Trois ans. Presque 2500 kilomètres sous les pieds. C’est la première fois de ma vie que je poursuis une activité sportive aussi longtemps. Le Running
Niveau matos, j’ai aussi évolué. J’ai donc une montre avec GPS et fréquence cardiaque. Niveau application, j’utilise principalement Runkeeper et j’ai découvert récemment fréquence running. Des entrainements adaptés en fonction des objectifs. Pour les chaussures, j’ai changé mes habitudes. J’ai testé la marque Kalenji. Moins onéreuse et de très bonne qualité. Claquer plus de 100 euros dans une paire de pompes peut vite devenir un gouffre.
L’année dernière, je n’avais pas pu faire mon marathon personnel à cause d’une terrible épreuve. Cette année, je vais essayer de franchir l’étape des 42 km. Pour passer un cap…et toujours essayer d’aller plus loin.
je n’ai rien pondu depuis février 2019 ! Je gère ce petit carnet depuis 2003, j’avais sans doute besoin d’une petite pause bloguesque pour éviter la lassitude. Ces dernières années ont été agitées par des polémiques issues des réseaux sociaux. Pour m’aider à y voir plus clair, j’ai ressenti le besoin de balancer des articles pour me souvenir de tels ou tels déboires sur twitter. je n’en ressens plus le besoin. ces histoires sont maintenant du passé et il est temps de revenir à mes principes de base. Des chroniques de ma vie ordinaire, mes reniflages du web, mes coups de cœur…etc..
Avant 1990, je m’appelais Eric. J’habitais encore dans le quartier de la Boissière , à Noisy le sec. Avec mon appareil photo acheté grâce à un job d’été, je bidouillais des images avec de la peinture. Je les faisais ensuite développer en poster 50 x 70 cm. Le resultat flattait l’œil. Avec le recul, cela ressemblait à du pauvre Andy Warhol mais à cette époque, je me considérais comme le nouveau Picasso. Je continuais donc sur cette voie, pensant révolutionner l’art contemporain.
En 1990, après un échec en histoire de l’art, je me retrouve embarqué au service militaire. Direction l’Allemagne. je ne vais pas trop insister en faisant le vieux vétéran mais l’armée a été très formatrice pour moi. J’ai appris à me bourrer la gueule à vitesse grand V et j’ai pu avoir la confirmation que les militaires étaient des cons.
Le seul point positif : la naissance de Bobig. Un surnom artistique m’a toujours manqué. Sans doute, l’influence des tagueurs que je fréquentais pendant les années lycée. Je partais rarement en permission car j’ai très vite été dans le collimateur de la hiérarchie. Un vendredi, je peux enfin faire mon sac et prendre le train direction Paris. Au bout d’une heure de trajet, le train ralentit sans explication et stoppe dans la gare de Neustadt-Böbig
Mon année de langue allemande ne me sert à rien. J’ignore quand le train va repartir. Avec mes camarades, je commence à délirer sur le mot « Böbig ». je hurle le nom de cette station dans les compartiments. Bref je fais le con.
Pendant mon week-end, j’ai sorti crayon et stylo pour créer un personnage de bande dessinée : Le capitaine Böbig.
En revenant dans la caserne, j’ai partagé les aventures de ce militaire bas du front. Le succès était tel que les lecteurs ont fini par m’appeler comme mon personnage. Au bout de quelques mois, j’ai été viré à cause de mon comportement. On m’a fait partir comme un malpropre dans une caserne disciplinaire. J’ai encore le souvenir d’entendre le nom de Böbig hurlé de la part de mon petit fan club, attristé par mon départ. C’était décidé, je signerai mes artisteries avec Böbig. Au fur et à mesure des années, les deux points au-dessus de la voyelle O ont disparu. De nombreuses artisteries sont signés de ce sobriquet.
Cela fait maintenant 28 ans que j’utilise ce surnom. Le temps passe à une vitesse folle.
Chaque début d’année, je vis ce petit dilemme. Est ce que je demande l’identité de la personne qui m’envoie un vœu ou est ce que je réponds comme si c’était un ami de trente ans ?
Cher inconnu, moi non plus je ne t’oublie pas car chaque année, à la même date, nos chemins se rencontrent via ce sms. Je te souhaite le meilleur, à l’année prochaine !!!
2010…2011…2012…2013…2014…2016…2017… 2018…je me suis enfin débarrassé de cette putain d’année. C’est le petit moment pour prendre des bonnes résolutions. Assis confortablement sur mon siège, je me lance…
2019. je ne ferai pas une grande liste car mon objectif est tout simple. Je vais déguster chaque jour, chaque heure, chaque minute de ma vie ordinaire. Prendre mon temps pour créer des peintures avec mon nouveau projet, continuer à pondre des artisteries sur le blog officiel et retrouver le plaisir de créer , de partager, d’aimer et de vivre tout simplement.
Adolescent, je me foutais de la gueule de ceux qui écoutaient du hard rock. Je les trouvais bourrin avec leur look cheveux longs gras et veste en jean.
2018. je me lance dans la découverte de cette musique. Avec l’aide de cette discographie en ligne , cela fait deux mois que j’écoute de la batterie qui claque et des riffs bien lourds. J’avoue que dés le réveil, ça donne la patate et je comprends mieux l’interêt de ce genre musical quand on est adolescent : bien se réveiller pour les cours au bahut.
Pour mon écoute, je n’ai pas encore dépassé l’année 1985. Voici les premiers groupes que mes fragiles tympans apprécient.
Les plus puristes me diront que ce n’est pas du hard rock…cette liste concerne surtout les ancêtres du gros son lourd. Comme je le précisais plus haut dans l’article, je progresse lentement par année.
je me rappellerai de cet été, comme le pire de ma vie. J’ai traversé trois mois d’épreuve. J’ignore encore comment j’ai pu tenir le coup. J’ai été confronté à un choc. Un de mes gosses est tombé gravement malade. Milieu du mois de Juin. Une saloperie de bactérie s’est nichée sur la valve du cœur de mon fils. Elle a causé pas mal de dégâts. Un AVC , deux anévrismes et une opération à cœur ouvert.
J’ai vécu trois mois de montagnes russes émotionnelles, croyant perdre mon gosse toutes les semaines. J’ai pleuré, beaucoup…j’ai prié..j’ai été en colère…je me suis accroché. J’ai traversé un flot d’émotions comme rarement. Depuis la semaine dernière, Bobig junior est à la maison. Aujourd’hui, j’évacue toute cette tension en crachant ses lignes sur ce blog que je tiens depuis si longtemps. Il est vivant. Plus de paralysie. Il recouvre de plus en plus de force. Le bout du tunnel n’est pas loin même si j’ai toujours cette angoisse. Quand je repense à cette date du 14 juin où cette merde a commencé, je suis pris de vertige.
La naissance de mes mouflets m’avaient déjà transformé. Ce terrible coup dur m’a bousillé moralement et physiquement. Mon corps a traduit ma peur en douleurs..épaules, dos en compote. Le moral en a pris un sacré coup. En cinquante berges, j’ai vécu des trucs terribles mais jamais aussi violent. je ne suis plus le même. Définitivement.
Pour mon fiston, c’est une victoire. Il a traversé cette épreuve avec un immense courage. Je veux qu’il prenne conscience de sa force, de sa soif de vivre…je l’admire.
Maintenant je vais parler du personnel médical. Mes larmes montent. je tiens à rendre hommage à toutes et tous. La fondation Rotschild qui a sauvé mon fils alors qu’il était dans un état qui laissait présager le pire. Pour leur faire des dons c’est ici.
Le personnel de l’hôpital Saint Antoine. je n’ai pas de mots pour décrire leur gentillesse et leur soutien avec aussi peu de moyens. Toute ma vie, je me souviendrais de cette infirmière qui nous a donné des photocopies d’exercices de rééducation à cause d’une pénurie de kyné. Une autre qui m’a soutenu quand j’étais pétrifié avant le bilan d’une neurologue. leurs sourires malgré la difficulté de leurs métiers a été une des plus grandes leçons de courage que j’ai reçu. je n’ai qu’un truc à vous dire. Je vous aime d’avoir aidé mon fils à traversé ces trois longs mois.
Neurologue, cardiologue et chirurgien de la Salpêtrière…merci d’avoir trouvé la solution pour soigner mon enfant. Il y a eu des grands moments de doute mais le résultat est là.
je vais appuyer sur le bouton « publier » et reprendre le cours de ma vie. A la fin du mois, je vais avoir 50 ans et j’ai reçu le plus beau des cadeaux. Mon fils est vivant.
Vétéran du jeu « World of Warcraft » j’ai longtemps trainer ma bosse sur des territoires dangereux. J’ai débuté il y a de longues années (2004) en incarnant un guerrier nommé Choubarh (original non ? )…
Puis est venu le temps de la chasse, avec pollock le hunter Tauren..j’ai parcouru de nombreux donjons avec lui et réussit de nombreux hauts faits.
Pour la prochaine extension « battle for Azeroth », de nouvelles aventures se présentent et c’est avec Bobig mon moine Pandaren que je vais affronter de nouveaux dangers…de temps en temps je ferai une petite chronique de ces événements ici…C’est parti pour de nouvelles aventures !!!
Depuis début Juin, je traverse une zone qui me fait l’effet de montagnes russes. Des personnes proches traversent des épreuves. j’éprouve la frustration d’être en mode spectateur. Ne rien pouvoir faire. Compter les jours en priant que tout se passe bien. Pour décrire cette période, je dirai simplement que c’est la merde.
Pour réussir à résister à ces ondes négatives, depuis l’age de 10 ans, j’ai toujours la même méthode : l’Art. Je me plonge dans la créativité. Photographie, Peinture, video, sons…tout y passe. L’art et la vie confondus. Cela me donne l’énergie pour vaincre ces épreuves de la vie sans trop de degats.
Pour voir ces nouveautés, il suffit d’aller sur ce nouveau site : Bobig 5.0 ( le 5.0 faisant finement référence à mes 50 berges qui approchent)