Le rendez vous était pris depuis deux jours. Hier à 17 heures, je me faisais couper les cheveux. D’habitude, c’est Céline qui s’occupe de moi mais aujourd’hui je suis tombé sur sa remplaçante Sophie. Une jeune et jolie brune aux yeux bleus.
Je me positionne sur le siège, je retire mes lunettes. Elle me demande ce que je souhaite : « coupe courte, bien dégagée…genre je retourne faire la guerre en Irak ». J’esquisse un sourire. elle non. le combat est engagé. La coiffeuse remplaçante est une gamine pleine de caractère qui n’aime pas mon humour. ou peut être qu’elle n’a pas compris ?
Bilan : c’est elle qui a gagné au moment de désépaissir mes cheveux. J’ai voulu faire le fier. mais mon cuir chevelu a morflé, mes petits yeux piquaient, retenant des petites larmes.
– ça va monsieur ?
Déjà en 2009, j’avais gagné le prix de lâcheté dans un salon de coiffure. En 2012, rien ne change.
Dans la vie rêvée de Bobig, je répondais ça : non mais tu es conne ou quoi ? tu m’arraches le cuir chevelu et tu me demandes si ça va ? pauvre andouille !!
Dans la réalité, la réponse est légèrement différente :
– oui pas de soucis. j’ai uniquement pris un cheveu dans l’œil…
Ma relation avec les salons de coiffure est un enfer.