A 16 ans, on n’écoute pas son père. et pourtant, mon expérience de gamer aurait pu éviter l’achat de « Duke nukem forever » . Il faut dire qu’âgé d’un an en 1996, il voyait son papa jouer à « duke nukem 3D ». Mon premier FPS. Mes factures téléphoniques de l’époque peuvent témoigner de l’excès de jeu. Des heures durant j’améliorais ma pratique du « strafing » – petit copié collé pour les non initiés :
Le strafing est un mouvement latéral à la direction que regardez. Cette méthode est la meilleure façon d’éviter les projectiles ennemis, d’être le plus imprévisible possible et de pouvoir voir dans de multiple directions tout en vous déplaçant dans une même direction.
Peu de temps après, j’ai abandonné « Duke nukem 3D » pour « team fortress classic », « counter strike »…etc…en résumé, je kiffe les FPS !
La scène se déroule il y a quelques mois. Bobig junior revient du lycée :
– P’pa ! j’ai précommandé Duke Nukem Forever. ça va être de la bombe.
– Houla méfie toi fiston…toujours se méfier des suites. Tu devrais attendre les tests avant d’acheter ce jeu.
– T’es vraiment parano. J’ai vu les vidéos. Je vais m’éclater !
A mon avis, mon fils s’était fié à la preview parue sur le site « Jeuxvideo.com ». Cet article est un petit piège qui joue sur l’attente du joueur :
Cette grosse heure passée sur le multi de Duke Nukem Forever n’a fait que renforcer notre envie de mettre la main sur le titre. En dépit d’un aspect esthétique d’un autre âge et de mécaniques de gameplay ultra classiques, le jeu en impose par le fun immédiat qu’il procure. On court, on shoote, on se marre et on profite de l’ambiance grivoise du titre et des références que Gearbox a pris soin de disséminer partout. C’est à peu près tout ce qu’on attendait de ce come-back. On vous donne maintenant rendez-vous pour le test afin de voir si ce Duke Nukem est définitivement à la hauteur de ses ancêtres. Enfin, s’il finit par sortir bien entendu…
Achat du jeu le jour de la sortie. Au bout de quelques jours, l’enthousiasme a disparu. Le constat est simple : Duke Nukem Forever est une grosse daube !
Ma méfiance vis à vis des suites ne date pas d’hier. Plus précisément 1997, avec la sortie de « Destruction Derby 2 ». j’avais pris énormément de plaisir avec la première version de ce jeu de Stock-car. J’avais donc acheté la suite les yeux fermés pensant ressentir à nouveau les mêmes frissons.
Je lance le jeu et là…rien…un truc injouable. Les éditeurs de jeu sont là pour se faire des brouzoufs et comme au cinéma, rares sont les suites qui valent le coup (Team fortress 2 est une exception). Depuis cette arnaque, je ne me fie à aucune preview, je n’achète plus aucun jeu le jour de sa sortie. J’attends quelques semaines pour lire différents tests.
Bobig junior, si tu lis cet article, je te conseille de faire la même chose, ça évitera une dépense d’argent inutile et une grosse déception.