Les chars ont envahi Paris

Plus gênant que les 4×4 polluant notre atmosphère, il existe un fléau qui se répand dans nos villes, envahissant notre espace vital. Nous agressant jour après jour : les poussettes.

Mode vieux con : A mon époque, on avait des poussettes-cannes pliables prenant peu de place. De nos jours, on assiste impuissant à une vente massive de poussettes de compétition avec des roues géantes et la maniabilité d’un char d’assaut. transport, trottoirs, file d’attente, ces engins sont un véritable calvaire pour le piéton. Plus grosse est la poussette, mieux c’est. Il me semble que l’objectif n’est pas le confort du bébé (à cet age là c’est un tube on peut le poser partout), mais faire chier son prochain.
Ha ! il faut les voir les fous furieux propriétaires occupant 80 % de l’espace du métro ou du trottoir et méprisant quiconque fait une réflexion. J’ai même assisté à des scènes désopilantes où des mères se battaient pour le passage d’un trottoir étroit. Une question me taraude : qui a eu l’idée de construire des poussettes ressemblant à des chars d’assaut et quel est l’intérêt d’en posséder une pour une période qui est relativement courte. J’ai une piste. je pense que le but est d’en avoir une plus grosse que son voisin. l’espèce humaine est vraiment prévisible.

Fais chier !

Il y a des périodes où malgré une positive attitude à toutes épreuves, tout va mal, tout fait chier… Voici la liste :

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  1. ça commence avec la rencontre avec un professeur d’éducation physique du collège. En classe sport,  il mettait une pression folle sur Miss bobig. Après une petite discussion où je lui ai expliqué ce que je pensais de l’esprit de compétition sportive à la Koh-Lanta (en gros que c’est de le merde en boite). Le petit soucis était réglé. Cela pose malgré tout un gros problème où dés le collège on endoctrine les gamins pour avoir un mental à la Bernard Tapie.
  2. La rentrée scolaire avec son lot de stress que je fais ressentir aux gosses. Bobig junior est en première. Je flippe comme un neuneu.
  3. Les réunions de délégation du personnel où les syndicats se bornent à poser des questions sur le manque de papier cul. Pas facile de militer avec une direction à vomir.
  4. Le mépris de la direction de mon boulot vis à vis du personnel. En mettant une pression folle , elle se moque totalement des conséquences sur la santé.
  5. Les collègues qui ne résistent pas à la pression ou qui pour une reconnaissance futile sont prêts à écraser les autres.
  6. Le mouvement des indignés qui n’a aucune répercussion en France et moi qui suis dans mon petit confort à ne rien faire.
  7. Les hommes politiques qui prennent des décisions connes : 38 euros pour interdire la fouille des poubelles à Nogent. Comme si les personnes avaient le choix.  Flippant de bêtise.
  8. Ce corps qui me lâche avec des douleurs bien désagréables (merci les cervicales)
  9. Mon gameplay qui devient de plus en plus casual. Impossible de se concentrer sur un jeu. Un coup la xbox , un coup la PS3…Résultat : je me fais poutrer par des gosses de 7 ans.
  10. Mes hésitations artistiques continuelles.  A force d’aller dans tous les sens , je fais du surplace.

La liste est très longue…certains auraient le moral dans les chaussettes, ce n’est pas mon cas. Ma technique est simple, je prends un recul par rapport à  mes doutes et à la connerie ambiante. Mieux, le fait de m’exprimer dans ce petit espace et les commentaires que j’y trouve me donne une grosse patate.  L’art est aussi une véritable thérapie qui permet de combattre ce spleen automnale.  Bref, fais chier mais je ne me laisse pas abattre !

Faire souvent l’amour

Je remercie cet article du parisien qui m’a foutu un putain de complexe. Je résume vite fait : « Faire l’amour augmente notre espérance de vie ». Une hormone libérée chez la femme lors d’un rapport a un effet protecteur contre le cancer du sein, l’éjaculation régulière nettoie la prostate et prévient contre le cancer. Bref, baisons c’est pour notre bien.

Vous pouvez lire l’article mais je copie-colle ce qui me titille :

« trois rapports sexuels par semaine permettent d’allonger la durée de vie de dix ans »

Trois rapports sexuels par semaine pour une meilleure santé est un bon argument pour convaincre sa dulcinée de passer à la casserole. Mais parlons franchement. vu mon rythme sexuel, je ne pense pas péter la longévité de 10 ans. la fatigue quotidienne, le stress du boulot, j’avoue ne pas avoir tous les jours la patate pour sortir le petit oiseau. Tout le monde n’est pas Rocco Siffredi.

Convaincre Madame est une chose mais vous me direz que la masturbation n’est pas faite pour les chiens. Effectivement, adepte de l’onanisme si vos proches critiquent votre propension à l’astiquage, il suffit de leur rétorquer « laisse moi chérie, je me soigne ».

Le connard

Parfois on rencontre des personnalités qui nous donnent de l’espoir et croire à un monde meilleur.  La scène  se déroule un vendredi matin, dans un magasin d’origine suédoise. Armé d’un caddie, je fais partie de la longue file de clients qui a acheté un joli meuble pour son logis.

Soudain, derrière  moi, retentit un énorme rot.

– Putain regarde moi ces enculés qui rigolent en pause alors qu’il y a la queue ici…nardine…je te virerai ces blacks moi…payer à rien foutre…je me fais chier avec ce caddie putain !

je me retourne discrètement, en évitant son regard pour ne pas subir son courroux à mon tour. Mine patibulaire, rictus haineux. Horreur ! cet énergumène va m’accompagner dans l’attente.

– Mais putain regarde moi ça (il s’adresse à son frangin qui ne dit rien mais adhère) les fils de pute…ça m’étonne pas que tout va mal dans ce pays…Nardine…(Bruit de rot)

Je regarde madame Bobig, la mine déconfite. Je tente une discussion télépathique :  » Tu entends ce connard ? non mais tu entends ce con c’est terrible ».  Échec de transmission de pensée.

– Putain je te mettrai tout ça au chômage,  c’est de la racaille (bruit de rot)…ce pays fout le camp…sarkozy n’a rien fait..Nardine !

Les minutes se suivent et se ressemblent. On paie notre joli siège blanc molletonné.  De retour dans notre voiture, je retrouve ma capacité de parole.

« Tu as entendu ce connard ? non mais tu entendu ce con c’est terrible »

Moi & les FPS

Il fut un temps où je maitrisais bien les FPS. Doom, Team fortress..j’étais assez doué avec le clavier et la souris. Spécialité : Les snipers…Ha que de bons souvenirs avec mes headshots !

L’eau a coulé sous le pont, après un long passage sur un meuporg, j’ai perdu ma dextérité. Mon doigt tremble sur la gachette. Bref, le manque de pratique a été une catastrophe. Pire, je me suis lancé récemment sur les FPS avec ma jolie console Xbox 360 : Halo 3, gears of war…et j’ai un mal de chien à m’adapter à la manette.

C’est bien simple. Mon gameplay m’a rappelé une scène du film pulp fiction (Précision : je suis le type en sweat-shirt saumon)

Pathétique non ? si vous avez des astuces ou des liens pour améliorer mon jeu en FPS avec cette fichue manette…je suis preneur. Je veux à nouveau ressentir le plaisir du headshot.

J’ai la patate

C’est en observant mes photomatons que j’ai réalisé que j’avais la méga-patate. Ton plaisantin, humeur badine, j’ai la banane depuis une semaine.

Quel est mon secret ? A presque 43 ans, j’ai soudainement réalisé que j’étais mortel et qu’il fallait que je profite à fond de ma petite vie sur terre. Avec mes quinze ans d’age mental, je ne réalisais pas la fragilité de mon petit corps. Adolescent, on se croit éternel. Bien sûr je vous vois tous ricaner en vous disant que j’ai mis du temps à percuter. Je vous rétorque dans les dents qu’il vaut mieux tard que jamais.

ps: ce photomaton est destiné à ma carte de sport. J’ai remarqué sur le tableau de la salle que les tronches étaient super tristes. Avec mon sourire béat, je suis sûr de repérer mon badge du premier coup.

I’m back

Trois semaines de vacances à Madère. Les batteries sont rechargées à bloc. Comme d’habitude, à chaque rentrée scolaire, après un petit bilan, je repars sur de nouvelles résolutions. de nouveaux projets.

Petit bilan : Cela fait plus de deux ans que je propulse ce site sans l’avoir effacé. C’est un progrès. Avec l’age, j’assume mieux mes articles (même si parfois j’ai honte de les relire). Au lieu de me disperser, bobig.fr est devenu un portail de mes activités : artisteries, reniflages de liens et anecdotes croustillantes (hum). c’est le reflet de ma personnalité. Je m’y sens bien.

Résolutions : Année après année, les mêmes résolutions reviennent. J’ai toujours le désir de peindre des toiles ou de développer des œuvres matérielles. Il faut absolument que je me discipline. Chaque jour, je vais tenter de me réserver des plages horaires pour créer. J’aime tellement ne rien faire que cela représente un gros défi.

projets : Je fourmille de projets qui ne seront peut être jamais réalisés. Voici la liste :

  • Commencer et finir ma toile de 130 x 130 cm. J’ai acheté cette toile il y a bientôt six mois.  Chaque semaine,  je change d’avis sur ce que je vais cracher dessus. Dernièrement, envie de couleur. une grille de carrés de couleurs. à voir.
  • Re-dessiner mon personnage de BD qui est à l’origine de mon pseudo : Captain bobig. Du plaisir en perspective, crayons et encre sont de sortie, il n’y a plus qu’à. L’idée de faire des peintures à partir de ce personnage me titille.
  • Continuer le projet « less is easier ». Aucun problème pour ce projet que je considère comme mon « art officiel ». J’adore pondre des artisteries quotidiennement. Que du bonheur.
  • J’ai lu le livre de François morellet et il m’a donné envie d’écrire un recueil de textes à la troisième personne sur ma relation avec l’art depuis ma petite enfance. Le projet est en cours. Un site plus confidentiel est en ligne et les textes seront téléchargeables en format pdf.
  • Finir le jeu Alan Wake et commencer Gears of war sur xbox (mon gamertag est : choubard).
  • Imprimer des artisteries sur toile. J’aime bien cette idée de pondre une toile sans peindre. Surement ma personnalité dilettante qui veut ça.

J’ai d’autres idées moins précises mais cela augure d’une rentrée bien chargée…

T’as pas un euro steuplai?

Je suis un aimant à mendiants. Je n’ai aucune explication. Je dois dégager des ondes. Même dans un monde virtuel comme celui de « world of warcraft », j’avais toujours un boulet qui me chuchotait « t’as une pièce d’or stp? »

Dans la réalité, je vis la même chose et cette expérience accumulée depuis tant d’années m’a permis de déterminer ce qu’il fallait faire ou ne pas faire devant un mendiant.

Erreur 1 : j’ai commis une une nouvelle fois cette erreur il y a quelques jours. Une femme s’approche, soliloquant nerveusement puis m’adresse la parole : « géénnn cusez moi deugnnneééé heu »
– comment ?
-Excusez moi de vous déranger…je veux pas faire la pute, mon mari me frappe et j’ai le diabète (elle secoue son sac de médocs sous mon nez), vous n’avez pas un euro steuplai ?
– heu non merci

vous avez remarqué la bourde ? je lui refuse l’aumône, et en plus je lui dis merci. Elle m’a dévisagé quelques minutes avant de s’éloigner.

Erreur 2 : Jeune punkette : « salut tu as un euro s’il te plait ? »
– ha non désolé..
– arrête ton char, pas la peine de me dire que t’es désolé alors que t’en as rien à foutre !!
– qui vous autorise à me tutoyer ?

Erreur 3 : Un jeune sauvageon s’approche : « salut tu as un euro steuplai ? »
– ha non..pas d’argent sur moi – je bouge les mains, des pièces de monnaie tintent dans ma poche de jean…
– t’es qu’un boloss !

Conclusion : si vous souhaitez refuser de donner de l’argent à un mendiant (je parle des lourds donc c’est le métier), inutile de culpabiliser, un simple refus suffit.

ps : j’anticipe les trolls. ce petit texte n’incite pas à ne pas donner de pognon à ceux qui sont dans le besoin. Il pointe uniquement mes maladresses.

J’ai graissé

En septembre 2010, après une année de sport, j’avais décidé de faire une pause. L’envie de glandouiller au lieu de m’échiner sur des instruments de torture était ma principale motivation, mais quand on m’interrogeait sur cette arrêt d’activité sportive, je répondais d’un ton provocateur « je veux grossir »

 

Juillet 2011. Petit barbecue avec oncles et tantes. Tonton Daniel s’approche de moi, m’observe, puis tout en me tapotant sur l’épaule, me balance « ben dis donc tu as graissé toi ! ». Merdouille, ce qui était une boutade en 2010 est devenu une réalité.
Plusieurs indices auraient pu m’alerter mais je me mentais à moi même : pantalon trop serré, t-shirts soudainement devenus hyper moulants (mais dans le genre pas sexy avec bourrelets apparents).
Deux choix sont possibles : Je continue sur cette voie pour ressembler à Orson Wells ou Marlon Brando période fin de carrière ou je bouge mon corps et je ne me gave plus comme une oie. La décision n’est pas si facile à prendre. La prise de poids peut me donner une stature à la Don Corleone. Si ma silhouette devient imposante, bobig junior n’osera peut être plus me plonger son index sur mon petit ventre proéminent avec un sourire moqueur. Les plus perspicaces me diront que si son doigt rencontre des abdos en acier trempé, le fiston peut changer d’attitude. Bon, je réfléchis à tout ça. En attendant, je vais aller me chercher 200 grammes de chouquettes.

Prince au stade de France

Je partage une longue histoire avec l’artiste Prince. Ma première rencontre date de 1984. Canal plus n’était pas encore né mais faisait des essais de diffusion sur leur futur canal dédié. Une série de clips vidéos défilaient toute la journée. Parmi ces clips, j’avais repéré un mec qui chantait à poil dans une baignoire avec des colombes qui virevoltaient autour de lui. C’était Prince qui interprétait « When doves cry ».

Depuis ce jour, J’hésite toujours à me vêtir avec une chemise orné d’un jabot. Mieux, Il m’arrive encore de sortir lascivement de mon bain en tendant la main vers une caméra imaginaire ou vers madame Bobig pour qu’elle me tende une serviette. Bref, Prince a marqué mon adolescence et m’a accompagné jusqu’à l’age adulte. de 1984 à 1991, j’achetai ses albums les yeux fermés. Dans les années 90, je me suis moins intéressé à sa discographie. J’ai vieilli, mes goûts se sont orientés vers d’autres domaines.
J’ai vu deux fois Prince en concert. Première fois, une claque dans la tronche. Je découvrais une bête de scène. Deuxième concert, une claque dans la tronche mais de déception. L’artiste n’avait pas envie d’être sur scène. 30 minutes et puis c’était fini.

Juin 2011.Campagne de communication violente et propos crétins de l’artiste. j’ai hésité à le voir au Stade de France. J’ai eu tort.

Ce concert m’a fait un bien fou. Pas d’esbroufe dans la mise en scène. Simplicité des décors. Tout se concentre sur de la vraie bonne musique ! John Blackwell à la batterie, Maceo Parker au saxo ! Une claque pour les oreilles. La soirée a été un hommage à la funky music…que du bonheur.

Prince a vendu peu de billets. Tant mieux, il y avait de la place pour danser. J’ai eu droit à tous les titres que j’adore (Pop Life, Controversy, Nothing Compares 2, Cream, Raspberry Beret, Purple Rain, Little Red Corvette, Kiss.) plus des reprises (Come Together, des Beatles, Don’t Stop’til You Get Enough, de Michael Jackson). de longues improvisations à la guitare ont ravi les gradins. Ce mec est un véritable génie quand il est généreux sur scène !
2h45 de folie sur scène et dans les oreilles méchamment interrompues par les organisateurs qui ont prétexté un couvre-feu. Conclusion : je pense partir au boulot avec ma chemise à jabot et ma veste pourpre à paillettes…let’s go crazy !!