« soit une augmentation de : 0,2 % en 50 ans »
C’est faux :
passer de 5,4 à 5,6 % est une augmentation de 0,2 points et non pas 0,2 %, cela représente une augmentation de 3,7 % (5,4 étant 100, 0,2 représente 3,7 % de 5,4),
Pire encore, si on rapporte les % à la population de l’époque (49,7 millions en 1968 et 62 millions en 2008) on passe de 2,68 millions d’immigrés à 3,48 millions en 2008, soit une augmentation de 29,58 %.
« 0,39 % d’immigrés en France contre 0,3% d’émigrés, 256 620 personnes arrivant chaque année contre 200 000 personnes qui partent »
Ce qui ferait donc un solde positif de 56 620 personnes seulement.
Mais le problème c’est qu’à mon avis ce ne sont pas le même type de catégories socioprofessionnelles qui immigrent et qui émigrent.
Un entrepreneur de culture française tout à fait intégré qui paie beaucoup d’impôts ne peut pas être comparé à l’identique avec un étranger sans qualifications ne parlant pas français et qui vit d’aides sociales.
« « C’est la faute aux arabes ! L’islamisation des esprits et tout ça ! » Euh… Non pas vraiment en fait »
Le schéma montre que les immigrés viennent à 44,9 % de l’UE puis 29,7 % du Maghreb, 10,4 % d’Afrique, 11,2 % d’Asie et 3,8 % Amérique/Océanie.
Pourquoi séparer le Maghreb et le reste de l’Afrique quand pour les autres parties du monde on parle de continents entiers ?
Ce qui ferait pour le Maghreb/Afrique un % de 40,1 % juste derrière l’UE à 44,9 %.
C’est donc relativement comparable comme chiffres.
Et comparer l’UE où une partie des pays faisant partie de Schengen peuvent habiter et travailler librement en France à des pays où il y a des frontières pour venir en France puis y travailler fausse encore le débat. Sans parler de pays européens dont la culture est proche de la notre et que l’on ne peut pas comparer avec le Maghreb/Afrique ou l’Asie qui ont des traditions et une culture différentes de la notre.
Du coup 45 % d’européens qui peuvent librement s’installer en France vs 40 % d’africains/maghrébins qui ont une frontière et toute une administration à franchir cela représente une quantité effectivement énorme.
Sur ces chiffres de l’INSEE http://www.insee.fr/fr/ffc/tef…érie est le premier pays d’immigration en France, suivi du Maroc puis du Portugal et de Italie…
L’immigration des pays européens étant en déclin quand celle venant des pays du Maghreb est en augmentation.
« « Peut-être ! Mais ils nous volent notre travail et pis le chômage il explose ! »
Et bien regardons ce qu’ils viennent faire en France. »
Regroupement familial: 40%
Études : 30%
Raisons humanitaires : 10%
Raisons économiques : 10%
Immigration du travail : 10%
Soit 50 % minimum (une partie des étudiants/raisons humanitaires doit certainement rester ensuite) de gens qui ont vocation à rester en France, à travailler dans des secteurs souvent faiblement payés dont les français n’ont pas envie, préférant rester au chômage si on ne leur impose pas de prendre ce genre de travail. Ce qui a un coût en prestation sociales tout comme cela favorise la non augmentation voire la baisse des salaires.
Le regroupement familial a aussi un coût social important.
«L’immigration rapporte 60,3 milliards d’€ quand elle coûte 52,5 milliards, soit un solde positif de 7,8 milliards d’€»
J’aimerais bien avoir le détail qui amène à ce calcul… qui est contesté par certains comme Jean-Paul Gourevitch : http://www.herodote.net/…
Les Echos : http://www.lesechos.fr/…
« les immigrés non communautaires, considérés individuellement, ont bien une contribution nette inférieure à celle des autochtones aux comptes publics. En effet, ils sont 3,8 fois plus représentés que les natifs parmi les bénéficiaires du RMI, selon l’enquête « Budget des familles » de 2006 de l’Insee. Et 2,5 fois plus dépendants des aides au logement. Leur taux de chômage étant plus élevé que celui des Français, ils sont aussi 1,6 fois plus nombreux à toucher une allocation chômage (…)La sur-représentation des immigrés non communautaires parmi les bénéficiaires des aides sociales en France est donc tout à fait avérée (…) Du fait de la structure par âge de la population immigrée (avec une sur-représentation dans les classes d’âges actifs, c’est-à-dire beaucoup plus jeunes que la moyenne des Français), leur contribution nette globale aux comptes sociaux est légèrement positive (plus 3,9 milliards en 2005). Les transferts versés aux immigrés sont ainsi plus faibles que ceux perçus par les natifs dans les régimes d’assurance-maladie et d’assurance-vieillesse, qui sont les postes les plus importants de la protection sociale, loin devant le chômage par exemple. L’immigration ne constitue donc pas une aubaine en termes économiques, mais ne peut pas être considérée comme un fardeau.»
Donc en résumé si l’immigration ne coûte pas plus c’est parce-qu’il y a beaucoup plus de jeunes chez les immigrés que de vieux par rapport à la population native qui coûtent plus cher socialement que le traitement du chômage.
« « Oui, mais bon! Je ne suis pas raciste. J’ai moi-même un ami noir ! »
Oui. Comme tous les racistes. »
En mettant le coté « point Godwin » assez ridicule de cette affirmation qui décrédibilise malheureusement un document qui semblait assez sérieux jusqu’ici, dans la forme tout du moins, il n’est pas question de race (qui d’ailleurs n’existe pas génétiquement parlanthttp://www.larecherche……. ), quand on parle d’immigration mais de nationalités et de l’impact culturel, social et économique de cette immigration. Point de racisme ici donc.
Ce document n’est qu’une compilation de chiffres mal interprétés, naïvement ou sciemment, afin de décredibiliser les arguments « contre » en traitant ceux qui ne sont pas d’accord de racistes.
« soit une augmentation de : 0,2 % en 50 ans »
C’est faux :
passer de 5,4 à 5,6 % est une augmentation de 0,2 points et non pas 0,2 %, cela représente une augmentation de 3,7 % (5,4 étant 100, 0,2 représente 3,7 % de 5,4),
Pire encore, si on rapporte les % à la population de l’époque (49,7 millions en 1968 et 62 millions en 2008) on passe de 2,68 millions d’immigrés à 3,48 millions en 2008, soit une augmentation de 29,58 %.
« 0,39 % d’immigrés en France contre 0,3% d’émigrés, 256 620 personnes arrivant chaque année contre 200 000 personnes qui partent »
Ce qui ferait donc un solde positif de 56 620 personnes seulement.
Mais le problème c’est qu’à mon avis ce ne sont pas le même type de catégories socioprofessionnelles qui immigrent et qui émigrent.
Un entrepreneur de culture française tout à fait intégré qui paie beaucoup d’impôts ne peut pas être comparé à l’identique avec un étranger sans qualifications ne parlant pas français et qui vit d’aides sociales.
« « C’est la faute aux arabes ! L’islamisation des esprits et tout ça ! » Euh… Non pas vraiment en fait »
Le schéma montre que les immigrés viennent à 44,9 % de l’UE puis 29,7 % du Maghreb, 10,4 % d’Afrique, 11,2 % d’Asie et 3,8 % Amérique/Océanie.
Pourquoi séparer le Maghreb et le reste de l’Afrique quand pour les autres parties du monde on parle de continents entiers ?
Ce qui ferait pour le Maghreb/Afrique un % de 40,1 % juste derrière l’UE à 44,9 %.
C’est donc relativement comparable comme chiffres.
Et comparer l’UE où une partie des pays faisant partie de Schengen peuvent habiter et travailler librement en France à des pays où il y a des frontières pour venir en France puis y travailler fausse encore le débat. Sans parler de pays européens dont la culture est proche de la notre et que l’on ne peut pas comparer avec le Maghreb/Afrique ou l’Asie qui ont des traditions et une culture différentes de la notre.
Du coup 45 % d’européens qui peuvent librement s’installer en France vs 40 % d’africains/maghrébins qui ont une frontière et toute une administration à franchir cela représente une quantité effectivement énorme.
Sur ces chiffres de l’INSEE http://www.insee.fr/fr/ffc/tef…érie est le premier pays d’immigration en France, suivi du Maroc puis du Portugal et de Italie…
L’immigration des pays européens étant en déclin quand celle venant des pays du Maghreb est en augmentation.
« « Peut-être ! Mais ils nous volent notre travail et pis le chômage il explose ! »
Et bien regardons ce qu’ils viennent faire en France. »
Regroupement familial: 40%
Études : 30%
Raisons humanitaires : 10%
Raisons économiques : 10%
Immigration du travail : 10%
Soit 50 % minimum (une partie des étudiants/raisons humanitaires doit certainement rester ensuite) de gens qui ont vocation à rester en France, à travailler dans des secteurs souvent faiblement payés dont les français n’ont pas envie, préférant rester au chômage si on ne leur impose pas de prendre ce genre de travail. Ce qui a un coût en prestation sociales tout comme cela favorise la non augmentation voire la baisse des salaires.
Le regroupement familial a aussi un coût social important.
«L’immigration rapporte 60,3 milliards d’€ quand elle coûte 52,5 milliards, soit un solde positif de 7,8 milliards d’€»
J’aimerais bien avoir le détail qui amène à ce calcul… qui est contesté par certains comme Jean-Paul Gourevitch : http://www.herodote.net/…
Les Echos :
http://www.lesechos.fr/…
« les immigrés non communautaires, considérés individuellement, ont bien une contribution nette inférieure à celle des autochtones aux comptes publics. En effet, ils sont 3,8 fois plus représentés que les natifs parmi les bénéficiaires du RMI, selon l’enquête « Budget des familles » de 2006 de l’Insee. Et 2,5 fois plus dépendants des aides au logement. Leur taux de chômage étant plus élevé que celui des Français, ils sont aussi 1,6 fois plus nombreux à toucher une allocation chômage (…)La sur-représentation des immigrés non communautaires parmi les bénéficiaires des aides sociales en France est donc tout à fait avérée (…) Du fait de la structure par âge de la population immigrée (avec une sur-représentation dans les classes d’âges actifs, c’est-à-dire beaucoup plus jeunes que la moyenne des Français), leur contribution nette globale aux comptes sociaux est légèrement positive (plus 3,9 milliards en 2005). Les transferts versés aux immigrés sont ainsi plus faibles que ceux perçus par les natifs dans les régimes d’assurance-maladie et d’assurance-vieillesse, qui sont les postes les plus importants de la protection sociale, loin devant le chômage par exemple. L’immigration ne constitue donc pas une aubaine en termes économiques, mais ne peut pas être considérée comme un fardeau.»
Donc en résumé si l’immigration ne coûte pas plus c’est parce-qu’il y a beaucoup plus de jeunes chez les immigrés que de vieux par rapport à la population native qui coûtent plus cher socialement que le traitement du chômage.
« « Oui, mais bon! Je ne suis pas raciste. J’ai moi-même un ami noir ! »
Oui. Comme tous les racistes. »
En mettant le coté « point Godwin » assez ridicule de cette affirmation qui décrédibilise malheureusement un document qui semblait assez sérieux jusqu’ici, dans la forme tout du moins, il n’est pas question de race (qui d’ailleurs n’existe pas génétiquement parlanthttp://www.larecherche……. ), quand on parle d’immigration mais de nationalités et de l’impact culturel, social et économique de cette immigration. Point de racisme ici donc.
Ce document n’est qu’une compilation de chiffres mal interprétés, naïvement ou sciemment, afin de décredibiliser les arguments « contre » en traitant ceux qui ne sont pas d’accord de racistes.