Bon courage

En direct live de mon bureau, un petit billet court entre un café à la machine et le tripatouillage d’un fichier Excel.

Sur le trajet vers mon petit bureau, en croisant différents collègues, j’ai remarqué une chose toute bête qui est révélatrice de l’ambiance professionnelle. On ne se dit plus « bonne journée » mais « bon courage ». Idem pour les notes d’instructions, elles sont clôturées par un « bon courage ». Comme si les 8 heures de travail allaient apporter leurs lots de tracasseries et de galères. Ce simple petit bout de phrase concentre tout le stress que ressentent les employés. Rétrospectivement, je me demande si les salariés de France Telecom se disaient « bon courage » avant de péter un cable.

C’est l’automne

Un coup de blues passager. Il y a des jours ou des semaines où il est préférable de rester dans son lit comme Alexandre le bienheureux.

Une météo pourrie, la politique intérieure ou extérieure de notre beau pays faisant honte au plus grand nombre de nos citoyens, l’ambiance au boulot aussi jovial qu’un enterrement. On peut dire que j’ai vécu une belle semaine de merde. Durant ces périodes, on prend conscience que certaines détails nous donne la force de surmonter les plus grands spleens du cosmos. Me concernant, sans hésiter, il s’agit de l’art. Il m’a suffit d’un rien… une simple réception d’un commentaire sur mon nouveau projet artistique pour que j’oublie tous mes soucis quotidiens.

Mes artisteries

Je suis un stratège en communication. En analysant finement mes statistiques, j’ai réalisé que « world of Bobig » était mon site avec la plus grande audience (6 visiteurs par jour…c’est énormissime)

Qui dit forte audience, dit de nombreux spectateurs pour mon travail artistique. Dans les prochains jours, une nouvelle catégorie « Les artisteries » va apparaître dans la sidebar de ce blog. Objectif : Faire connaître et expliquer le pourquoi du comment des œuvres bobigiennes.

Wow addict

Ceux qui me suivent sur un autre blog connaissent ma petite passion pour le jeu « World of Warcraft ». Cinq années d’aventures avec différents personnages : Un mage, un voleur, un chasseur un prêtre puis enfin ces dernières semaines un gros druide appelé Choubarh.

J’ai récemment réalisé que la pratique de ce jeu pouvait me poser quelques soucis. Je résume : Je suis addict. Je rassure mes proches. Il ne s’agit pas d’une addiction pathologique comme on peut en lire ici mais plutôt un petit décalage avec la réalité. Rien de méchant mais cela peut me jouer des tours. Tout commence hier matin, quand je décide d’installer un fond d’écran sur mon poste de travail.

Mes collègues intrigués ont posé des questions. Je me suis lancé dans de grandes explications, battant des bras pour décrire les pouvoirs de mon druide. Au début tout allait bien mais la situation a dégénéré quand j’ai voulu prendre en exemple ma chef vénérée.

 » Ok vous voyez la chef. Avec mon druide je peux être invisible »  je m’approche de ma chef à pas feutrés « et là elle ne me voit pas alors en me plaçant derrière comme ça »  je me glisse derrière elle « et paf ! je la griffe et grrrrmlllll je la mords !!! » je mime les griffes et morsures diverses  » graouuuuuu ! »

Dans la salle, j’ai ressenti un long silence gêné.  Les collègues me dévisageaient  avec un mélange de perplexité et de moquerie.  beau moment de solitude.

En analysant la situation, il n’y a pas que dans le domaine du jeu où je suis décalé. Sur le territoire artistique, mes œuvres provoquent les mêmes réactions. Je cultive cette petite différence, ça me permet de garder l’esprit jeune. On devient si rapidement vieux con.

Les fantômes de la télé

Tout commence ce matin. J’entends une collègue pouffer tranquillement en sirotant son café numéro 67 (café au lait) : « qu’est ce qu’ils sont cornichons dans secret story !! » Quoi ?!!! secret story ? cette émission est encore sur TF1 ?

Mon cerveau pourtant abreuvé d’ondes cathodiques avait effacé cette émission. Etais je le seul ? Petite sondage autour de moi. sur 10 personnes, Deux étaient informées que « secret story » continuait.
En rentrant le soir, je surfe sur les actualités. Au milieu des différentes polémiques politiques ou autres, je lis cette news :

Stéphanie est  » énormément déçue de Bastien « 

Qui est stéphanie ? qui est ce salaud de Bastien qui lui a fait tant de mal. Je n’en saurai pas plus car je n’ai pas cliqué sur les nombreux liens TF1.fr qui envahissent l’espace actualités de Google mais j’ai bêtement réalisé que ce style d’émission avait autant de valeurs que l’économiseur d’écran d’un ordinateur. On finit par oublier sa présence. Les protagonistes sont des fantômes du petit écran. Des silhouettes qui vont et viennent. Du vide.

Le régime Bobig

Comme je le disais dans un article précédent, je suis préoccupé par ma prise de poids. L’été et ses barbecues en folie n’ont pas arrangé les choses. J’entame donc la rentrée avec bide proéminent et bourrelets divers et variés. Il fallait absolument que je trouve une méthode pour maigrir

Madame Bobig m’avait conseillé le régime Dukan, un truc hyperprotéiné qui est à la mode. Après avoir lu les principes, je me suis donné quelques jours de réflexion. La patience a été bénéfique car il y a quelques semaines, j’ai trouvé mon régime miracle : La télévision. Après la décoration, la mode est aux émissions cuinaires. Un diner presque parfait, top chef, le concours des régions, master chef….Des plats se succèdent dans la petite lucarne. Je ne juge pas le peu de qualité de ces magazines mais c’est une véritable indigestion.
Depuis le début de Master Chef, j’ai réussi à perdre 3 kilos. Faut dire qu’observer des chefs cuisiniers et un gastronome aux mines patibulaires est le coupe-faim idéal. merci TF1 !

J’aime les moules marinières

Les grands repas familiaux sont l’occasion de grandes retrouvailles mais aussi de découvertes fantastiques. Samedi soir, on fêtait les 70 ans de tata Madeleine et Tonton René.

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Une musique de fond accompagnait notre dîner quand soudain mes oreilles ont été attirées par de magnifiques paroles de chanson. Je vous les copie-colle ci dessous. Attention Chef d’oeuvre.

Quand j’ai épousé Véronique
Un matin sur les coups d’onze heures
Je n’entendais pas des cantiques
Mon estomac criait malheur
Plus tard les convives attablés
Attendant un repas de choix
Virent le loufiat nous présenter
Un bac à moules entre les doigts

{Refrain, x2}
Moi, j’aime les moules marinière
Comme les faisait ma grand-mère
J’en mangeais du soir au matin
Et même la nuit sur l’traversin

Quand Véronique me demanda
De passer notre lune de miel
Un peu sur la Costa Brava
Et puis chez sa mère à Saint Michel,
Prétextant une maladie de foie
Due aux olives ibériques
J’ai voulu faire mon chemin de croix
Du côté de la côte atlantique

{au Refrain, x2}

J’ai mis le texte du refrain en gras. il vaut son pesant de cacahouètes !!