J’apprends la mort de Pierre Ouin. Une partie de mon adolescence resurgit. Nous sommes au début des années 80, rétrospectivement, je réalise que j’avais seulement une douzaine d’années quand je suis devenu un lecteur de Viper où j’ai découvert le personnage Bloodi le junkie.
Adolescent provocateur, j’adorais l’ambiance marginale de ces bandes dessinées et je ne tardais pas moi même à sortir plume, encre et stylos pour me lancer dans des grands dessins. Je maîtrisais à la perfection la seringue plantée dans un avant bras.
Pierre Ouin est donc mort. et l’ado que je suis encore (en tout cas mentalement) est bien triste.