Dans la vie, certaines situations font comprendre que nous ne sommes pas des héros. Cela m’est arrivé jeudi 2 janvier 2014. Journée prévue pour le parc Disney. J’accompagnais miss Bobig et deux de ses copines. Une amie et son fils de 5 ans nous ont rejoint. L’organisation était simple. Je laissais les trois adolescentes faire les attractions périlleuses et je restais avec mon amie. Je n’aime pas les sensations fortes et je me disais dans mon for intérieur que je ne courais aucun risque avec le garçon de 5 ans. A moi les activités les plus cool pépères du parc.
le petit garçon de 5 ans m’épate en saisissant la carte et en pointant du doigt notre destination : le Crush’s Coaster ! on arrive pour faire 60 minutes de queue. J’observe la moyenne d’age. Beaucoup de kids. La taille minimal pour participer est de 1 m 07. Tout va bien. c’est une attraction qui ne pète pas haut.
Deux andouilles souriantes dans l’attraction qui m’a fait presque mourir.
On arrive enfin au départ. je regarde mon amie et son enfant s’asseoir. je pose mon sac à mes pieds et…nous voilà lancés. Ma première pensée a été de me dire « Bordel de merde ce n’est pas si lent que ça… », ma deuxième pensée a été « arrrrrghhhhhh noooonnn hiiiii veux que ça s’arrête… »….je n’ai pas eu de troisième pensée car l’attraction finie, je suis sorti livide. Premier réflexe : regarder mes compagnons de route…
« alors bobig tu as trouvé ça comment ? »
– heu…
– mon fils a eu un peu peur mais il a été courageux.
je regarde le gamin. il a un large sourire. je fixe sa maman, rien, elle est fraîche et aussi souriante. Pendant cet instant précis, au lieu de chercher une belle répartie, je me concentrais pour remettre mon estomac en place. J’ai vaguement bredouillé un « oui elle est pas mal cette attraction ». Puis j’ai profité du vent pour m’aérer les esprits.
Je suis foutu. Même les manèges pour des gosses de cinq ans me retournent les sens !!