Il y a quelques semaines, j’ai l’idée de traduire mon slogan « L’art c’est n’importe quoi et c’est tant mieux » dans différentes langues. je m’amuse avec les outils de traduction à ma disposition mais je demande aussi à des proches d’origine étrangère. Hier soir, je demande à une amie marocaine (coucou Rajae) de me traduire la citation en arabe. Voici sa réponse :
J’ai beaucoup ri.
Petite crise de fou rire hier soir avec la polémique sur le clip d’Indochine. Le film met en scène l’harcèlement d’un ado dans un collège qui semble britannique (on décèle déjà le manque de courage de la réalisation qui situe l’action ailleurs) . Ça va assez loin car le gamin finit par se faire crucifier, mitrailler et prend un petit coup de taser en dessert.
Je mate tranquillement le clip hier soir. Ma conclusion est simple. Tout le monde n’est pas Sam Peckinpah. on a la nette impression de voir un clip de Mylène Farmer du siècle dernier. La mise en scène croule sous les poncifs. Palme d’or pour les yeux bandés, le symbole est super fort. Tous les journaux ont relayé la violence du clip censé dénoncer l’harcèlement. A mon humble avis, l’objectif est uniquement publicitaire
Je finis par la citation du metteur en scène :
« Je voulais aller jusqu’au bout non pas pour choquer, mais pour montrer que cette situation est possible parce rien ne l’empêche »
C’est certain…parfois en voyant le pognon gâché dans un clip, j’ai envie de crucifier et mitrailler le metteur en scène.
les nombreux lecteurs de ce blog se plaignent du ralentissement de l’activité. Ma réponse est simple : il n’y pas que ce blog dans ma vie bordel de merde !! je traverse une zone de turbulences sévères. Mon stress est à son comble et la pression ne retombera qu’au début du mois de Juillet.
je vous explique. Pendant que miss Bobig attaque son brevet, bobig junior affrontera le baccalauréat. C’est à mon tour de ressentir les angoisses des parents avec la scolarité de leurs enfants. C’est un juste retour des choses…à l’age de 17 ans je me foutais de la gueule de mes parents qui se morfondaient à propos de mes études.
Je vous laisse, je vais prendre un cachet de magnésium avant de me coucher.
J’avais beaucoup apprécié le bouquin « Dragon rouge » de Thomas harris où l’on faisait la connaissance d’un profiler à la retraite, Will Graham qui traquait un sérial killer.
Je viens de voir les deux premiers épisodes de la série « Hannibal » diffusé depuis avril chez nos amis les américains. L’action se situe avant « Dragon rouge » et nous montre la rencontre entre notre profiler surdoué et le fameux Hannibal Lecter qui cache de ténébreux secrets. je copie-colle le pitch de wikipédia
Le célèbre psychiatre Hannibal Lecter développe une relation particulière avec l’un de ses patients, jeune profiler du FBI, Will Graham. Ce dernier, très instable, est troublé par une fascination dévorante pour les tueurs en série, pour qui il éprouve une trop grande empathie, ce qui est à la fois un atout dans son métier et un mal terrible pour sa santé mentale. Lecter cache lui aussi bien des secrets.
Belle mise en scène, scénario bien ficelé, l’acteur Mads Mikkelsen incarne parfaitement le mal absolu dans le rôle d’Hannibal Lecter. Seule ombre au tableau, étant donné que c’est une série intelligente, j’ai peur qu’elle ne dure pas longtemps. je vous conseille de télécharger rapidement…
Utilisant le système des blogs depuis plus de dix ans, j’ai toujours apprécié cette possibilité de s’exprimer facilement sur le web. Je l’utilise pour montrer mes artisteries mais aussi pour partager des passions éphémères (je ne compte plus les sites que j’ai pondu puis détruit). je me suis toujours tenu à un principe : la gratuité. J’ai trouvé donc très amusant de tomber sur un méga-gourou du blogging – un blogueur « professionnel » qui promet la lune:
Devenez libre et indépendant financièrement grâce à votre blog
L’objectif de ce blogueur est d’attirer un maximum de personnes sur ses sites et ainsi générer un maximum de revenus en vendant une formation théorique coûteuse. Au départ, c’est rigolo mais ensuite on a l’impression de lire du Bernard Tapie drogué à la Dianétique. Ce système de blogging pue du cul et fait croire aux plus naïfs que l’on peut gagner sa vie avec un blog. Le créateur du site vit dans sa bulle, gère ses propres commentaires à sa gloire.
Pire, son système se développe aussi dans les commentaires d’Amazon où toute sa famille lui fait des tonnes de compliments.
Du rire on passe vite au vomi car on pense aux personnes naïves qui vont claquer leurs économies en espérant toucher le jack-pot avec un simple blog. Il est d’ailleurs intéressant de noter que dans les liens du site argent rime aussi avec la spiritualité la plus douteuse ( on parle de zen attitude…etc..). Un vrai piège à cons.
A mon humble avis, la formation de ce jeune aux dents si blanches (et carnassières) a autant de valeurs que la bague de Rè de Danièle Gilbert qui promettait bonheur et amour. C’est de la merde en boîte.
ps : Je ne mets aucun lien vers ce blogueur pro car il n’en mérite pas.
La dernière sensation des inrocks, noté 4/5. Le groupe Orties, deux filles peu vêtues, look gothique gonzo cradoque. Bonne critique, je décide donc d’écouter un morceau…
là j’avoue que mes tympans ont saigné. Que dire. Les voix sont insupportables, le son pop à la taxi girl un peu relou. Je me dis vite que c’est une erreur de ma part. Les inrocks ont bon goût d’habitude (enfin presque). C’est parti pour un deuxième titre…
http://vimeo.com/55628227
Une boule d’angoisse m’envahit. Ce groupe se donne une image hype branchouille underground de mes fesses en plaçant le mot « cocaïne » dans chaque morceau. Les voix sont décidément un véritable supplice et musicalement on a la sensation d’écouter le même morceau. Grosse crise de fou rire quand « les chanteuses » balancent du :« Ouais ouais Ouais hein ouais ouais ouais »
A force d’avoir peur de louper une nouvelle mode, les journaleux finissent par promouvoir n’importe quoi. Conclusion : Les orties ce n’est pas de la musique c’est du copinage de qualité.
Tout commence par un tweet dans lequel on constate que twitter est bordélique pour discuter et que rien ne vaut un bon forum de discussion comme dans le temps.
@yann_le_guennec rien ne vaut un bon newsgroup ou une liste de diffusion 🙂
— bobig (@bobig) 19 mars 2013
je parlais du forum de discussion « fr.rec.arts.plastiques » dans lequel j’ai débuté il y a fort longtemps (1996 – 1997).
A l’époque je faisais mes débuts d’internaute et je cherchais un moyen pour exposer mes artisteries. Je n’avais pas encore les compétences pour créer mon site et j’ai découvert les forums de discussion ou newsgroup.
Ainsi le 3 février 1997, j’ai posté ma première annonce pour présenter mes travaux :
Salut tout le monde,
Mon nom est bobig.
Depuis 1991, mes oeuvres sont composées de peinture, photo et divers collages.
Ma page Web n’étant pas encore prête, en surfant sur le net, je dépose mes petites oeuvres dans des galeries, musées..
Si vous êtes curieux, n’hésitez pas ? me contacter, je vous enverrais un exemple de peinture par Email.Amicalement, BOBIG.
En explorant les archives de ce forum, j’ai vite réalisé que c’était un véritable portfolio en ligne depuis 1997 et qu’il me permettra de répertorier des artisteries oubliées.
Mieux, à partir d’aujourd’hui, je posterai à nouveau des textes et des liens vers ce newsgroup. Une belle occasion de partager et de discuter dans un endroit plus tranquille que les réseaux sociaux.
Depuis quelques jours, je subis une publicité zarbi. Je pèse mes mots en utilisant le verbe « subir » car ce film est un supplice. Regardez vous même.
J’ose à peine imaginer les séances de brainstorming pour pondre une telle bouse. Le créatif qui a du baratiner sur l’idée de liberté avec un bébé laid ( il ressemble vaguement à une poupée bratz) sur un cheval…L’image est moche et utiliser un mouflet pour symboliser le plaisir de conduire est à chier.
Je serai l’esclave sexuel de la personne qui va créer un adblock pour éviter la publicité à la télévision.
Depuis mes débuts sur le web (1996), j’ai toujours remarqué cette satanée manie des compagnies de centraliser leurs applications (ce qui est totalement contraire à la philosophie d’internet). Dernier exemple en date avec google qui ferme son lecteur de flux RSS : Google reader.
Des milliers d’utilisateurs se retrouvent comme des quiches sans pouvoir lire leurs différents abonnements à des sites, blogs ou autres. Le côté positif est que la communauté du réseau trouve tout de suite une solution à l’abandon d’un service.
La leçon à retenir est simple. Fuck Google et autres. Que cela soit dans le surf, les applications web, il faut toujours trouver des solutions alternatives et libres. il y a encore quelques années, je l’avoue je piratais des logiciels officiels pour pouvoir pondre des artisteries. De nos jours, c’est totalement inutile, de nombreuses ressources gratuites vous permettent de faire un nombre de choses incalculables. Il faut juste faire l’effort de chercher.
ps : Je dis « fuck google ou facebook » et j’ai des icones sur ma colonne latérale. j’utilise ces réseaux sans être dupe et j’accorde une plus grande importance à mes blogs qu’à ces applications externes.
Ce matin, je lis ce tweet qui me donne l’eau à la bouche…
Deux personnes qui se disputent !! Mon coeur bat la chamade. Curiosité malsaine…je clique sur le lien et je visionne :
Grosse déception. Deux journalistes discutent calmement de leurs conceptions différentes de l’interview. L’un se refusant d’inviter des invités à la réputation sulfureuse, l’autre n’hésitant pas à leur donner la parole. Ma question est simple. Quelle est la définition du mot « clash » pour RUE 89? Je copie-colle la définition trouvé sur wikipédia :
Un clash désigne familièrement un affrontement verbal (dispute) ou physique (bagarre) entre deux ou plusieurs personnes.
On retrouve souvent ce mot sur internet, il génère du buzz car on s’attend à une ambiance à la « Droit de réponse ». C’est d’ailleurs le fond de commerce de certaines émissions qui essaient vainement de lancer des débats mais se résument le plus souvent à un piège a cons.
Cette petite manipulation de com’ de RUE89 remet en question mes pratiques internet : quelle idée conne d’avoir cliquer sur ce lien. promis je ne céderai plus à cette tentation.