En lisant ce titre, le lecteur aura l’impression que l’auteur aborde la discographie complète de Pascal Obispo. Que nenni. On va survoler un théme beaucoup plus drôle.
Il existe une différence fondamentale entre mon jeu de rôle massivement multijoueur IRL et les mmorpg classique : La mort.
Dans un jeu vidéo classique, quand le personnage principal meurt, il traverse des zones brumeuses pour ensuite récupérer son corps et se refaire une santé. Dans « World of bobig », ce n’est pas du tout la règle. Une fois mort, on y reste. On pourrit mollement dans un cercueil pour nourrir les asticots du vieux cimetière de Noisy le sec (j’aime écrire de longues phrases inutiles).
Avantage : Cela donne plus de saveur aux instants passés dans le jeu.
Inconvénient : on est dans l’impossibilité de jouer une nouvelle partie (à moins de croire en la réincarnation, ce qui n’est pas mon cas).
Demain après midi, je vais assister à l’enterrement d’un personnage que j’ai fréquenté pendant quelques années. Le poison dans son corps a été rapide. On a tout essayé mais impossible de le ressusciter.
Demain après midi , je vais enfiler des vêtements aux couleurs sombres, assister à la cérémonie. Pour ne pas perdre la face, je vais faire de l’humour noir. Adopter l’attitude du gars qui soutient le moral des troupes…Foutu mensonge.
De telles épreuves me tendent un miroir, je prends conscience qu’un jour je ne récupérerai pas mon corps dans un cimetière pour vivre de nouvelles aventures. La mort, c’est moche.