..ou plutôt de gros crétins machistes. Il y a un an ,j’avais remarqué la bêtise de certaines publicités pour les joueurs de jeux vidéos. Un article paru en aout 2013 dans Joystick donnait déjà l’alerte.
Nous sommes fin 2014 et l’on ne peut pas dire que la situation a progressé dans le bon sens. Anita Sarkeesian est une vidéo-blogueuse féministe américano-canadienne. Son erreur a été de réaliser une nouvelle série sur la représentation des femmes dans les jeux vidéo, baptisée Tropes vs. Women in Video Games.
Suite à sa dernière vidéo, cette femme a reçu menaces de mort, de viol…Un crétin a même eu la fameuse idée de pondre un jeu où l’objectif est de défigurer la jeune femme. Les menaces ont été tellement loin que la chroniqueuse a du alerter la police.
I’m safe. Authorities have been notified. Staying with friends tonight. I’m not giving up. But this harassment of women in tech must stop!
— Feminist Frequency (@femfreq) 27 Août 2014
Autre cas, celui de la une game-designeuse Zoé quinn, auteure du récent jeu indépendant Depression Quest, recevant quotidiennement des centaines de messages sexistes, insultants et particulièrement violents sur 4chan, Reddit ou encore Twitter à la suite d’un ex-boyfriend qui répand des rumeurs sur le réseau. Une peine amoureuse qui se transforme en croisade contre une femme. Les bras m’en tombent !!
Une fois de plus, ces crétins projettent une image négative du domaine du jeu vidéo. Les esprits doivent évoluer rapidement y compris chez les éditeurs de jeux vidéos. En montrant une image machiste de la femme , en ne permettant pas à toutes les communautés d’être représenté dans les logiciels ( Impossible à des personnages de même sexe de former une union dans le jeu Tomodachi Life), on formate une future génération de jeunes gamers à avoir des idées réactionnaires. Au secours !