Putain fais chier merde…

C’est par ces quelques injures que j’ai commencé ma performance sur « angry men ». Marrant car au début de la vidéo, je donne l’impression de me marrer..je n’étais encore rentré dans la vraie phase colérique. En me regardant sur l’écran, je constate un truc assez désolant. Quand je joue la colère, j’ai une tête cartoonesque. Très flippant.

Anecdote à 11’15, je fais un petit clin d’oeil à miss Bobig en balançant notre petite phrase du moment « Pitou ! Pitou ! » (ne me demandez pas d’explications, l’anecdote est trop longue à raconter).

Les lyrics de Booba

En compagnie de Miss Bobig, zappette à la main, on surfe de chaine en chaine. Paf ! on tombe sur le clip de Booba « Killer ». Comme d’hab’, mes oreilles vieillissantes ont du mal avec le flow de Booba. je tends les tympans au maximum…

Soudain crise de fou rire avec miss Bobig, on arrive à capter une phrase très forte :

« Ferme un peu ta gueule, va me faire un steak frites »

Comment vous expliquer ? On s’est littéralement pissé dessus (il nous en faut pas beaucoup…). Et les jours suivants, dés qu’un membre de la famille nous faisait une réflexion, on lui balançait la répartie qui tue « Va me faire un steak frites… ». Effet garanti. Blague à part, la curiosité aiguisée, je me suis mis à la recherche des paroles et ce n’est pas aussi mauvais que je le pensais. On ne peut qu’avoir du respect  pour un rappeur  qui balance Philipp Drummond dans ses lyrics…

« J’ai fait des trucs sombres, limite immondes, Personne marche du même pas, demande à Philip Drummond »

ps : je suis très amoureux de la jeune fille du clip.

Branlette de cerveau

Si je devais trier parmi mes nombreux défauts hormis la poltronnerie, j’ai la terrible particularité de me branler le cerveau pour des absurdités. L’exemple le plus frappant concerne l’art. Il n’y a pas un jour où je m’interroge sur quelles directions prendre. Le problème est que cela a des conséquences sur mon entourage.

Tous les jours, je pose les mêmes questions à madame ou miss Bobig.

– A ton avis je fais un seul blog ou plusieurs ?
– Fais ce que tu sens chéri

– Miss Bobig ?
– Oui papa ?
– A ton avis je continue mon blog « less is easier » ou je fais autre chose
– Papa je m’en fous un peu mais tu devrais te concentrer sur un seul site…

Le comble quand on se branle le cerveau est que l’on fait le contraire de ce que l’entourage nous conseille. Depuis deux ans, je me disperse sur différents sites au lieu de me concentrer sur ce que je fais de mieux : du Bobig.
J’ai donc décidé de profiter de ma semaine de vacances pour mettre de l’ordre sur Bobig.fr en le transformant en un portfolio plus clair et en intégrant les artisteries pondues ailleurs (normal madame Bobig m’a conseillé le contraire hier soir). C’est parti mon kiki…

ps : bien entendu d’ici quelques jours je risque de changer d’avis. La vie d’un branleur de cerveau est un enfer.

Je suis en colère – épisode deux

Angry men – suite et fin. Je commence d’abord par l’anecdote croustillante. Aujourd’hui j’avais oublié que j’accueillais un professeur à domicile pour bobig junior. Comme hasard, il est venu pile poil 10 minutes avant la performance. je lui ai donc expliqué qu’il ne fallait pas avoir peur mais qu’à 19 heures, j’allais hurler comme un porc pour un happening en ligne. Il m’a jeté une regard intrigué.

18h55, j’avoue ne pas être à l’aise. Sur quel sujet vais je pouvoir me mettre en colère ? la politique ? les cons au boulot ou d’ailleurs ? Je lance l’interface. La performance est lancée dans 10 secondes…

La sale impression de me lancer sur une scène de théâtre…c’est parti ! après deux secondes d’hésitation je me lance dans une engueulade contre miss bobig qui m’a rapporté une sale note en sciences physiques. Je postillonne, je cherche mes mots, je gueule ! Insultes, tout y passe…je déchire une feuille qui symbolise son devoir loupé… je finis par croire que ma fille a vraiment apporté des mauvaises notes. Derrière l’écran, elle me regarde avec un sourire figé. Je continue à exploiter le filon…je balance un peu sur mon boulot qui me fait de plus en plus chier ! je balance des vannes « TU VEUX ETRE UNE ARTISTE ?!!!!! MAIS CA NE SERT A RIEN UNE ARTISTE !! » ça me défoule…je continue à hurler quand mon regard est attiré par la zone de discussion « stop c’est fini ».

Les 12 minutes me faisaient peur mais je ne les ai pas senti passé…étrange sensation…Egoistement, je n’ai pas pris le temps de regarder les autres colères…juste un des participants qui se badigeonnait de peinture rouge « de colère » (il m’a d’ailleurs donné envie de faire des spaghettis à la bolognaise)

j’éteins l’ordinateur. je descends voir le professeur. Il a fini son cours. Je lui explique l’happening avec plus de précisions. Il m’écoute poliment mais s’en tape royalement. Je l’accompagne vers la sortie. En rentrant dans la maison, le silence et la sensation de calme m’envahit… et si la colère était ma thérapie ?

Je suis en colère

Demain 19 heures, je participe à une performance en ligne d’Annie Abrahams : Angry men.

L’objectif est simple. Pendant 12 minutes, avec d’autres participants, je vais exprimer ma colère. Je pense que cela va me faire un bien fou…Aujourd’hui on a fait les premiers essais techniques.

Concentré, je fixe l’écran afin de peaufiner les derniers réglages de son. Je suis d’accord avec vous, j’ai l’air d’une quiche avec ce casque sur les oreilles.

Après plusieurs tests, je constate avec tristesse que ma voix ressemble à celle de Donald Duck. Je me suis donc servi une rasade de whisky bon marché pour noyer ma peine…

C’est un vrai plaisir de participer à cette performance…j’ai hâte d’être à demain…

Petite anecdote, il y a quelques années, j’ai envoyé une artisterie à Annie Abrahams, toujours émouvant de redécouvrir mes aban(dons)

Photographies par Miss bobig

Mode pause

Je suis en vacances depuis une semaine. je m’étais programmé pour pondre moultes artisteries et puis rien…je me suis mis en mode pause.

J’ai maté des séries en boucle, jouer à « World of warcraft » (j’y reviendrai dans un autre article). bref, je n’ai rien fait mais c’était très productif. Des petites idées ont émergé, des oeuvres sont en préparation dans ma boite crânienne. Dés que j’appuie sur le bouton « Play », tous les projets vont se concrétiser…

Le choc

La journée commençait parfaitement. Malgré le froid, j’étais plein d’energie pour me donner à fond au travail. Après lecture de mon horospcope, le bonheur de cette journée se confirmait. Quand soudain !!! le choc !

Chevènement annonce le retrait de sa candidature à la présidentielle !! Je ne m’y attendais pas du tout. Il était si bien parti, au top dans les sondages. Maintenant une seule question subsiste : y a t-il le moindre intérêt à voter pour les prochaines élections présidentielles ?

Perdre du temps

Je suis le champion de la perte de temps. Alors que mon petit coin d’atelier est préparé pour pondre des œuvres. Je me suis lancé bêtement dans la création d’un portfolio. Inutilement.

Une internaute m’avait fait remarqué qu’elle était perdue sur mon site. Trop influençable, depuis deux semaines, je me suis mis à chercher un thème convenant à la présentation des mes travaux puis à créer une base de données, pour finalement réaliser que mon portfolio est déjà existant. Ici. là haut, dans le menu. Je vais un peu nettoyer et ajouter certaines catégories pour que l’accès aux artisteries soit plus clair.
Pendant ce temps là, j’ai rien foutu.

Se tirer sur la nouille

C’est le genre de titre poétique qui me plait. Il y a quelques mois, je vous parlais des bienfaits de la masturbation et de l’acte sexuel pour notre santé. Ce matin, j’ai découvert un vieil article qui nous révèle que la masturbation sur le lieu de travail est à la mode.

je copie colle l’information :

Pour se faire plaisir et évacuer le stress au travail, certains ont trouvé la solution: la masturbation. Selon une enquête menée par Ifop, menée en 2010, la masturbation serait très appréciée au boulot.

J’apprécie vraiment ces news car elles permettent d’avoir des arguments imparables pour se tirer sur la nouille. Je répliquais déjà en septembre à madame Bobig que je me soignais en me masturbant. Je peux désormais dire à mes collègues que je vais en pause pour évacuer mon stress aux toilettes.