j’avais déjà abordé ce sujet rapidement en octobre 2012. A cette époque c’était Jean François Copé qui abordait ce sujet. On est en 2018 et re-belote le thème est à nouveau en ligne de mire.
ce qui n’a pas changé par rapport à 2012 :
Oui le racisme anti-blanc existe. mais trouver de la discrimination anti-blanc est une autre paire de manches. Il sera toujours moins facile pour un noir ou un arabe de trouver un logement en France. idem pour l’emploi et d’autres situations (contrôle policier…etc…)
Ce qui a changé en 2018 :
En 2012, Jean François Copé était un tantinet isolé en abordant ce sujet pour flirter avec le FN.
L’ambiance n’est plus à la légèreté. Le discours d’extrême droite est de plus en plus présent dans les médias. Eric Zemmour débite des conneries réactionnaires sans aucun contradicteur. Une libraire d’extrême droite a pignon sur rue dans le quartier latin. Des nouveaux chroniqueurs répandent des idées ultra-conservatrices dans les médias (charlotte d’Ornellas, pascal Praud, Charles Consigny..)
Mieux, ce discours qui tend à exclure l’autre n’est plus l’apanage de la droite mais se retrouve aussi à gauche et on ne se surprend plus à voir qu’une polémique en 2018 ( un obscur rappeur veut pendre les blancs dans un de ces titres) fasse réagir d’une seule voix les équipes de Laurent Bouvet ou de Marine Le Pen.
Ce discours sur le racisme anti-blancs qui a duré plusieurs jours avec polémiques et débats houleux en boucle prouve une seule chose : Nous traversons une crise terrible à travers laquelle certains n’hésitent pas à aller dans le caniveau. Nous vivons une époque formidable où au lieu de lutter contre la crise et trouver des solutions , la classe politique de gauche comme de droite adopte le même discours facho que Marine Le Pen espérant siphonnner des voix au FN/RN. Pathétique.