Le premier contact avec David Bowie date de 1980 avec le titre « ashes to ashes ». j’ai 12 ans. je prends une grosse claque musicale et visuelle. le clip vidéo était bizarre. Cela me fascinait autant que cela m’effrayait. Le personnage pendu aux murs avec des tuyaux est encore inscrit dans ma mémoire. premier achat d’album vinyl pour mon tourne-disque que l’on m’avait acheté pour ma communion.
je retrouve l’artiste trois ans plus tard avec « china girl ». Une belle histoire d’amour. Le garçon romantique de quinze ans est tout de suite touché.
1983, c’est donc l’année de « let’s dance » du bon son…nile Rodgers à la production assure un son funk qui m’a vrillé les tympans pendant plusieurs semaines..
Dans les années 80, j’ai eu une grande période de lectures de Yukio Mishima. Le japon et cet écrivain excessif parlait à l’adolescent que j’étais. Le film Furyo de Nagisa Oshima allait dans cet excès. Ce film m’a marqué. Ci dessous la scène du baiser. Troublant.
https://www.youtube.com/watch?v=AALrrgEOlvU
Ensuite, j’ai perdu de vue un peu l’artiste. Prince est passé par là..pourtant un titre de l’album « never let me down » day in day out a tourné dans mon walkman.
Les années se suivent…j’ai lâché le pop-rock de David Bowie pour le rap. Je ne me reconnais plus trop dans sa musique. Je retrouve l’artiste en 1993, avec le titre « jump » inspiré de l’histoire de son demi-frère schizophrène Terry, qui s’est suicidé en 1985.
Je vous ai donné les titres qui ont traversé mon enfance et adolescence mais d’autres m’ont aussi touché …« blue jean » , « loving the alien »…j’ai bien entendu fait des incursions dans le passé avant les années 80, découvert Iggy pop, space oddity…une grosse claque.
Plus tard , à la fin des années 90, l’avant gardisme de David Bowie concernant internet et le droit d’auteurs me prouvait une fois de plus le génie du bonhomme. Il est l’un de ceux qui m’a ouvert les yeux sur énormément de choses, me rendant curieux et ouvert d’esprit.
Bref, comme Michael Jackson, cet artiste est une référence et sa mort est un petit bout de mon adolescence qui se barre.