Gravity

Vendredi soir – séance cinoche pour voir le film « gravity ». Le scénario peut être écrit sur un post-it : « Dans l’espace, le docteur Ryan Stone, ingénieure médicale, accompagne l’astronaute chevronné Matt Kowalsky. Mais alors qu’il s’agit apparemment d’une banale sortie dans l’espace, une catastrophe se produit. Lorsque la navette est pulvérisée, Stone et Kowalsky se retrouvent totalement seuls, livrés à eux-mêmes dans l’univers. »

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On voit donc Sandra Bullock dans le rôle de la scientifique. Elle a l’expressivité d’une huitre. Porter un casque une bonne partie du film sauve son interprétation botoxée.  L’autre astronaute, c’est George Clooney qui fait du George Clooney, le mec plein d’humour même dans les circonstances les plus dramatiques.

Le seul point positif c’est l’aspect spectaculaire des images. On en prend plein les yeux, le côté « survival » nous tord les boyaux. Bref ce n’est pas du cinéma mais plutôt une animation d’un parc d’attraction avec des petites pointes spirituelles abordant la vie après la mort ou la renaissance mais sans grand talent.

Bref un film à voir pour le spectacle mais ce n’est pas du cinéma.

 

 

Le tweet de Natacha Polony

Natacha Polony est une chroniqueuse que l’on peut classer dans les réacs bobos. Elle a balancé un tweet humoristique puis l’a supprimé.

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Bon le tweet n’est pas très drôle mais ne casse pas trois pattes à un canard. Ce qui me gêne le plus c’est sa réponse pour expliquer le retrait de son message.

une femme sans doute mendiante affalée devant une entrée de métro. L’insolite vient il de sa pauvreté combiné avec son vêtement givenchy ? Hé bien non Natacha, cette image n’est pas insolite. En la décryptant avec un regard un peu moins bourgeois, on devine que cette femme a sans doute fouillé les poubelles de beaux quartiers et à récupéré ce vêtement. Dans mes jeunes années, je connaissais un clochard qui trainait vers Opéra habillé en Yves saint Laurent.

La morale de cette histoire est qu’il faut assumer son humour jusqu’au bout même si ce n’est pas drôle et ne pas voir de l’insolite où il n’y en a pas.

Voir article Rue 89.