En 2004, Inspiré par le parrainage des associations humanitaires, je fais cette proposition pour la biennale de Paris « parrainez un artiste »
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Au détour d’un lien, je suis tombé sur ce texte de Paul Ardenne « L’art prestataire de services et entrepreneurial ». Il cite mon travail en ces termes :
Bobig, artiste, a mis au point l’association Parrainez un artiste (lui-même, en l’occurrence), une voie ouverte avant lui, quelques années plus tôt, par Matthieu Laurette et Édouard Boyer (pour ce dernier, citons sa Bio-Assistance, structure d’appel de dons conviant les entreprises à verser une partie de leur chiffre d’affaires à l’artiste pour qu’il puisse mener sa vie, tout simplement). Finalité : gérer au mieux sa propre survie matérielle, en parasite.
Je me permets juste une remarque sur cette dernière phrase. Je n’ai pas besoin de gérer ma survie matérielle car j’ai un travail fixe qui me permet de créer en toute indépendance. Je trouve que le mot « parasite » a une connotation négative. Il faut voir l’association « parrainez un artiste » comme un gag. Un pied de nez au discours que je tiens depuis plusieurs années.
Cela dit, que Paul Ardenne me cite dans un de ces textes m’a procuré un petit frisson de satisfaction.