Mon quartier : la Boissière

Artistiquement, je plonge tête baissée dans mon passé pour pondre des oeuvres. En scannant de vieilles diapositives, je re-découvre mon quartier d’enfance : la Boissière à Noisy le Sec.

011

Ma fenêtre donnait sur une partie d’autoroute, un terrain vague et un cimetière. Je jouais au foot avec mes copains. Les panneaux de basket nous servaient de cages.

568

En montrant ces images à des proches ou via twitter, les réactions furent souvent négatives.

 

 on dirait la cour dans prison break!! Lol – purée vous avez grandis en ex-Allemagne de l’Est les jeunes?!

 

Ma réponse fût toute simple. Ce quartier n’était pas une prison, loin de là. On était libre comme l’air, prêt à affronter le monde. Pas toujours facile mais bons souvenirs. Les différentes expériences vécues dans ce quartier furent autant d’ingrédients qui ont forgé ma personnalité. Si je déborde de créativité (si ! si !), je pense que la Boissière m’a influencé à 75 %. J’ai aiguisé ma curiosité. J’ai appris le courage d’affronter la dure réalité de la vie (et pourtant j’étais bien mieux loti que certains de mes camarades). Grâce à ce quartier, j’ai gagné le désir de m’exprimer dans l’art, de crier à la gueule du monde que j’existais.

 

Grâce à la Boissière,  je suis devenu Bobig.

Je finis sur cette vidéo super attachante de deux habitantes de la Boissière.

Le racisme à toutes les sauces

On découvre qu’une société va mal quand on balance l’argument du racisme à toutes les sauces. Il y a eu Jean François Copé avec le racisme anti-blanc. Il y a maintenant Laurence Parisot qui nous sort le racisme anti-entreprise.
Mesdames, messieurs…stop avec cet argument bidon qui finit par banaliser cette idéologie qu’est le racisme. ces petites manipulations de langage cachent uniquement le peu de solutions que les politiques ont à nous offrir. C’est un peu désespérant.

44 ans et toutes mes dents…

…ou presque. Dans quelques jours (vendredi à 8h30 du matin) je vais atteindre l’age de 44 ans. Je n’ai aucun problème avec le temps qui passe. Ce qui m’embête le plus est le manque de maturité dont je fais parfois preuve. Cela fausse les données car mon age mental frôle péniblement les 15 ans. A vrai dire, mes enfants me paraissent plus adultes.

Je prends conscience de mon age à travers le regard des autres. Dernier exemple en date : la jolie serveuse d’une petite brasserie de Vincennes. Je m’assois à ma table, je commande un whisky. La belle brune pose son regard sur mon t-shirt et me dit :

– c’est marrant la date sur votre t-shirt, c’est mon année de naissance…

je baisse le menton et je lis « 1988 ». j’ai vingt ans de plus que la demoiselle ! je fais rapidement un calcul de probabilité et je prends conscience d’une chose. Je m’empresse de lui dire..

– je pourrai être votre père.

c’est la première fois de ma vie que je sors cette phrase cliché à une femme. Il faut un début à tout.

J’aime la douleur

Hier soir, après avoir bu une rasade de mon meilleur whisky, j’ai fait un rapide bilan de ma vie. A presque 44 ans, je réalise que tous mes choix de vie est une recherche de la douleur…je m’explique.

featured2

Tout commence en classe de 1ere, je choisis la filière arts plastiques, un véritable cul de sac. Ensuite, après l’obtention de mon bac avec difficulté, je poursuis des études d’histoire de l’art. Choix des matières : Art Indien + art Chinois + art Egyptien : 15 000 d’histoire à ingurgiter. Un échec cuisant. premiers supplices

Le hasard fait bien les choses. Afin de gagner ma vie, il me dirige vers une carrière à l’URSSAF. Ce genre de métier a pour conséquence de nombreuses moqueries voir parfois de l’agressivité. J’en joue souvent mais il faut avouer qu’on se traine un peu la honte. Un véritable plaisir pour un maso.

Pire, il y a quelques années, je deviens militant à la CFDT. Je vous épargne la description « vendu aux patrons » mais j’aime souffrir voyez vous… Le choix de ce syndicat était donc logique.

Je garde le comble du comble pour la fin. Depuis 1996, je fais de l’art gratuit. j’abandonne mon art en utilisant le réseau internet. Je ne gagne rien. Mieux je perds parfois de l’argent. C’est certain, j’aime la douleur !!

L’insoutenable légèreté de Bobig

Début Septembre, je m’étais organisé pour attaquer de nombreuses activités à la rentrée. L’objectif était simple : Créer, écrire et partager le plus régulièrement possible. Nous sommes le 17 septembre et depuis quinze jours, j’ai la sensation de ne rien faire.  Mes artisteries sont au ralenti. Mes articles se font rares…bref, je suis léger.

0045

A y réfléchir, comme je l’ai déjà constaté il y a quelques années, procrastination et légèreté font bon ménage.  Bien sûr, en art contemporain, ne rien faire c’est déjà faire quelque chose.  Cependant, le problème que je rencontre maintenant est tout simple. Comment convaincre mes enfants qu’il faut aller jusqu’au bout des choses quand soi même on est du genre contemplatif, à rien foutre.

La décision est donc toute simple. Il faut que je change mes habitudes et aller jusqu’au bout de mes idées. Arrêter de faire du surplace par peur ou feignantise. Go Go Go !!

 

Putain de fanfare !

imaginez la scène deux secondes. Vous vous réveillez le matin pour aller au boulot. Ça ne soulève pas l’enthousiasme mais vous avez bien dormi. vous vous dirigez mollement vers la cuisine pour faire couler un café, prêt à affronter la journée qui s’annonce chargée.

Le café est prêt. Vous prenez une première gorgée quand soudain, derrière vous, apparaît une fanfare. Cuivres et percusions entamant une musique qui vous fait vrombir les tympans. Les musicos vous suivent pendant tout le trajet vers le travail. Ils vont accompagner votre journée

Je pose une question simple à mes fidèles lecteurs  : ce réveil merdique vous donne t-il la patate pour toute la journée ou plutôt l’envie de tuer votre prochain ?

Personnellement, je penche pour devenir le Dexter des musiciens de fanfare et le charles Manson des publicitaires qui ont pondu le truc ci dessous :

Sans dec, monsieur Ricoré, vous pensez vraiment que cette musique donne envie de boire votre café soluble ?

J’aurai du voter Mélenchon

lundi soir, je me suis mis à regretter de ne pas avoir voté Jean Luc Mélenchon aux présidentielles. La scène se passe dans l’émission « le grand journal », jean michel Apathie donne son opinion sur la baisse des carburants. Je l’écoute attentivement. Naïf et maitrisant peu le sujet, je prends ses informations comme bonnes. Erreur. Jean Luc Mélenchon maitrise lui aussi le sujet et a une toute autre opinion.

« Il (Jean Michel Apathie) passe une heure à dire des bêtises »

http://www.youtube.com/watch?v=c2RRYiwNNOc

Bon sang, que cela fait du bien. Voir la mine déconfite du journaliste de RTL ne supportant pas la contradiction, était un moment précieux. Contrairement au gouvernement Jospin qui me semblait bosseur, celui de François Hollande semble adepte de l’inertie. Parfois je rêve d’avoir le front de gauche au pouvoir. C’est mal ?

Hotel playa Djerba

Et c’est parti pour une semaine à l’hôtel playa Djerba en Tunisie, proposé par look-voyages. Au programme pieds dans l’eau et soleil assuré. L’objectif de la famille Bobig, profiter des vacances avec un autre couple d’ami tout en sachant que les gosses profiteront d’une activité quotidienne.
je ne vais pas faire la fine bouche. C’étaient de très bonnes vacances mais il faut apporter un petit bémol. Je vais recenser ce que j’ai aimé ou pas.

Vue du balcon by bobig

  • l’hébergement : 8/10 – les chambres étaient confortables. Rien à dire. La climatisation essentielle pour cette destination fonctionnait bien.  Le nettoyage fait tous les jours par des femmes charmantes avec toujours un sourire.
  • Piscines : -/10 – je ne donne aucune note, je ne l’ai pas utilisé. J’ai préféré la plage plus calme et plus agréable pour un plouf rafraichissant.
  • Plage : 7/10 – très sympa. Un sable fin, régulièrement nettoyé malgré les gros porcs de fumeurs qui laissent leurs mégots partout.

La caravane by bobig

  • Restaurants : 5/10 –  A part une soirée couscous, j’ai carburé soit avec de la pizza soit des pâtes.  Ok je suis un mec difficile. Il y avait d’autres plats mais ils étaient quand même rares et peu savoureux. Les serveurs étaient peu polis à part quelques exceptions et super pressés de nous dégager de table. Un service à la speedy gonzales. un peu stressant parfois.
  • Boissons : 2/10 – Gros point faible de ce club vacances. Je comprends que look-voyages fasse des économies mais là j’avoue que c’était du délire. Dés le premier soir j’ai dégusté un whisky mémorable qui m’a retourné la glotte. La palme d’or revient au rosé qui n’a de rosé que le nom. Une véritable débouche-chiotte qui m’a fait tombé quelques poils de nez. Dans les bars, les cocktails ne sont pas trop mauvais mais méfiance. En fonction du serveur, ils peuvent avoir un goût différent. Exemple : avec  le cocktail « blue Hawaï »  de mercredi soir , après la première gorgée, j’ai cru voir un long tunnel avec de la lumière.  madame Bobig m’a sauvé en me tapotant dans le dos. Flippant. (j’exagère peut être un peu )
  • Ambiance avec la population locale : 4/10 – un peu déçu par l’accueil tunisien. certains vendeurs sont méprisants. La visite d’un Souk n’est pas un plaisir mais souvent une corvée.
    Madame Bobig a eu droit à une belle remarque raciste :

– madame madame tu veux des lunettes ?
– non merci…
– ok tant pis pour toi chocolat (ton agressif)

Étonnant, je croyais que la tractation était une coutume plaisante.  Je n’y ai vu que de l’agression permanente et du mépris. grosse déception malgré une exception avec un vendeur de tapis, prix du meilleur comédien (merci à lui c’était une plaisir de me faire arnaquer)

  • Animation : 9/10 –  je n’en ai pas profité du tout.  j’ai joué au petit animal sauvage mais mes gamins m’ont confirmé que l’équipe était super sympa. très bien organisé avec un beau boulot pour la préparation d’un spectacle de fin de semaine.

Bilan : Belle semaine de vacances.  malgré les petits déboires, les gosses ont bien profité. on a profité de la glandouille totale du club. bref, si vous ne supportez plus vos gosses,  ce petit séjour vaut le coup. je n’ai pas vu miss bobig et bobig junior pendant une semaine. Que du bonheur !