La mémoire

Mon approche consiste à effacer une peinture, un processus chargé d’émotion et de signification. Avant de la faire disparaître, je conserve une photo de l’œuvre sous forme de Polaroid. Ces images capturées deviennent alors des souvenirs visuels tangibles de ce qui a été, symbolisant la fragilité et l’éphémérité de la mémoire humaine.

Ce projet « Gris de peine » évoque la manière dont nos souvenirs peuvent s’effacer avec le temps, tout en nous laissant des traces, souvent fragmentées et imparfaites. La photo Polaroid devient alors un pont entre ce qui a été et ce qui est, nous rappelant que chaque instant est précieux et éphémère.

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