2018. la blessure est toujours là. J’ai failli perdre mon fils. Il a été soigné pendant plusieurs mois avec un personnel soignant qui a tout donné. Des soins, des conseils, du soutien, de l’énergie jour et nuit. Encore aujourd’hui, l’émotion me serre le cœur. C’est grâce à l’hôpital public, que je peux regarder mon fils sourire. L’hôpital saint Antoine , La Pitié-Salpêtrière..ces personnes portent une responsabilité énormissime sur leurs épaules sans aucun soutien des pouvoirs publics depuis des années. En regardant cette vidéo ci dessous, j’ai pris à nouveau une claque et mon soutien est total !!
J’espère…et je ne veux pas être pessimiste, qu’Emmanuel Macron ne va pas faire le coup des effets d’annonce au lieu d’agir avec rigueur sur le sujet. c’est trop important pour tous les Français.
Depuis les attentats de 2015, il y a une injonction à prendre parti pour une cause, une idée politique ou une polémique. A l’époque, le mot-clef « je suis Charlie » m’avait gonflé. La première raison est que j’ai toujours eu peur des effets de groupe. On dit parfois des conneries mais si on les dit en groupe, cela prend une ampleur malsaine (voir printemps républicain) Dernier truc en date, le hashtag #jesuismila
Tout débute donc par une discussion via stories d’instagram. Ces vidéos sont censées être éphémères. Une ado de 16 ans est embêtée par un autre gamin critiquant son homosexualité. Si j’ai bien suivi, le gosse a fait référence à l’islam. Les chose se corsent quand la gamine balance une série d’insultes sur l’islam. Cette critique de la religion n’est pas de haut vol. Ce n’est pas un discours construit comme pouvait l’être celui d’un Charb. Pourtant l’affaire prend des proportions nationales via twitter où un malin a eu la bonne idée de partager la video de la gamine. (ci dessous la video)
Tout s’enflamme. L’occasion de taper sur l’islam est trop bonne. Du printemps républicain en passant par la fachosphère, les partis traditionnels ou les médias. Tout le monde balance le mot clef « je suis Mila » ou « je ne suis pas Mila »
je ne suis pas Mila, je ne suis pas Charlie… Je suis Bobig et j’ai deux principes de base : les réseaux sociaux ne sont pas le reflet de l’opinion d’un pays et il faut toujours attendre quelques jours, voir des semaines pour se faire une idée personnelle via différentes sources officielles.
Un exemple. le drame à la préfecture de police. « Quatre fonctionnaires ont été tués, jeudi 3 octobre, à coups de couteau, à l’intérieur même de la préfecture de police de Paris. L’assaillant, un employé administratif de 45 ans, a été ensuite abattu par les forces de l’ordre. » (france info)
Sur les réseaux sociaux , si on aborde ce sujet, des mois après, une grande majorité des personnes parlent d’attentat terroriste. Dans les médias traditionnels et chez les politiques aussi d’ailleurs. Mais…si on applique les deux principes cités plus haut on constate un truc tout simple. Ce n’est pas un attentat, la piste terroriste n’est plus privilégiée.
j’ai donc essayé d’appliquer la même méthode avec l’affaire Mila. Rien ne justifie les menaces envers une jeune adolescente de 16 ans et je ne voyais qu’une altercation ordinaire entre des gosses. J’étais affligé de voir les médias en faire des tonnes sur le sujet. je pensais au contraire que cela ravivait les menaces. Un jour, on m’a alerté via twitter en m’expliquant que cette adolescente que l’on érigeait en gardienne de la liberté d’expression était plus ambigüe que l’on ne pensait.
En fait, cette altercation a servi un camp sur les réseaux sociaux : La fachosphère. C’est très bien expliqué dans cet article et sur ce thread ci dessous.
On résume rapidement. Après son altercation et les menaces encourues, Mila semble avoir contacté une figure de fachosphère pour la soutenir. Vous sentez comment ça pue du cul. ci dessous la personnalité qui raconte le contact.
Depuis un mois, des gens de gauche et de droite, ont posté #jesuis mila sans avoir réfléchi un minimum. Depuis des semaines, ils servent la soupe à l’extrême droite la plus crasse. on applaudit bien fort.
Aux journalistes, aux politiques et aux autres, je me permets ce petit conseil. Les réseaux sociaux ne sont pas le reflet de la réalité. Ils sont le plus souvent une loupe centrée sur les extrêmes et avant de soutenir une cause ou de réagir à un événement dramatique ou une polémique, il faut avoir la patience de connaitre tous les éléments car le risque est grand de propager de la merde. Et pour décrotter, c’est beaucoup de travail ( voir tuerie à la préfecture de police)
Première fantaisie de l’année 2020 : Apprendre le japonais.
Bon, il y a un historique. Depuis quelques années , j’avais envie d’apprendre une langue. En 2018, j’ai tenté l’arabe mais je me suis attaqué à trop dur. Surtout en solo. Pour cette langue, il faut des cours dans la vraie vie, la prononciation n’est pas évidente sans aide extérieure. J’y viendrai peut être un jour. Le japonais m’a aussi toujours attiré. Ado, j’étais fasciné par la littérature avec Mishima, les mangas, l’art, la calligraphie. J’ai eu un coup de cœur pour la serie tv « Shogun »
Plus tard, ce sont les mangas, de Goldorak, en passant par Albator et dragon ball…
En 2000, j’avais acheté une méthode d’imagiers sur PC. Le souvenir de mon fils sur mes genoux balbutiant des mots japonais est resté imprimé. L’idée est simple, je vais débuter le japonais , partager mes progrès avec mes kids qui sont aussi intéressés par cette langue et je vais voir jusqu’où je peux aller dans cette petite aventure linguistique. Pourquoi pas envisager un voyage là bas… Deux méthodes pour apprendre avec des applications : Busuu et drops . la première permet de partager des exercices avec des natifs de la langue. La deuxième permet d’acquérir du vocabulaire.
J’essaierai de partager cette petite aventure sur ce carnet. C’est parti.
2010…2011…2012…2013…2014…2016…2017… 2018…2019..pour la dixième fois, je ponds ce petit listing des résolutions que je ne vais pas tenir, ou alors juste un petit peu.
être plus actif sur ce blog. Avec le rythme de 2019, je pense réussir à booster un peu plus cet espace.
pondre un peu plus d’artisteries. Après passage à vide, j’ai à nouveau l’envie de partager mes œuvres . Polaroïds, impressions sur toile et carnets sont au programme.
Courir plus régulièrement, plus loin, plus vite. Depuis trois ans, j’ai vraiment découvert une pratique sportive qui me fait un bien fou. je continue.
Améliorer mon anglais et apprendre une nouvelle langue. Après une maigre tentative avec l’arabe, je m’oriente vers le japonais. Cette langue ma toujours attiré. De plus, c’est un point commun entre ma fille et mon fils qui ont la même envie.
Dernière résolution et peut être la plus difficile, me désintoxiquer du téléphone mobile. Je vais y aller progressivement…première étape : ne plus utiliser le mobile à la maison.
Voilà, l’année peut commencer…c’est parti pour 2020.
Le premier mot qui me vient à l’esprit , c’est le progrès. j’ai vraiment bien avancé durant cette année 2019. Tout d’abord, j’ai enfin atteint les 42 km. 12 octobre 2019, armé de gourdes et de barres vitaminées, je me suis lancé en solo le long du canal de l’Ourcq. 5h12, pas trop satisfait du chrono mais l’objectif était de boucler la distance.
Progrès aussi dans la distance annuelle, c’est mon année la plus performante avec 892 km. L’explication est simple : j’ai été régulier avec trois séances par semaine, j’ai évité les petites blessures qui poussent à la pause et petite nouveauté , en plus du running , je fais des petites séances de sport en salle ( merci à Sabrina pour la motivation) Cela se ressent tout de suite durant une course. Je souffre moins, j’arrive à gérer un peu mieux l’effort.
Autre nouveauté, participation pour la première fois à une course chronométrée Odyssea en octobre 2019. Le jour et la nuit par rapport à mes courses solo qui demandent finalement une plus grande volonté. ici , on est entraîné par les autres coureurs…conclusion j’ai amélioré mon temps au 10 km.
Pour 2020, je vais tenter d’améliorer mon timing au 21 km avec mon entrainement en cours. J’aimerai aussi essayer quatre séances de running par semaine. et bien entendu refaire un marathon et participer à des courses officielles. Bref une année enrichissante et des projets sympas pour l’année prochaine.
Niveau blogging, j’ai encore traversé un ralentissement. Ce sont sans doute les suites de l’année 2018 qui a été particulièrement éprouvante. J’ai pondu peu d’articles et artistiquement, j’ai pataugé dans la choucroute. Bref, rien de folichon.
Cinq articles. peu de mois d’activités, je ne suis pas fier de moi. Le 1er janvier va être le jour des nouvelles résolutions. Être plus actif sur ce carnet va faire partie du lot.
Novembre, j’ai un peu de mal à piloter ce carnet depuis quelques temps. Je perds une fois de plus trop de temps sur les réseaux sociaux. Autre explication, je me concentre sur un nouveau projet artistique.
Bobig.art : Depuis 2011, je photographie ce qui me semble de l’art dans la vie quotidienne. Un mur, un fruit, des vitres…ce site va répertorié toutes les images récoltées depuis 8 ans.
Niveau réseaux sociaux. j’ai créé un instagram qui est le reflet de ce site. Bobig.art consacré à l’art et la vie confondus.
Voilà. Cela va m’occuper une bonne partie de l’année 2020 qui s’approche.
Avec Luke Cage, Daredevil est une des meilleures adaptations en série. j’ai maté les épisodes dès la sortie de la première saison.
Au fil des trois saisons , on découvre un des super-héros les plus torturés, un mec borderline qui peut très vite partir en sucette. Deux méchants dans cette saison. On commence par le topissime Wilson Fisk campé par l’acteur Vincent D’Onofrio. C’est simple, le comédien est tellement bon qu’il arrive à éclipser Daredevil. Impressionnant !!
L’autre méchant , Benjamin Poindexter qui deviendra plus tard le tireur (hélas pas de saison 4 pour voir cette évolution) Un psychopathe de très bonne tenue.
Deux trucs m’ont un peu emmerdé. Le héros souffre de ce que j’appelle le syndrome de jack Bauer. Il en prend plein la gueule et se relève dans les secondes qui suit. Par moment, cela prête vraiment à rire.
Il y a aussi Karen Page. Pas un seul épisode où elle ne sanglote pas. Elle se mouche, s’essuie les yeux. Le héros principal a déjà une vie de merde et les scénaristes ont rajouté des couches de kleenex avec la vie de cette journaliste. Un peu lassant.
Malgré ces deux petits détails, très bonne adaptation de l’univers Marvel à consommer sans hésitation sur Netflix.
Trois ans de running, j’atteins enfin les 2500 km. Faire un petit bilan est assez facile. Je n’ai pas progressé vraiment en vitesse, mais surtout en plaisir. Je cours régulièrement trois fois par semaine. L’objectif étant toujours de faire la distance d’un marathon.
Equipement
Niveau godasse, je me suis vraiment cherché ces derniers mois. J’ai testé Asics, Nike, Kalenji pour finalement trouver la paire de pompes qui me convient : Adidas Ultraboost.
Je suis comme dans des petits chaussons confortables. Chaque foulée est agréable, je n’ai aucune douleur ou courbatures après une séance, ce qui n’était pas le cas avec la marque Asics par exemple.
Concernant la montre, je suis passé sans regret de la Tom Tom runner à la Garmin forerunner 235. Fini les problèmes de chargement de montre, la batterie de la montre Garmin tient la route et la synchronisation est nickel. L’affichage est plus clair et désormais j’arrive mieux à focus sur ma fréquence cardiaque que sur la tom tom runner que je trouve moins claire.
Niveau application, après avoir testé Runkeeper, Runtastic, je suis retourné à mon premier amour : Nike run club. En 2016, Nike avait fait une mise à jour catastrophique qui m’a poussé à aller voir ailleurs. Aujourd’hui, je pense que les développeurs ont pris en compte les retours des utilisateurs. Interface précise, on a un regard global sur les activités.
Objectif
Normalement, si tout se passe bien, je vais atteindre la distance du marathon fin Septembre. J’ai appris à gérer et à respecter mon corps. En fait, trop enthousiaste, je faisais des séances trop intenses et cela avait pour conséquences des blessures et douleur répétitives. Je ne privilégie pas la vitesse, mais les bonnes sensations physiques et surtout cardiaques. Je vais continuer à apprendre à gérer la bonne foulée et sutout à prendre du plaisir…En avant pour les 5000 km.
Sur twitter, on voit assez régulièrement des comparaisons d’images qui montrent que le France est devenue un califat. C’est bien entendu entièrement faux, mais il règne une telle atmosphère de trouble délirant que tout est prétexte à nourrir l’islamopathie.
Un exemple avec Waleed Al-Husseini. Voici un extrait de sa fiche wikipedia.
« Il a acquis une notoriété internationale en 2010, année où il est arrêté, emprisonné et torturé en Palestine en raison des articles qu’il a postés, critiques envers l’islam. Critique et dissident, il fait l’objet de polémiques et de menaces. Il est l’un des plus médiatisés cyberactivistes issus du monde arabe et vit désormais en France, où il a cherché refuge et où il se positionne comme défenseur de ses valeurs républicaines et de laïcité. Il est l’auteur d’une autobiographie Blasphémateur ! Les Prisons d’Allah parue chez Grasset en 2015 et un second livre, Une trahison française, dénonçant les collaborationnistes de l’islam radical«
On ne peut qu’avoir du respect pour un tel parcours. On imagine aisément l’horreur qu’il a pu traverser et les menaces qui pèsent encore sur lui. Il fait penser à la situation de Zineb El rhazoui. Mais comme elle, on finit par découvrir des zones d’ombre et un rapprochement avec l’extrême droite.
Comme d’habitude, cela commence par des fréquentations, observez cette jolie photo.
Pour ceux qui ne savent pas, Sébastion Jallamion c’est de la bonne extrême droite bien puante. Des articles sur riposte laïque, sur boulevard Voltaire. En fait, tout comme Zineb El rhazoui avec Ring et Papacito, Waleed Al-Husseini fricote avec les fachos.
Pour être convaincu de cette attitude borderline, voici un tweet de Waleed Al-Husseini posté il y a quelques jours.
Technique purement d’extrême droite et parfois utilisée par des sympathisants du printemps républicain. Donc à gauche Roubaix de nos jours avec des femmes voilées, à droite , des mini jupes. Sauf que tout est faux, comme expliqué par le twittos qui répond à Waleed Al-Husseini . Pire, cette fake news se balade sur internet depuis deux ans comme vous pouvez le constater sur cet article.
Pour résumer, dans ce climat d’islamopathie sur les réseaux sociaux, il faut toujours garder une distance par rapport à la réalité des faits et faire attention aux manipulations d’extrême droite. Hélas, même quand cela vient d’une personnalité qui a vécu des choses terribles dans son pays.