L’expo Edward Hopper

Décision est prise de renifler l’art autour de moi. Madame Bobig a eu la fameuse idée de réserver les billets pour l’exposition d’Edward hoppper au grand palais.
Je pars avec un à priori énorme. Pour moi, c’est un illustrateur des éditions 10/18. Vous voyez le niveau !

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Direction le Grand palais. Trois grandes files d’attente. Nous avons rendez vous avec Edward à 15h. Le temps de percuter sur l’organisation et d’interroger les gardiens (mais où est la bonne file bordel de merde…), il est presque l’heure de rentrer. Nous sommes Lundi et la moyenne d’age est de 75 ans. Cette dernière information est importante pour la suite de la visite.

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Dés le premier couloir, on a des difficultés pour voir les textes de présentation. Une foule compacte squatte la première salle. Je bougonne et j’ai la triste sensation d’être dans le métro République à l’heure de pointe. Décevant. Pire, les petits vieux ont du mal à contenir leurs flatulences. A la promiscuité, se rajoute l’odeur. Que de bonheur !

Parlons un peu des peintures d’Edward Hopper. Je ne suis pas critique d’art et mon avis est totalement subjectif. L’aspect illustration se confirme. j’ai l’impression de regarder des peintures passées au filtre instagram (1). Cela rend l’ensemble des toiles agréables à l’œil. Le peintre force sur les contrastes. le coté glacial renforce l’aspect décoratif. Chacun veut une reproduction pour l’accrocher dans son salon ou dans sa cuisine. un avant goût de soupe Campbell.

Cette exposition m’a surtout permis de faire la connaissance d’un peintre dont j’apprécie mieux le coup de pinceau : George Bellows.

morning-sun-©-Hopper-le-bonbon

Je n’ai craqué que sur cette toile. enfin la partie gauche. Avec un cutter je découpe la lumière de la fenêtre sur le mur et je m’en fais une jolie artisterie.

Au final, belle exposition. mais il faut accélérer le pas dans les premières salles sombres et encombrées pour apprécier ensuite les œuvres plus lumineuses.

Sur la vidéo ci dessus, le discours chauvin sur l’influence française est un peu casse-coucougnette. Après Hopper, je vais tenter de visiter la FIAC. C’est parti mon kiki.

(1) : il est aisé de critiquer l’aspect instagram alors que j’utilise le même type de filtres pour certaines artisteries. je vous réponds calmement que je fais ce que je veux.

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