Dès la rentrée 2007, plusieurs maires avaient émis le souhait de pouvoir équiper leurs policiers municipaux de tasers. Après la mise en place par la ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, d’un groupe de travail sur le sujet, dont les conclusions ont été remises en mai dernier, 11 villes en ont officiellement fait la demande.
Parmi elles figure la commune du Raincy, en Seine-Saint-Denis. Dirigée par l’ancien ministre RPR Eric Raoult, cette commune très résidentielle de 9000 habitants est bordée par celles, réputées plus difficiles, de Montfermeil et Clichy-sous-Bois et abrite la gare sensible du Raincy-Villemomble.
Déjà partiellement dotée depuis 2004 d’armes à feu et de flashballs, sa police municipale, bientôt forte de dix personnes, a récemment acquis deux Taser X26 et en a commandé deux autres.
« Nous n’attendons plus que les décrets pour que chaque patrouille en soit équipée, explique le maire. Le Taser n’est pas une arme de plus, c’est une arme intermédiaire pour certaines situations d’urgence. Lorsque vous avez un alcoolique violent qui refuse d’être interpellé, vous avez besoin d’une arme incapacitante mais non létale. Pas besoin de se retrouver avec une flaque de sang… »
C’est vrai, une tache de sang ne ferait pas propre dans cette belle ville du 93. Je fais partie des 9000 habitants. La moyenne d’age du Raincy est de 98 ans. A mon avis, la police municipale doit intervenir dans 80 % des cas dans le sauvetage du chat à sa mémé. Infliger une décharge d’environ 50 000 volts pour faire descendre un matou d’un arbre peut paraître excessif. L’idée d’Eric Raoult est simple : Les prochaines élections s’achètent à coup de taser