Me voilà parti au cinéma voir le dernier Luc Besson en mode pause de cerveau. je résume vite fait l’histoire : une jeune étudiante de 25 ans, Lucy a absorbé par accident absorbé une drogue expérimentale qui décuple ses capacités cérébrales.
Première remarque : Peu d’amour chez cette femme. Pas de compassion. Quand on décuple ses capacités cérébrales ce n’est pas pour le bienfait du monde…objectif tuer les méchants et aussi ceux qui n’ont rien demandé à part croiser le chemin de l’héroïne. Bref ce film est une suite de scènes d’action souvent ridicules (l’overdose dans sa cellule m’a causé une belle crise de fou rire). On se demande ce que fout Morgan Freeman (sûrement des impôts un peu trop lourds).
Le plus intéressant est de dénicher les multiples influences du film. Sauf erreur de ma part, on découvre au moins trois références qui forment le gloubi-boulga du nanar de Luc Besson.
– 2001 l’odyssée de l’espace. Facile à trouver. La scène entre Lucy et la première femme préhistorique mais sans le talent de Kubrick (Il ne faut pas trop en demander au réalisateur français). Vous remplacez le momolithe noir par Lucy et hop !!
– Akira qui aborde le sujet des supers pouvoirs. A voir ci dessous les similitudes entre la transformation finale de Lucy et celle du personnage d’animation.
– Altered States de ken Russel. Je copie-colle le résumé wikipédia « Edward Jessup, chercheur anthropologue à l’Université de Cornell, tente de comprendre les origines communes de l’apparition de la vie, et c’est en faisant des séances dans un caisson d’isolation sensorielle combiné avec l’absorption d’hallucinogènes qu’il s’est procuré chez des indigènes mexicains qu’il va découvrir via des fantasmes liés à son enfance et sa relation amoureuse, son identité. Au-delà de sa propre identité, il découvre que l’origine de l’univers entier, de la matière avant même la vie, est inscrit dans notre ADN, dans nos propres gènes est inscrite la mémoire de l’univers, du « big bang ». Tout est en chacun de nous. C’est entièrement métamorphosé qu’il ressurgira de cet univers. »
https://www.youtube.com/watch?v=z-UGirt-C4o
on ne se moque pas des trucages des années 80 l’exemple de l’extrait c’est pour comparer avec la transformation de Lucy (Scène de l’avion)
Bref, Luc Besson ne s’améliore pas de film en film. Pire, je trouve qu’il a une vision industrielle du cinéma. il produit des films avec des bouts copiés-collés un peu partout. Avec du talent, ça peut donner quelque chose d’honnête. Pour « Lucy » , le résultat est franchement ridicule.