Ce n’est pas la première fois que je me sacrifie pour voir des bouses au cinéma. J’ai plusieurs souvenirs avec des films de vampires (là et ici). Aussi quand miss Bobig m’a proposé de mater « sexy dance 4 miami heat » , je n’ai pas hésité une seule seconde mais à une seule condition. On partait à la première séance matinale et je portais une cagoule pour qu’aucun de mes proches puissent me reconnaitre.
Le titre originale du film est step up 4, Dans notre grande volonté d’être ridicule, les français ont choisi sexy dance 4 miami heat, Je n’insisterai sur le nombre de réunions brainstorming qu’il a fallu pour pondre une telle accroche. mais je me fais une idée simple du film : il y a de la danse et du sexy. Tout un programme. Le vieux pervers que je suis devenu salive d’avance.
le pitch est simplissime – une resucée de Roméo et Juliette. Le pauvre danseur d’un quartier pourrave qui rencontre la fille d’un richissime promoteur immobilier. Ces deux là ont la même passion : Le sexe ! non je déconne , leur passion est la danse. Et c’est parti pour 99 minutes. A la place de la danse et du sexe, j’ai donc subi de la street-dance poussive et une histoire d’amour cucul la praline.
Vers les dernières minutes, les danseurs ont soudainement une conscience politique. Ils veulent sauver leur quartier en dénonçant le capitalisme des promoteurs immobiliers. Je me réveille pensant voir un des protagonistes porter le masque des anonymous. hélas, on sombre deux minutes après dans un ballet classique qui ferait les délices du public d’André Rieu. bref, un bon gros nanar.
Seul point positif de la séance, l’opinion de miss bobig :
– Bon c’était vraiment pas terrible ce film.
Bravo ma fille ! ton esprit critique devient pointu. Tu n’es plus bernée par ce type de cinoche !! Encore quelques mois, et je ne subirai plus ce type de nanars !