+ Je m’appelle Joshua
+ Nenelle
+ bulles d’éphémère
+ andrinople

Etape 2 : 
repérage géographique – observation 24/24 pour connaître leurs habitudes.
Etape 3 :
Elimination physique des concurrents. Je vais faire ça avec style, un peu comme le docteur Phibes (mon héros).
Etape 4 :
je gagne le blog d’or du meilleur espoir. elle est pas belle la vie ?

Artiste !

Tu es jeune, enthousiaste et tu as de belles idées. Si tu croises Thierry Théolier, tu changes de trottoir.
En effet, ce zigoto est fasciné par ceux qui ont des idées. Il est tellement subjugué qu’il finit par se les approprier. Quand on lui demande des explications, sa réponse est toute simple : « je remixe vos processus » (en traduisant ce langage d’art comptant pour rien, ça veut dire : « je te copie et je t’emmerde ).
En vrac , les idées originales et la copie de thth.

+ Les idées de Skew deviennent révolution blanche
+ Le kit de Bobig devient « ceci n’est pas un kit »
+ Les idées de Vignale deviennent casseurs de hype
+ Accès limité de 2balles devient accès limité pour les casseurs
+ L’idée one2one de bobig devient one2one de théolier
…etc…..
bref , c’est juste pour te prévenir, toi , le jeune artiste fougueux !

Posted by bobig at 08:18 AM | Comments (12)

La peinture

Avant de commencer,
Sur la toile blanche. Je balance deux trois coups de pinceau. Du gris de payne comme toujours. Je mélange avec du blanc. Mouvements secs du poignet. Quand j’ai la bonne épaisseur, je laisse un peu sécher. Ensuite passage dans la salle de bains. Je pose la toile dans la baignoire et je l’arrose avec la douche. De belles dégoulinures apparaissent. Je ne vous parlerai pas du plaisir du motif qui se crée accidentellement.
Là je laisse sécher dans la chambre à côté de mon lit. Elle reste là. Je n’y touche pas, il faut que je m’habitue à elle. Que je devine ce dont elle a besoin. Du rouge ? Une forme géométrique ?
J’imagine la suite pendant environ deux à trois semaines. Pas de croquis. J’ai tout en tête (c’est pour ça que je ne m’ennuie jamais) J’ai la structure, l’organisation de la surface. Il ne reste plus qu’à exécuter.

Le cadeau

Comment le choisir ?
Comment le choisir ? Pourquoi pas avec elle !? il est important de savoir, avant tout, si elle en a envie. Partant du principe que oui, il faut voir ensuite ce qu’elle aimerait en terme de taille, de forme ou de fonctionnement… à pile, manuel ou que sais-je encore ?

Etienne Choubard

Le plaisir du ouaibe est de pouvoir donner vie à un personnage. Ayant besoin d’un soutien dans le milieu de l’art, je m’en suis inventé un. Il s’agit d’Etienne Choubard, critique d’art français. Ce dernier a fréquenté les plus grands noms de l’art moderne et contemporain, donné de nombreuses conférences. Ecrit des textes ( la plupart me concernant ). Une de ses citations les plus connues : « l’art c’est n’importe quoi et c’est tant mieux ». A chacune de mes très rares expositions, je le faisais intervenir.
Un jour, j’ai reçu le mail d’un étudiant qui faisait une thèse sur les citations en art. Il m’a demandé le plus sérieusement du monde les références bibliographiques d’Etienne Choubard. L’espace de quelques secondes j’ai eu l’impression que le personnage était vivant.
Après recherches, il a bel et bien existé mais pas à la bonne
époque…

Je me touche

Je vous le concède, le titre de ce texte est une provocation de seconde zone digne d’un adolescent prè-pubère.Pour une artisterie, j’ai emprunté un appareil de massage. Je me suis filmé en passant l’outil sur différentes parties de mon corps. Les endroits favoris ? Le visage (je trouve que ça donne bien à l’image) et le téton (parce que ce n’était pas désagréable). Les moins ? Sur le sexe, le caoutchouc a tendance à irriter la peau bref à déconseiller si on n’est pas masochiste.