En septembre 2010, après une année de sport, j’avais décidé de faire une pause. L’envie de glandouiller au lieu de m’échiner sur des instruments de torture était ma principale motivation, mais quand on m’interrogeait sur cette arrêt d’activité sportive, je répondais d’un ton provocateur « je veux grossir »
Juillet 2011. Petit barbecue avec oncles et tantes. Tonton Daniel s’approche de moi, m’observe, puis tout en me tapotant sur l’épaule, me balance « ben dis donc tu as graissé toi ! ». Merdouille, ce qui était une boutade en 2010 est devenu une réalité.
Plusieurs indices auraient pu m’alerter mais je me mentais à moi même : pantalon trop serré, t-shirts soudainement devenus hyper moulants (mais dans le genre pas sexy avec bourrelets apparents).
Deux choix sont possibles : Je continue sur cette voie pour ressembler à Orson Wells ou Marlon Brando période fin de carrière ou je bouge mon corps et je ne me gave plus comme une oie. La décision n’est pas si facile à prendre. La prise de poids peut me donner une stature à la Don Corleone. Si ma silhouette devient imposante, bobig junior n’osera peut être plus me plonger son index sur mon petit ventre proéminent avec un sourire moqueur. Les plus perspicaces me diront que si son doigt rencontre des abdos en acier trempé, le fiston peut changer d’attitude. Bon, je réfléchis à tout ça. En attendant, je vais aller me chercher 200 grammes de chouquettes.