Je surfe sur les news et je tombe sur ce titre du Figaro sur les Eagles of Death metal.
Plus les jours passent, plus mon ton se durcit. Depuis plus d’un an, il faut bien dire que j’en ai plein le cul des symboles à la con. On a eu Charlie qu’on a sacralisé comme des crétins. On a maintenant ce groupe qui fait de la bonne musique mais qui me casse les roupettes. Non, monsieur le Figaro, le groupe Eagles of death metal n’a pas ému toute la France. Il a ému le milieu bobo parisien qui s’est une fois de plus regardé le nombril.
Je ne remets pas en question la douleur des rescapés et leur volonté de passer à autre chose, mais entendons nous bien, lire le figaro être ému d’un concert de rock bien gras alors qu’à longueur de temps, les lecteurs crachent sur le rock et la rap. Il y a de quoi rigoler et se dire qu’on vit une époque formidable.