Je ne suis pas journaliste. Cet espace d’expression me permet d’aborder toutes sortes de sujets triviaux et d’affirmer mes opinions sans la nécessité d’être objectif. Je n’aime pas Fadela Amara.
J’ai tout de suite eu de gros doutes quand elle est arrivé dans le gouvernement de droite de Nicolas Sarkozy. Je précise bien gouvernement de droite, car depuis son éviction elle le décrit comme un gouvernement d’ouverture. Foutaises.
Dés le départ, son style était insupportable. Je ne demandais pas à une secrétaire d’État chargée de la Politique de la Ville, de parler comme un kéké de banlieue et d’avoir un franc parler. Je voulais un ministre enfin efficace sans effet d’annonce. Au lieu de cela, on a eu une secrétaire d’état qui a servi de caution en sur-réagissant sur les différents propositions de lois sarkozystes.
Sur les amendements concernant les fichiers ADN pour l’immigration, elle balance très sobre « c’est dégueulasse ». Dans une cage d’escalier d’immeuble, coiffé d’une capuche, on s’y croirait. Une fois de plus, politique spectacle pour les banlieues. A chaque gouvernement, un tour des quartiers pour la communication, un joli paravent qui continue à cacher la misère galopante. Les forts en gueule, on les place toujours au ministère de la ville – remember Bernard Tapie placé par la gauche. Bilan : Du vent. Le langage « djeunz » de Fadela Amara remplaçait uniquement le « sévèrement burné » Bernard Tapie. Un exemple :
« Je vous le dis très cash, maintenant il faut agir. Il est hors de question qu’on continue à se la raconter sur la question des banlieues.Il y a une mesure qui est résumée par un concept, c’est tout simplement tolérance zéro pour la glandouille, faut absolument faire en sorte que dans les quartiers tous les jeunes de 16 à 25 aient une situation, c’est-à-dire qu’il ne faut pas qu’ils traînent et s’emmerdent dans les cités en bas des cages d’escalier, avec toutes les conséquences que ça a. »
Hum.On résume la pensée : Cité = glandouille. Une secrétaire d’État chargée de la Politique de la Ville qui balance un tel cliché sur la banlieue, j’ai tout de suite réalisé que c’était foutu. Inutile de faire un grand article sur le bilan de son action gouvernementale, il suffit de copier/coller une vidéo qui date de 2007 dans laquelle elle affiche sa volonté pour son plan banlieue à un jeune dubitatif.
Nous sommes en 2010. La seule nouveauté est la nomination d’un nouveau ministre de la ville. Être du 93 est toujours un handicap. On est catalogué pour les études ou pour la recherche d’un emploi.
Je n’ai pas aimé Fadela Amara.