De Brancusi à Dan Flavin

1928.
Le sculpteur Brancusi intente un procès aux douanes américaines pour faire reconnaître le statut d’œuvre d’art à la sculpture ci dessous, intitulée « Oiseau ».
Pour l’artiste, il s’agissait de prouver que sa sculpture, lourdement taxée à l’importation par la douane américaine, était finalement une œuvre d’art exonérée de droits de douane.
La victoire de l’artiste est devenu un cas d’école. Plus de détails sur ce lien.

2011.
« la Commission européenne, contre l’avis d’un tribunal britannique, considère que des œuvres de Dan Flavin (1933-1996) et Bill Viola (né en 1951), même si elles sont collectionnées par les plus grands musées du monde, ne sont pas de l’art. Au motif que les premières, composées de tubes fluorescents, et les secondes, des vidéos, donc projetées grâce à un lecteur adéquat et un écran de télévision, ne peuvent être assimilées par la nature des matériaux employés à de la sculpture. Elles doivent donc être taxées au taux plein de la TVA, soit en Grande Bretagne 20 %, et non au taux réduit (5 %) dont bénéficient les oeuvres d’art. » (copié/collé de l’article du Monde)

je ne rentrerai pas dans le débat stérile du pour ou contre l’art contemporain pour éviter les commentaires comme celui de lulu sur l’article du journal « le monde » (on dirait du Jean Pierre Pernaut) :

Très bonne décision. Brancusi c’était dans un autre contexte. Il n’y a aucune raison que les talibans de l’art contemporain puissent bénéficier de privilèges fiscaux.

Je veux juste partager mon bonheur de constater, qu’en 83 ans, l’immense territoire artistique n’a pas été exploré par tous. Les artistes ont encore beaucoup de pain sur la planche pour faire découvrir tous les facettes de l’art au plus grand nombre (y compris la commission européenne). Et ça c’est une putain de bonne nouvelle !

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