C’est foutu

Déjà en 2009, je vous confiais mes problèmes pour terminer des projets artistiques, rebelote en 2012 où je constatais toujours la même absence de volonté. Aujourd’hui, en 2014, il faut se faire une raison : Je souffrirai de procrastination jusqu’à ma mort. C’est foutu…

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…enfin presque car tout n’est pas perdu, en observant mon site officiel, je parviens tout de même à dépasser 550 artisteries. Depuis 2010, aucune destruction d’œuvres, pas de delete de sites internet…je poste régulièrement… Vous pensez que je progresse ?

Un chat sous le capot

Journée jardinage. je suis le roi de la tondeuse…je la passe partout, dans tous les recoins. Je fais une petite pause vers 15h. mes petites voisines me regardent d’un air intrigué…
« Vous n’entendez pas un miaulement ? » . je tends mes tympans vieillissants. Effectivement, on entend un petit chat mais aucune trace de lui…je me dirige au son et là…je découvre que cela vient de ma voiture…je pars chercher mes clefs en courant, je reviens, j’ouvre le capot et là coincée derrière la batterie de la bagnole…une petite chatte…

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Après recherche, ce petit animal était perdu..pendant quelques heures avec mes kids on a apprécié sa présence…

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et moi comme un con, je le mitraille dans tous les sens et je poste direct sur les réseaux sociaux…l’article « internet comment les chats ont pris le pouvoir » prend toute sa saveur…

ps : la jeune fille propriétaire de cette petite chatte que j’ai surnommé pendant une heure « roupette » l’a récupéré. Je suis son héros. (je n’ai rien dit pour le surnom pour ne pas gâcher mon image de gentleman)

Adieu

Comme moi vous avez lu l’actualité…la série de catastrophes aériennes de la semaine est assez impressionnante. Demain à 4h50 du matin, mon avion décolle destination vacances…
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l’idée est simple. Afin de tout prévoir (surtout le pire), si je ne revenais pas de ce voyage , j’ai déjà prévenu mes collègues que j’avais beaucoup apprécié de travailler avec eux. J’ai vu ma boulangère en lui demandant de répondre aux interviews d’une manière positive pour me donner une belle image dans les médias.

Mieux, grâce à cet article, les journalistes écriront que je devais avoir un pressentiment avant le crash. Tout est Prévu !! Je vous dis donc à la prochaine…peut être… bonnes vacances !!

Yann le Guennec

Hier, j’ai appris la mort d’un artiste : Yann le Guennec. Je n’ai jamais rencontré Yann dans la vraie vie mais avec sa disparition je découvre la puissance de ce qu’est internet. Ressentir de la peine pour une personne que l’on connait qu’à travers la virtualité d’un réseau.
Si mes souvenirs sont justes, mon premier contact avec Yann le Guennec doit dater de 1999. Il y a fort longtemps, dans la période florissante du net-art frenchy sur la liste de diffusion Palais tokyo. Avec mes maigres connaissances, j’ai découvert un monde de programmes, de codes, de spam…et autres fantaisies.
Je faisais l’intrus avec mon art gratuit, j’ai pris des coups de griffe, j’en ai donné à mon tour. C’était une époque enrichissante. j’ai beaucoup appris sur moi même et sur les autres. J’ai eu la vague impression d’observer un mouvement créatif qui a côtoyé l’avant garde…

Après cette ébullition, chacun est parti de son côté, j’ai continué à suivre mon bonhomme de chemin en toute modestie. Durant des années, j’avais des petits contacts avec certains, des discussions avec d’autres. C’était le cas avec Yann. Au détour du réseau, il s’était intéressé à certaines de mes artisteries, nous avions eu des échanges et il m’a beaucoup appris.

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Nous discutions souvent sur Facebook. Dernier débat en date. Abandonner Facebook au profit de Diaspora qui permettait plus de liberté. Occupé dans différentes directions, j’ai un peu pataugé et Yann me poussait..cela va me manquer.

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Je retiens de cet homme un vrai esprit de liberté et des œuvres passionnantes à découvrir. Je vous conseille la visite de son site pour que puisse perdurer le travail d’un artiste talentueux.

Tout n’est pas si facile

Vous avez sans doute remarqué un léger ralentissement sur ce site. Rien de grave mais il y a des périodes dans la vie où l’on se remet en question sans cesse. On traverse des petites épreuves bénignes mais qui font du mal car cela concerne des êtres proches. la chair de votre sang. La seule possibilité de retomber sur ses pieds est de se ressourcer et trouver sa voie ou sa foi, une nouvelle direction. Loin des futilités du web.

Tout n’est pas si facile, tout ne tient qu’à un fil. Cette fragilité donne tout son intérêt à ma modeste vie.

Pokémon center

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Mercredi dernier départ en troupe sur Paris direction le pokemon center. Le groupe est composé d’une amie, de son fiston de 6 ans, miss Bobig et moi même. Pour la petite histoire, j’ai découvert pokémon dés sa première sortie européenne. Mon fiston au début dubitatif est vite devenu accro et truc amusant il a appris à lire grâce à ce jeu. Durant toutes ces années, mes deux gosses ont eu toutes les versions de pokemon. Bref, ce jeu a accompagné leurs enfances…

Après une heure d’attente et l’envie de tuer des gamins hsytériques derrière nous, on a pu enfin accéder au centre pokémon. Tous les ages sont représentés. De 7 à 60 berges. les peluches sont craquantes (j’en ai acheté trois). Voir les différents joueurs s’affronter via leurs consoles avec un bel esprit de compet’ était super sympa à voir. Miss Bobig dans son incroyable gentillesse a téléchargé le Pokémon rare proposé par le centre sur plusieurs cartouches (message privé : n’échange pas ton pokémon rare Ilan !!). On est ensuite descendu dans la galerie d’art qui regroupe illustrations et vidéos des jeux. L’émotion nostalgique de ma fille devant ses premiers jeux et le visage interloqué de mon amie qui ne connaissait pas du tout ce milieu m’ont fait un bien fou. On réalise bien vite que le jeu video est devenu un pan de la culture populaire. limite je trépignais de ne plus avoir de nintendo DS !!
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Le lieu est un peu petit. Le contenu léger mais suffisant pour satisfaire les plus grands fans. On a eu le plaisir de croiser une fille déguisée en dresseuse (waouh !) . bref une bonne visite de geeks !
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Mon ami Louis Jouvet

j’avais déjà parlé de l’influence de mon grand père paternel que je n’ai pourtant pas connu. Sur le mur d’un couloir chez mes parents, il y a une vieille photo encadrée de l’acteur Louis Jouvet (pour les plus jeunes cliquez ici). Mon grand père peintre et décorateur avait donc croisé le chemin de ce fameux comédien.

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En regardant l’image plus près il y a cette dédicace…

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En regardant la date, on peut supposer que mon grand père a participé à la première d’Ondine de jean Giraudoux. Émotion. Pour l’anecdote, pendant la guerre, Louis Jouvet n’hésitait pas à aider financièrement les membres de « la tribu » de l’Athénée partis dans le sud de la France, dont mon grand père faisait partie.

ps : références à Henri Marie dans le livre « Louis Jouvet et le théâtre de l’Athénée » de Denis Rolland.

Les codes

6h30. je sors de chez moi. je tape le code pour ouvrir le grand portail. Trajet en voiture de 15 minutes, avant d’aller au boulot, je passe voir mes parents. Première porte pour rentrer dans la copropriété, un code. j’arrive en bas de l’immeuble, un code.

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En sortant , j’ai besoin d’argent liquide, guichet automatique…code.je fonce au bureau, arrivé au parking je passe mon badge, je monte au deuxième étage, mon ordinateur est déjà allumé prêt à recevoir le code pour ouvrir la session. je dois vérifier les bases de données, code pour lancer l’application intranet. Il est 7h25, j’ai déjà tapé six codes d’identification et la journée est à peine commencée !!

Au concert de Justin Timberlake

Avec miss Bobig, on se lance dans une série de concerts.  Hier soir, on a attaqué en force avec le show de Justin Timberlake. En première partie, quand on découvre le nom du DJ avec ma fille on a un sourire moqueur : DJ Freestyle Steve. c’est quoi ce nom…pourquoi pas Dj Jean claude..On arrive dans la fosse et là, on découvre un DJ de folie, le type balance du bon son et chauffe le stade de France au fer rouge ! ce mec est super bon et après information sur le web, c’est une véritable pointure qui a collaboré avec Timbaland ou Missy Elliot. Bref, honte sur nous pour avoir été moqueur. Pour une fois, la première partie était de qualité.

21h. Justin débarque sur scène. Smoking et mise en scène des années 1920. Le big band envoie la patate et c’est très bon. Petit clin d’oeil au Rat pack, le chanteur est un vrai showman qui arrive à booster la foule pourtant frigorifiée par une pluie battante.

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Avec miss bobig, on était sur la pelouse, un peu frustrés d’être aussi éloignés de la scène, mais le show a permis de rendre accessible le chanteur aux pauvres des fosses avec une passerelle qui flotte au dessus du public et permet de voir Justin Timberlake à quelques mètres. Super bien vu ! une reprise d’Elvis Presley (bonne idée) et une version de »human nature » dont Michael Jackson lui même n’aurait pas à rougir.

Bref un bon concert dont je suis sorti avec le sourire aux lèvres et en moon-walkant jusqu’à la maison. prochain show : Kylie Minogue, pas sûr que cela soit aussi bon.

Ma gueule de passeport

Je suis un garçon obéissant.  Les consignes pour les photos d’identité de passeport sont précises :  » Le sujet doit fixer l’objectif. Il doit adopter une expression neutre et avoir la bouche fermée. » Voici le résutat.

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Je ne vous cache pas qu’à la vue de cette image, j’ai plongé dans une profonde dépression. J’ai une tronche de sociopathe avec maladie de peau.

Pire, en donnant mes documents à la mairie, j’ai égaré l’enveloppe qui contenait ces photomatons. Quelque part dans ma ville, une personne a trouvé ma tronche. je l’imagine rigoler ou tout simplement avoir peur.