Avec mon travail, je n’ai aucune possibilité de me faire déborder par mon ego. Mes collègues ont toujours les bons mots pour me faire atterrir. Dernier dialogue en date :
Ma collègue : j’ai regardé ton site bobig.fr, il n’y a rien dessus. ..
Moi : bah si il y a mon art
Ma collègue : ha bon
[Silence gêné]
La compréhension, l’appréciation d’ un art nécessite temps et inspiration par celui qui le contemple.
Ladite collègue a dû regarder ton site entre 2 bouchées de riz….
Grâce à tes explications sur ta démarche, elle prend presque plaisir à étendre son linge et avoir un regard contemplatif sur son banal drap caressé par le souffle du vent….
Conclusion. .ce que l’on croit être rien cache des valeurs secrètes. Il nous faut prendre le temps de regarder. .de s’arrêter, d’admirer…scenes et objets pour au final pouvoir se dire. ..la vie est belle… même devant Saturne (violette comme la fleur)…harmonie (dont l’alignement et les couleurs des icônes rappellent presque les touches d’un instrument de légende qu’est le xylophone. ..).
Et bien d’autres. …
SR
Pourtant la remarque de cette collègue m’a bien plu. quand il n’y a rien, c’est déjà beaucoup 🙂