Le choc

La journée commençait parfaitement. Malgré le froid, j’étais plein d’energie pour me donner à fond au travail. Après lecture de mon horospcope, le bonheur de cette journée se confirmait. Quand soudain !!! le choc !

Chevènement annonce le retrait de sa candidature à la présidentielle !! Je ne m’y attendais pas du tout. Il était si bien parti, au top dans les sondages. Maintenant une seule question subsiste : y a t-il le moindre intérêt à voter pour les prochaines élections présidentielles ?

Perdre du temps

Je suis le champion de la perte de temps. Alors que mon petit coin d’atelier est préparé pour pondre des œuvres. Je me suis lancé bêtement dans la création d’un portfolio. Inutilement.

Une internaute m’avait fait remarqué qu’elle était perdue sur mon site. Trop influençable, depuis deux semaines, je me suis mis à chercher un thème convenant à la présentation des mes travaux puis à créer une base de données, pour finalement réaliser que mon portfolio est déjà existant. Ici. là haut, dans le menu. Je vais un peu nettoyer et ajouter certaines catégories pour que l’accès aux artisteries soit plus clair.
Pendant ce temps là, j’ai rien foutu.

Le signe de ralliement

Sans doute inspiré par les gestes du mouvement occupy, les socialos ont eu la « bonne idée » d’inventer un signe de ralliement pour leur slogan « le changement c’est maintenant ». Alors je pose une question toute simple. Qui est le responsable de ce signe ? Sans déconner, le lipdub de l’UMP n’a pas suffit ? Etait il vraiment nécessaire de faire plus ridicule ?

Bon en même temps, on n’a pas souvent l’occasion de voir Gérard Darmon ou Benjamin Biolay faire un geste con. Merci pour la rigolade…

Terra Nova

Les lecteurs du blog « le monde des séries » ont décerné la patate de plomb a Terra Nova. En gros, cette série est une bouse et ne mérite pas notre attention. je ne suis pas d’accord.

Les passionnés de série tv me font parfois un peu flipper. je note ça et là un snobisme ambiant qui réclame des séries tv hype aspirant à la masturbation de cerveau. Ils oublient parfois une chose essentielle : le pur divertissement.

Voici le synopsis pioché dans wikipédia :

En 2149, la vie sur planète Terre est menacée d’extinction à cause de la pollution rendant l’air irrespirable. La végétation a presque complètement disparu.
Au hasard d’une expérience, des scientifiques créent une porte spatio-temporelle reliée à 85 millions d’années en arrière à la fin du Crétacé, mais dans une chronologie alternative (évitant ainsi les paradoxes temporels), donnant une chance de survie à l’humanité.
La famille Shannon (le père Jim, sa femme Elisabeth et leurs enfants Josh, Maddy et Zoé) rejoignent la dixième expédition de colons vers Terra Nova, la première colonie humaine de l’autre côté du passage. Une nouvelle vie commence pour les Shannon. Ils devront affronter toutes sortes de problèmes dont les plus dangereux ne sont pas forcément les dinosaures et en comptant avec les Sixers, un groupe dissident de colons du sixième pèlerinage…

Il est vrai qu’avec les moyens de la production et l’idée de départ, on pouvait s’attendre à un énième successeur de « Lost ». L’espoir retombe très vite et on se surprend à mater une série familiale sans prétention. Ce n’est pas le navet annoncé par les puristes de genre mais un très bon moment de détente avec ma fille.

la critique très violente par les lecteurs du « monde des séries » est révélatrice. A force de se spécialiser, on finit pas se mettre des œillères et ne plus apprécier une simple série distractive.

Se tirer sur la nouille

C’est le genre de titre poétique qui me plait. Il y a quelques mois, je vous parlais des bienfaits de la masturbation et de l’acte sexuel pour notre santé. Ce matin, j’ai découvert un vieil article qui nous révèle que la masturbation sur le lieu de travail est à la mode.

je copie colle l’information :

Pour se faire plaisir et évacuer le stress au travail, certains ont trouvé la solution: la masturbation. Selon une enquête menée par Ifop, menée en 2010, la masturbation serait très appréciée au boulot.

J’apprécie vraiment ces news car elles permettent d’avoir des arguments imparables pour se tirer sur la nouille. Je répliquais déjà en septembre à madame Bobig que je me soignais en me masturbant. Je peux désormais dire à mes collègues que je vais en pause pour évacuer mon stress aux toilettes.

Entretien d’embauche

Je déteste les entretiens professionnels. Être confronté aux regards des autres. Me vendre. Tout cela n’est pas pour moi. Pourtant il y a quelques semaines, j’ai eu une pulsion. J’ai postulé pour intégrer un autre service. Je ne ressentais aucun stress les semaines précédant l’entretien. Je donnais même dans l’apparence détendue. une attitude je m’en foutiste qui a fait beaucoup de dégâts dans mon subconscient. Les choses se sont gâtés la veille de l’entretien. Plus précisément dans mon rêve…

Je suis seul dans un ascenseur. je dois monter au 24éme et dernier étage d’une tour. Je dois me rendre dans la salle 167. les chiffres des étages défilent mais je me rends compte qu’il y a un problème en observant le compteur qui s’affole et dépasse le nombre d’étages logique. Grand fracas ! je me retrouve coincé. Une voix résonne « nous allons vous dégager de là, soyez patient ». Pendant l’attente, je pense à l’heure de l’entretien que je vais sûrement loupé…ellipse…Je suis sorti de l’ascenseur mais je me retrouve dans un endroit totalement inconnu. J’erre dans des couloirs sans fin. Dans ces conditions, impossible de retrouver ma salle. L’horreur.

Retour à la réalité. Le réveil a été difficile et mon attitude cool des jours précédents a totalement disparu. La matinée s’est déroulé lentement jusqu’à l’heure fatidique de l’entrevue. 11h00. je suis face la la directrice des ressources humaines et deux autres responsables. Après les présentations d’usage, j’ai commencé à pédaler dans la choucroute. Le doute est venu avec le verbe « acquérir ». La phrase était pourtant toute simple. Je voulais balancer « avec mes années d’expérience; j’ai acquis de nombreuses qualités… ». Impossible de conjuguer ce putain de verbe ! en l’espace de quelques secondes qui m’ont paru des minutes, j’ai fait toutes les tentatives…acquéris, acquérus, acqus…j’en passe et des meilleures…Le résultat est un Bobig hagard face à un jury interloqué par la rougeur de mon visage. les questions se sont ensuite enchainés et je bafouillais de plus belle. Plus aucune logique dans mes propos. Le vide à cause de ce putain de verbe.

En sortant du bureau, j’ai pris deux décisions : Ne plus jamais passer d’entretien d’embauche et prendre des cours de conjugaison.

Erreur 404

En surfant sur le web, J’ai trouvé une jolie petite image pour illustrer ma page 404. Voici la définition de ce code (source wikipédia) :

L’erreur 404 est un code d’erreur dans le protocole HTTP1. Ce code est renvoyé par un serveur HTTP pour indiquer que la ressource demandée (généralement une page web) n’existe pas. Certains navigateurs web affichent alors le message « 404 File Not Found » (de l’anglais signifiant « fichier non trouvé ») à destination de l’internaute.

Le progrès des mobiles

En 2003, le terme « moblog » faisait sa première apparition. Toujours attiré par les nouveautés,  je me suis empressé d’acquérir un des premiers téléphones sur lequel on adaptait un appareil photo. Je me souviens encore des visages des passants quand il voyait un crétin photographiant avec son téléphone. Aout 2003, je postais en direct live les photos de mes vacances sur mon blog  carburant sous « movable type ». le site « mediatic » avait parlé de mon expérience (impossible de retrouver la trace de l’article).Ci dessous, une image de l’époque :

320 X 240. C’était la taille d’image maximale que l’on pouvait obtenir, mais j’étais super fier. Mon expérience de moblog a été de courte durée. La facture téléphonique devenant un véritable gouffre – un voyage aux Maldives m’a couté 700 euros. Je continuais de poster mais plus rarement.

En 2008, avec un forfait téléphonique moins couteux, je décide donc de relancer un site où je balance régulièrement des images. Ci dessous, une photographie de meilleure qualité avec un mobile sony (je reconnais le logo)

 

Septembre 2008, je pars à New york avec un iphone dans la poche. Le wifi facilité l’envoi des images et la qualité commence à être au rendez vous…

2011. Je continue toujours à poster des images mais désormais avec les filtres et autres bidouilleries esthétiques, les photographies flattent l’œil.

J’ai toujours une petite émotion quand je constate l’évolution hallucinante de la technologie. Il y a 8 ans, je passais pour le geek de service avec mes photos via mobile.De nos jours, chacun mitraille ou se mitraille pour exposer des images sur un site ou un réseau social…jusqu’à saturation.

L’art à tout prix

Les émissions sur l’art contemporain sont rares. Aussi, j’étais impatient de visionner « l’art à tout prix » sur France 2. Première remarque avec le titre . Les artistes sont prêts à tout pour avoir un prix ? l’art a un prix ? c’est bien vu mais ça donne une image ambigüe de l’art et des artistes. Pas si positif pour réhabiliter l’art à la télévision.  Bon j’arrête de faire le vieux con, c’est parti pour l’émission présentée par Olivier Picasso (petit fils de..) et Wendy Bouchard.

Voici le pitch :

Depuis le Centre Georges Pompidou, à Paris. Mircea Cantor et Samuel Rousseau, plasticiens, Damien Cabanes, peintre et sculpteur, ainsi que Guillaume Leblon, sculpteur, rivalisent pour l’attribution du prestigieux prix Marcel Duchamp. Une immersion dans les coulisses du monde de l’art contemporain avec ces quatre artistes suivis au plus près : Mircea Cantor et Samuel Rousseau, tous deux plasticiens, Damien Cabanes, peintre et sculpteur, ainsi que Guillaume Leblon, sculpteur. Ces quatre artistes vont créer une oeuvre, présentée à la FIAC (la Foire Internationale d’Art Contemporain à Paris), là où sera désigné le lauréat du Prix Marcel Duchamp. Ils sont filmés dans leur atelier, sur les lieux de leur inspiration, au cours de leurs expositions

Je m’installe au fond du canapé. Je connaissais le travail de Mircea Cantor et Damien Cabanes, un peu moins les deux autres artistes. La musique new wave donne un côté branchouille, mais le côté concurrence entre artistes fait penser aux mauvaises émissions de télé réalité. Exemple avec la phrase « Qui de ces quatre artistes va remporter le prix Marcel Duchamp ? » On dirait du Denis Brogniart dans Koh Lanta. J’adhère moyennement.

On suit donc les parcours et les œuvres proposées jusqu’au jour de l’exposition à la FIAC. Sur les quatre artistes, un seul est réellement attachant, c’est Damien Cabanes. Le peintre est à fond dans la matière (peinture et sculpture), il parle peu et on le sent dans sa petite bulle. Les autres artistes m’ont fait l’impression d’être des vendeurs d’aspirateur. De l’ego, un discours bien huilé sur leurs travaux. je suis peut être trou du cul mais j’ai senti un peu du vide. Comme si faire artiste était plus important qu’être artiste.

Diverses séquences tentent de nous expliquer l’intérêt de l’art contemporain trop superficiellement. Au fur et à mesure du visionnage, je m’interrogeais et posais la question sur les réseaux sociaux :
Le prix Marcel Duchamp ça pue du cul. Non ?. J’ai eu une réponse de Jean-noël Lafargue qui résume bien la situation :

C’est une tentative pour faire connaître, au niveau international, des artistes français « bankables ». Ni mieux que ça, ni pire.

Plus jeune, je rêvais d’appartenir au milieu de l’art contemporain. Avoir un style et le cracher à la gueule du monde entier. Les concours de circonstances (timidité, manque de courage, procrastination…) ont fait que j’ai vite renoncé à cette profession d’artiste. Je ne le regrette pas du tout. Avec le recul, je ne conçois plus l’art comme une profession. Toutes les démarches à faire pour se mettre en avant sont une perte de temps. mes chevilles enflent mais je pense que je suis dans la droite ligne d’Henri Matisse. A Russell Warren Howe lui demandant en 1949 ce qu’il ferait s’il était un jeune peintre aujourd’hui, Matisse répondait :

« Si j’étais un jeune peintre,je prendrais un métier comportant un salaire et ainsi je serais indépendant et pourrais peindre en toute liberté. Mon art n’en souffrirait pas. Si je faisais de la mauvaise peinture, si je décorais des biscuits de Noël, là oui, mon art en souffrirait, mais employé de banque ou charger les trains de marchandise ferait au contraire très bien l’affaire. » (in Henri Matisse – Ecrits et Propos sur l’Art- Collection Savoir- Ed. Hermann ).

Tout est dit.