Décidément j’enchaine les chefs d’œuvres au cinoche. Après « gravity », j’attaque le rayon bricolage avec l’homme au marteau : le dénommé Thor.
L’histoire est simple : Thor lutte pour sauver la Terre et les neuf mondes d’un elfe noir revanchard qui veut détruire l’univers tout entier.
On sent moins l’influence de shakespeare que le premier épisode réalisé par kenneth branagh. Le tout est saupoudré de salmigondis scientifiques mais se laisse regarder avec plaisir. L’humour rattrape pas mal de lourdeurs. Nathalie Portman s’en sort mieux que dans le premier épisode et la palme du méchant revient à Loki qui se débrouille très bien et sauve un peu le film.
Bref ça casse pas trois pattes à un canard mais ça se laisse regarder.
Vendredi soir – séance cinoche pour voir le film « gravity ». Le scénario peut être écrit sur un post-it : « Dans l’espace, le docteur Ryan Stone, ingénieure médicale, accompagne l’astronaute chevronné Matt Kowalsky. Mais alors qu’il s’agit apparemment d’une banale sortie dans l’espace, une catastrophe se produit. Lorsque la navette est pulvérisée, Stone et Kowalsky se retrouvent totalement seuls, livrés à eux-mêmes dans l’univers. »
On voit donc Sandra Bullock dans le rôle de la scientifique. Elle a l’expressivité d’une huitre. Porter un casque une bonne partie du film sauve son interprétation botoxée. L’autre astronaute, c’est George Clooney qui fait du George Clooney, le mec plein d’humour même dans les circonstances les plus dramatiques.
Le seul point positif c’est l’aspect spectaculaire des images. On en prend plein les yeux, le côté « survival » nous tord les boyaux. Bref ce n’est pas du cinéma mais plutôt une animation d’un parc d’attraction avec des petites pointes spirituelles abordant la vie après la mort ou la renaissance mais sans grand talent.
Bref un film à voir pour le spectacle mais ce n’est pas du cinéma.
Afin de préparer la rentrée dans des conditons de joie et de bonne humeur, j’ai décidé de mater des films avec Louis de Funès avec miss Bobig. on a commencé par :
Le grand restaurant
Le synopsis via wikipedia :
Monsieur Septime dirige d’une main de fer le célèbre Grand Restaurant « Chez Septime », temple parisien de la gastronomie française. Bien décidé à traiter le client comme un roi capricieux, il n’hésite pas à infliger un traitement infantilisant envers ses préposés, et ce à la moindre erreur.
Mais sa vie est bientôt bouleversée par l’enlèvement d’un chef d’État d’Amérique du Sud, le président Novalès, pendant que celui-ci dînait dans son établissement. Tout semble alors l’accuser de complicité…
Le bilan du film est bon jusqu’à la disparition du chef d’état qui laisse place à un n’importe quoi de course-poursuite. Bref 55 minutes de film où l’on se poile. Notre scène culte :
Hibernatus
via wikipedia. 1970. Un homme congelé dans les glaces du Pôle Nord est retrouvé miraculeusement vivant au bout de 65 ans par une expédition polaire franco-danoise. Après enquête, il s’avère qu’il s’agit d’un jeune homme de 25 ans nommé Paul Fournier, parti en exploration en 1905 et parfaitement conservé. Il est alors progressivement réanimé par le professeur Loriebat, spécialiste mondial de l’hibernation artificielle.
Là on s’est poilé du début à la fin. Le scénario est bien foutu et ne laisse pas de temps mort. Notre scène culte (mais il y en a d’autres)
La folie des grandeurs
Le scénario est un peu compliqué à résumer. Cliquez ici pour vous faire une idée. Je n’ai pas arrêté de parler de ce film à miss Bobig.
– tu es sûr que ça va être drôle ?
– ma fille ! des gags à la seconde…j’ai un très bon souvenir !!
Au visionnage, super grosse déception !! le film a super vieilli et manque de rythme. Je regarde ma fille qui m’envoie un regard terrible. Le bilan est catastrophique. on coupe le film avant la fin et on va se coucher la mine triste.
Le marathon n’est pas encore terminé. Ce week end, on attaque « fantomas contre scotland Yard » – mon film culte. Si miss bobig est déçue, je m’arrache le testicule droit.
Fiévreux, je n’ai pas réussi à trouver le sommeil. Il est deux heures du matin. Je descends silencieusement vers mon salon, j’allume la télévision et je tombe sur un film érotique de 1974 « Célestine, bonne à tout faire »
Le pitch est le suivant : « Obligée de fuir de sa maison close à cause d’une descente de police, une jeune pensionnaire, Célestine, se retrouve à errer presque nue dans la campagne. Arrivée devant les grilles d’un château, elle pénètre dans la propriété. Elle est recueillie par Sébastien, le jardinier, qui va lui offrir une douce nuit dans la grange. Au matin, c’est au tour de Malou, le valet, de faire la connaissance de Célestine. Bientôt, toute la famille du Comte de la Bringuette ne pourra plus de passer de Célestine, devenue « Bonne à tout faire », et qui va faire du vieux château un véritable temple de l’amour. »
Je me suis laissé surprendre à suivre ce petit film de fesses qui prenait son temps entre deux scènes coquines. Les acteurs sont mauvais mais l’ensemble kitsch est une vrai bonheur. Les comédiens ont du bien se marrer pendant le tournage.
Ça me fait prendre conscience que de nos jours la pornographie n’a plus rien de drôle. On a sombré dans le porno zapping où on atteint l’ejac’ faciale cradoque en 5 minutes. Plus de jolies touffes mais des sexes glabres. Plus de coquineries mais du gonzo trash à vomir. Pire, je trouve que la pornographie actuelle montre la régression de la cause féminine. La femme n’est plus un simple objet de désir mais de torture en tous genres. On la plie, on l’étire, on la pénètre violemment…Bien sûr toute la production porno n’est pas trash mais quand on surfe sur les sites, on finit plutôt par avoir une mine de dégoût que de plaisir. Quand je pense aux gamins qui voient ces films, j’ai un peu peur de leurs visions de la sexualité.
Au final, je suis une fois de plus en mode vieux con en pensant au bon vieux temps de la pornographie. Ce petit film a été aussi l’occasion de re-découvrir l’actrice Lina Romay qui était un joli brin de fille.
Ce n’est pas la première fois que je me sacrifie pour voir des bouses au cinéma. J’ai plusieurs souvenirs avec des films de vampires (là et ici). Aussi quand miss Bobig m’a proposé de mater « sexy dance 4 miami heat » , je n’ai pas hésité une seule seconde mais à une seule condition. On partait à la première séance matinale et je portais une cagoule pour qu’aucun de mes proches puissent me reconnaitre.
Le titre originale du film est step up 4, Dans notre grande volonté d’être ridicule, les français ont choisi sexy dance 4 miami heat, Je n’insisterai sur le nombre de réunions brainstorming qu’il a fallu pour pondre une telle accroche. mais je me fais une idée simple du film : il y a de la danse et du sexy. Tout un programme. Le vieux pervers que je suis devenu salive d’avance.
le pitch est simplissime – une resucée de Roméo et Juliette. Le pauvre danseur d’un quartier pourrave qui rencontre la fille d’un richissime promoteur immobilier. Ces deux là ont la même passion : Le sexe ! non je déconne , leur passion est la danse. Et c’est parti pour 99 minutes. A la place de la danse et du sexe, j’ai donc subi de la street-dance poussive et une histoire d’amour cucul la praline.
Vers les dernières minutes, les danseurs ont soudainement une conscience politique. Ils veulent sauver leur quartier en dénonçant le capitalisme des promoteurs immobiliers. Je me réveille pensant voir un des protagonistes porter le masque des anonymous. hélas, on sombre deux minutes après dans un ballet classique qui ferait les délices du public d’André Rieu. bref, un bon gros nanar.
Seul point positif de la séance, l’opinion de miss bobig :
– Bon c’était vraiment pas terrible ce film.
Bravo ma fille ! ton esprit critique devient pointu. Tu n’es plus bernée par ce type de cinoche !! Encore quelques mois, et je ne subirai plus ce type de nanars !
Week end cinoche avec miss bobig. On part au cinéma UGC de rosny sous bois (avec des places gratos parce que 12 euros 20 le billet, ça fait mal au derche). c’est parti pour « Blanche neige et le chasseur ».
Libre adaptation du conte des freres Grimm, les scénaristes ont concocté une version pour nos amis les gothiques. Ambiance dark. Blanche neige, avec son complice la chasseur, décide de se rebeller contre la méchante sorcière. Dans les premières minutes du film, on est intrigué par l’ambiance. C’est sombre, c’est ténébreux, ça veut faire pleurer les yeux. La petite fille qui joue blanche neige enfant est parfaite. là où ça se gâte c’est l’actrice qui joue l’héroïne adolescente, j’ai nommé Kristen Stewart. J’ai un gros soucis avec cette comédienne. Elle n’a aucune expression. Pourtant jeune, on a l’impression qu’elle imite les anciennes actrices botoxées. Son visage est figé. Pour moi, son succès est un mystère. On passera vite sur le chasseur – Chris Hemsworth – monsieur muscle au service des gentils mais qui souffre dans son cœur d’homme blessé.
Le film aurait pu être un nanar culte sans la présence de Charlize théron qui joue la méchant belle mère. Elle m’a scotché par son interprétation. Ce n’était pas gagné d’avance avec ce scénario poussif qui avait pourtant le mérite de vouloir dépoussiérer le conte.
Mon conseil : ne claquez pas 10 euros pour ce film, attendez la sortie en location ou à la téloche, et matez le pour Charlize Theron.
Au premier coup d’œil, j’ai trouvé l’affiche moche, mais en regardant plus attentivement, je l’ai trouvé vraiment laide. Lundi dernier, je suis parti voir le film « La dame en noir ». Le scénario est simplissime et rend hommage aux vieux films d’horreur de la Hammer :
Arthur Kipps, jeune notaire à Londres, est obligé de se rendre dans le petit village perdu de Crythin Gifford pour régler la succession d’une cliente récemment décédée. Dans l’impressionnant manoir de la défunte, il ne va pas tarder à découvrir d’étranges signes qui semblent renvoyer à de très sombres secrets. Face au passé enfoui des villageois, face à la mystérieuse femme en noir qui hante les lieux et s’approche chaque jour davantage, Arthur va basculer dans le plus épouvantable des cauchemars…
Mon problème avec ce type de film est tout simple. Il me fait réaliser que je n’ai strictement aucun courage. Le poltron qui est en moi jaillit comme le petit monstre d’Alien. L’ambiance vieille demeure en ruine est bien rendu. La femme en noir m’a fait flippé sa race et quelques scènes m’ont fait sursauter, Le palpitant prêt à exploser. Je tiens à faire des excuses publiques à ma voisine de gauche (coucou ! copine !), à qui j’ai violemment pincé le coude. Bref pari réussi pour ce petit film sans prétention. Un bon moment de stress, même si au niveau des maisons hantées je préfère celle ci…
Mon livre de chevet étant « l’ile au trésor » écrit par Robert Louis Stevenson. Vous comprenez bien que je me suis tapé les trois épisodes de Jack Sparrow. C’est donc d’humeur guillerette que j’ai accompagné mes gosses pour voir la quatrième aventure du fameux pirate. Première déconvenue, la séance est en 3D. Je déteste. Je pense que mon cerveau n’est pas conçu pour subir ces effets à la con. Malgré tout, je fais l’effort de chausser mes lunettes.
L’histoire : Jack Sparrow est embarqué de force sur le bateau de Barbe noire à la recherche de la fontaine de jouvence. Comme vous le constatez l’intrigue simplifiée au maximum tient sur un post-it. Malgré cela, le réalisateur a réussi à nous infliger des longueurs de dialogues et de cabotinages lourdingues (Johnny…tu en fais trop). L’histoire est longue. trop longue. Niveau acteurs, seul Geoffrey Rush s’en sort. Il incarne parfaitement le cliché du pirate.
La 3D n’apporte rien au film. Pire, les lunettes ont accéléré mon endormissement. Pour résumer, j’ai vu jack Sparrow, prisonnier du bateau pirate..grand trou noir…je me réveillé par l’attaque des sirènes. Le cri strident de ces naïades m’a fait sursauter.
La palme du ridicule est gagné haut la main par l’histoire d’amour entre un jeune homme d’église et une sirène. Pourtant de nature fleur bleue, je n’ai pas du tout accroché. pire j’ai eu une crise de fou rire avec miss bobig à cause d’un dialogue qui donne à peu prés ceci :
Barbe noire : Torturez cette créature !!
Jeune prêtre : Un peu de respect..elle a un nom !
Barbe noire : ha oui et quel est son nom ?
Là le beau gosse hésite (on devine qu’il ne connait pas son nom et va l’inventer de toutes pièces) : elle a un nom !elle s’appelle SIRENA !!
Avec miss Bobig, on a failli recracher tous nos pop corns et renverser nos boissons gazeuses sur toute la rangée de spectateurs. Bravo aux dialoguistes.
Ma note pour « pirates des caraïbes 4 » : 3/10 pour le fameux dialogue
Samedi. il fait super beau dehors. Avec Bobig junior, on décide donc de s’enfermer dans une salle obscure avec un paquet de pop-corn géant. Au programme Sucker Punch.
Dans les années 50, une jeune fille dont la mère viens de mourir tue accidentellement sa petite soeur en se défendant contre son beau-père tyrannique qui tente d’abuser d’elles. Arrêtée par la police, elle est enfermée dans un asile psychiatrique et son beau père s’arrange financièrement avec l’infirmier responsable de l’asile, Blue Jones, pour que la jeune fille soit lobotomisée au plus vite pour éviter que les policiers puissent avoir son témoignage (ce qui le compromettrait définitivement et l’empêcherait de toucher l’héritage). Entendant tout du complot, elle se fixe un objectif : s’évader de l’asile.
Afin de supporter le quotidien des cinq jours qu’elle aura à passer dans l’établissement avant son opération par High Roller, la jeune femme s’enferme dans un monde onirique où l’asile devient un cabaret dans lequel les internées sont des danseuses, Blue étant le propriétaire des lieux et Mme Gorski, sa thérapeute, est la chorégraphe.
Bon, je préviens tout de suite les critiques professionnels de la profession. Oui ce film n’est pas un chef d’œuvre. Pour l’apprécier, il suffit de retirer sa carte-mémoire « adulte » et d’insérer celle marquée « adolescence ».
Après cette manipulation, on se laisse emballer par l’imaginaire, la narration et les moultes références aux mangas, au steampunk et autres rigolades.
Je ne dévoilerai pas la fin mais il est rare qu’un film américain se termine sur une note pessimiste. Anecdote : je suis amoureux fou de Carla Gugino, l’interprète de la chorégraphe.
Décidément, grande période cinématographique chez Bobig. Déprimé par les vampires et autres lycanthropes, j’ai décidé de visionner un autre film. Je suis allé voir le film « Inception » de Christopher Nolan sans aucune contrainte. C’est important à signaler car dans 95 % des cas je me coltine les bouses pour faire plaisir aux kids.
Le pitch : Leonardo DiCaprio dirige un groupe d’ »extracteurs », qui sont des voleurs professionnels pénètrant dans le subconscient de leurs victimes via les rêves pour y voler des informations. Le rêveur dort non loin des extracteurs eux-mêmes endormis, reliés à un appareil qui délivre à chacun un sédatif et qui met en commun l’univers du rêve du dormeur initial. La souffrance est ressentie, mais la mort en rêve n’entraîne que le réveil. Cobb porte sur lui une petite toupie métallique. Pour savoir s’il est dans un rêve ou dans la réalité, cette toupie tourne incessamment (mouvement perpétuel) dans le monde du rêve tandis qu’elle finit par tomber dans le monde réel. Ce qui lui permet de garder pied mais aussi de ne pas être à son tour trompé et pris à son propre jeu.
Un conseil : ne relâcher pas votre attention. Un pop corn tombé entre vos cuisses, un éternuement et hop vous avez loupé une astuce dans l’intrigue. Le scénario est touffu. Quand les héros pénètre dans le rêve d’une personne, ils peuvent ensuite utiliser le rêve du rêve. Ainsi, on découvre qu’il y a plusieurs strates de songes. Vous me suivez ?
Donc ils accèdent au premier rêve, puis dans un second rêve imbriqué dans le premier, puis , accrochez vous, dans un troisième rêve imbriqué dans le second. je ne vous cache pas que j’ai fini la séance en pleurs réclamant à mes proches un aspirine de toute urgence.
Juste une dernière remarque : le doublage français est à chier. palme d’or à la voix française du personnage asiatique. On ne comprend rien à ce qu’il dit, ça ne facilite pas la compréhension de l’intrigue. Au final , un bon petit film fantastique en espérant touttefois qu’il ne fasse pas une suite.