Le connard

Parfois on rencontre des personnalités qui nous donnent de l’espoir et croire à un monde meilleur.  La scène  se déroule un vendredi matin, dans un magasin d’origine suédoise. Armé d’un caddie, je fais partie de la longue file de clients qui a acheté un joli meuble pour son logis.

Soudain, derrière  moi, retentit un énorme rot.

– Putain regarde moi ces enculés qui rigolent en pause alors qu’il y a la queue ici…nardine…je te virerai ces blacks moi…payer à rien foutre…je me fais chier avec ce caddie putain !

je me retourne discrètement, en évitant son regard pour ne pas subir son courroux à mon tour. Mine patibulaire, rictus haineux. Horreur ! cet énergumène va m’accompagner dans l’attente.

– Mais putain regarde moi ça (il s’adresse à son frangin qui ne dit rien mais adhère) les fils de pute…ça m’étonne pas que tout va mal dans ce pays…Nardine…(Bruit de rot)

Je regarde madame Bobig, la mine déconfite. Je tente une discussion télépathique :  » Tu entends ce connard ? non mais tu entends ce con c’est terrible ».  Échec de transmission de pensée.

– Putain je te mettrai tout ça au chômage,  c’est de la racaille (bruit de rot)…ce pays fout le camp…sarkozy n’a rien fait..Nardine !

Les minutes se suivent et se ressemblent. On paie notre joli siège blanc molletonné.  De retour dans notre voiture, je retrouve ma capacité de parole.

« Tu as entendu ce connard ? non mais tu entendu ce con c’est terrible »

La droite populaire

Je l’avoue. J’ai un peu décroché de l’actualité politique pendant la période estivale. Trop occupé à glandouiller dans mon jardin ou dans un hôtel au large de l’Atlantique. J’ai vite atterri dans notre médiocre actualité politique avec  la droite populaire. Ce mouvement  a un but très clair :  voir la droite revenir à ses fondamentaux.  Ceux qui croyaient à un objectif positif en seront pour leurs frais. La droite populaire c’est front bas (je n’ai pas dit national) et idées réactionnaires.

Les membres de ce mouvement semblent être en concurrence pour dire la plus belle connerie de la semaine. Plusieurs exemples :

  1. Lionnel Luca à propos du renvoi de 3 réfugiés afghans dans leur pays d’origine, où la population civile est régulièrement victime de la guerre qui s’y déroule : « Je trouve un petit peu indécent qu’on s’apitoie sur leur sort quand au même moment nos soldats se battent pour leur liberté. S’ils étaient des hommes, ils se battraient aussi pour leur liberté, sur leur territoire  » (source wikipédia)
  2. Christian Vanneste « ‘l’homosexualité est une menace pour l’humanité. »
  3. Brigitte Barèges à propos du mariage homosexuel :  » Et pourquoi pas des unions avec des animaux? Ou la polygamie? »
  4. Jacques Myard Le 9 octobre 1998, alors qu’Elisabeth Guigou lit à voix haute une lettre du Père Benéteau sur les drames causés par le Sida dans les couples homosexuels, il intervient : « Et alors ? Et le cancer ? Faut-il légaliser le sida ?»

La liste est très longue et surfer sur chaque intervention provoque des crises de fou rire nerveux. Peu à peu, cette rigolade se transforme en petite géne puis en grosse nausée. Il ne faut pas être dupe, Lionnel Luca explique trés bien cette stratégie malsaine « Quand on tient des propos intelligents et lénifiants, ça n’intéresse personne, dit-il. Alors on joue les affreux jojos. » Hélas à ouvrir la boîte de Pandore, les langues se délient, les haines ordinaires refont surface à la radio, dans la rue, autour de moi.
Contrairement à certains naifs qui ne voient aucun racisme en France, il rode prés de mon entourage : un agent immobilier dit à ma femme (être française et noire ne semble pas être compatible) « si cela ne vous plait pas retournez d’où vous venez… » , les contrôles aux faciès quand on n’est pas trop blanc…les difficultés pour renouveler son passeport malgré la nationalité française. Merci qui ? merci aux politiques qui font passer des messages simplistes pour attirer les cons.
Depuis dix ans, les choses s’accélèrent dans un sens qui ne me plait pas. La France devient une grosse conne haineuse.

Moi & les FPS

Il fut un temps où je maitrisais bien les FPS. Doom, Team fortress..j’étais assez doué avec le clavier et la souris. Spécialité : Les snipers…Ha que de bons souvenirs avec mes headshots !

L’eau a coulé sous le pont, après un long passage sur un meuporg, j’ai perdu ma dextérité. Mon doigt tremble sur la gachette. Bref, le manque de pratique a été une catastrophe. Pire, je me suis lancé récemment sur les FPS avec ma jolie console Xbox 360 : Halo 3, gears of war…et j’ai un mal de chien à m’adapter à la manette.

C’est bien simple. Mon gameplay m’a rappelé une scène du film pulp fiction (Précision : je suis le type en sweat-shirt saumon)

Pathétique non ? si vous avez des astuces ou des liens pour améliorer mon jeu en FPS avec cette fichue manette…je suis preneur. Je veux à nouveau ressentir le plaisir du headshot.

J’ai la patate

C’est en observant mes photomatons que j’ai réalisé que j’avais la méga-patate. Ton plaisantin, humeur badine, j’ai la banane depuis une semaine.

Quel est mon secret ? A presque 43 ans, j’ai soudainement réalisé que j’étais mortel et qu’il fallait que je profite à fond de ma petite vie sur terre. Avec mes quinze ans d’age mental, je ne réalisais pas la fragilité de mon petit corps. Adolescent, on se croit éternel. Bien sûr je vous vois tous ricaner en vous disant que j’ai mis du temps à percuter. Je vous rétorque dans les dents qu’il vaut mieux tard que jamais.

ps: ce photomaton est destiné à ma carte de sport. J’ai remarqué sur le tableau de la salle que les tronches étaient super tristes. Avec mon sourire béat, je suis sûr de repérer mon badge du premier coup.

Je n’aime pas les enfants

Comme le dit si bien Bobig junior, les enfants ce sont comme les pets, on ne supporte que le siens.  Je n’aime pas les kids mais ce que je ne supporte pas du tout ce sont les enfants artistes en herbe. Les gamins repérés par les médias prédisant le nouveau Picasso. Je pourrai les passer au hachoir.

Prenons le cas de Keiron Williamson, agé de six ans. Il est si habile que même les experts ne croient pas que ces images sont peintes par un enfant. L’enfant a effectivement un joli coup de crayon. En regardant le site, on y découvre des peintures classiques et ennuyeuses. Paysages marins en veux tu en voilà ! Le gamin a six ans mais 150 ans de retard. J’ai le vain espoir qu’il peigne un monochrome pour faire chier ses parents et son agent de presse.

Avec Aelita Andre, c’est autre chose. A quatre ans, elle expose à New York et vend ses toiles 7000 dollars. Ce dernier détail est important. La qualité des œuvres est déterminé par leurs prix. Ce sont des peintures gloubi boulga mélangeant acrylique et objets collés. Les parents sont artistes et décrivent leur progéniture :

« elle ne connaît rien à l’histoire de la peinture. Du coup, elle n’a aucune timidité : elle ne se dit pas « oh non, je suis dans l’ombre de Picasso » par exemple ! Elle a un regard tout à fait innocent »

permettez moi de leur répondre finement : mon cul ! ces parents ont formaté leur fille depuis sa naissance. le site balance les différentes influences de l’artiste, de mark Tobey à Pollock en passant par André Masson. On sent vraiment l’innocence. Cette petite fille est du pain béni pour les anti-art contemporain.
Aelita Andre = Joachim-Raphaël Boronali

Concernant mes enfants, plus jeunes, ils n’ont jamais prétendu être des génies de la peinture. je suis soulagé. j’aurai été obligé de les mettre au congélateur.

I’m back

Trois semaines de vacances à Madère. Les batteries sont rechargées à bloc. Comme d’habitude, à chaque rentrée scolaire, après un petit bilan, je repars sur de nouvelles résolutions. de nouveaux projets.

Petit bilan : Cela fait plus de deux ans que je propulse ce site sans l’avoir effacé. C’est un progrès. Avec l’age, j’assume mieux mes articles (même si parfois j’ai honte de les relire). Au lieu de me disperser, bobig.fr est devenu un portail de mes activités : artisteries, reniflages de liens et anecdotes croustillantes (hum). c’est le reflet de ma personnalité. Je m’y sens bien.

Résolutions : Année après année, les mêmes résolutions reviennent. J’ai toujours le désir de peindre des toiles ou de développer des œuvres matérielles. Il faut absolument que je me discipline. Chaque jour, je vais tenter de me réserver des plages horaires pour créer. J’aime tellement ne rien faire que cela représente un gros défi.

projets : Je fourmille de projets qui ne seront peut être jamais réalisés. Voici la liste :

  • Commencer et finir ma toile de 130 x 130 cm. J’ai acheté cette toile il y a bientôt six mois.  Chaque semaine,  je change d’avis sur ce que je vais cracher dessus. Dernièrement, envie de couleur. une grille de carrés de couleurs. à voir.
  • Re-dessiner mon personnage de BD qui est à l’origine de mon pseudo : Captain bobig. Du plaisir en perspective, crayons et encre sont de sortie, il n’y a plus qu’à. L’idée de faire des peintures à partir de ce personnage me titille.
  • Continuer le projet « less is easier ». Aucun problème pour ce projet que je considère comme mon « art officiel ». J’adore pondre des artisteries quotidiennement. Que du bonheur.
  • J’ai lu le livre de François morellet et il m’a donné envie d’écrire un recueil de textes à la troisième personne sur ma relation avec l’art depuis ma petite enfance. Le projet est en cours. Un site plus confidentiel est en ligne et les textes seront téléchargeables en format pdf.
  • Finir le jeu Alan Wake et commencer Gears of war sur xbox (mon gamertag est : choubard).
  • Imprimer des artisteries sur toile. J’aime bien cette idée de pondre une toile sans peindre. Surement ma personnalité dilettante qui veut ça.

J’ai d’autres idées moins précises mais cela augure d’une rentrée bien chargée…

Ipad 2 & Freebox revolution

Je suis un être faible. J’ai finalement craqué sur l’achat d’un ipad 2. Je ne regrette pas l’achat. Surfer, renifler le web, confortablement installé sur les toilettes est un luxe. Pourtant ma première connexion wifi m’a réservé une jolie surprise : Un débit mou du slip et un renouvellement du bail du wifi à chaque mise en veille. EN furetant partout, j’ai trouvé la solution. Ami lecteur, si tu as un ipad 2 et une freebox revolution, dirige toi vers ton interface de gestion et dans la configuration du wifi, tu désactives le mode 802.11n.

Cette astuce a bien fonctionné J’en profite pour vous partager mon application préférée qui déchire du slip : Flipboard. Une jolie manière de visionner mes fils RSS, facebook et twitter. Foncez les yeux fermés.

Couch potatoes

Une semaine avant les vacances. Au lieu de préparer les bagage, je me mets en position couch potato. Le coca cola zéro est posé à mes pieds, je peux me lancer dans l’opération Séries TV en boucle. Attention, cet article aborde des éléments de certaines séries TV. Ne vous gâchez pas le plaisir.

Saison 4 de True blood : Déjà quatre épisodes. Plus on avance dans les saisons, plus le scénario s’affaiblit.Sookie est une fée, mais les fées ne sont pas qu’elles semblent être…garous, vampires, panthères, on s’emmêle les pinceaux. A force de partir en sucettes, on s’attache de moins en moins aux personnages. Je continue à mater pour connaitre le destin de Sookie Stackhouse mais sans grand enthousiasme…

The mentalist : J’avais décroché. L’intrigue qui consistait à trouver le coupable avec les petites astuces de mentaliste devenait faible. j’ai pourtant repris les épisodes en espérant du nouveau avec le serial killer Red john. Je n’ai pas été déçu !! le dernier épisode est très bon. la rencontre entre le héros et celui qui a tué sa famille est un grand moment. Ensuite vient le doute, après avoir tuer le méchant, comment les scénaristes vont rebondir avec la saison 4 ?

Community : là c’est ma petite découverte du moment. Un groupe d’étudiants se réunissent pour un cours en commun d’une université bas de gamme. Une succession d’épisodes défilent à vitesse grand V avec des références aux films cultes, à la geek culture…etc…malgré quelques faiblesses pour la deuxième saison, des épisodes mémorables rattrapent l’ensemble : Episode de Noël en pate à modeler, l’hommage à Donjons & dragons et le classique paintball de deuxième année.
Tout au long des épisodes, j’ai craqué pour l’actrice Alison Brie. Je me demande bien pourquoi…

Alison Brie aidant son camarade de classe.

Séries à voir : Pour le voyage en avion, je vais gaver mon ipad de vidéos. En plus de films, je pense visionner Boardwalk empire, sons of anarchy et Firefly. Du plaisir en perspective…

T’as pas un euro steuplai?

Je suis un aimant à mendiants. Je n’ai aucune explication. Je dois dégager des ondes. Même dans un monde virtuel comme celui de « world of warcraft », j’avais toujours un boulet qui me chuchotait « t’as une pièce d’or stp? »

Dans la réalité, je vis la même chose et cette expérience accumulée depuis tant d’années m’a permis de déterminer ce qu’il fallait faire ou ne pas faire devant un mendiant.

Erreur 1 : j’ai commis une une nouvelle fois cette erreur il y a quelques jours. Une femme s’approche, soliloquant nerveusement puis m’adresse la parole : « géénnn cusez moi deugnnneééé heu »
– comment ?
-Excusez moi de vous déranger…je veux pas faire la pute, mon mari me frappe et j’ai le diabète (elle secoue son sac de médocs sous mon nez), vous n’avez pas un euro steuplai ?
– heu non merci

vous avez remarqué la bourde ? je lui refuse l’aumône, et en plus je lui dis merci. Elle m’a dévisagé quelques minutes avant de s’éloigner.

Erreur 2 : Jeune punkette : « salut tu as un euro s’il te plait ? »
– ha non désolé..
– arrête ton char, pas la peine de me dire que t’es désolé alors que t’en as rien à foutre !!
– qui vous autorise à me tutoyer ?

Erreur 3 : Un jeune sauvageon s’approche : « salut tu as un euro steuplai ? »
– ha non..pas d’argent sur moi – je bouge les mains, des pièces de monnaie tintent dans ma poche de jean…
– t’es qu’un boloss !

Conclusion : si vous souhaitez refuser de donner de l’argent à un mendiant (je parle des lourds donc c’est le métier), inutile de culpabiliser, un simple refus suffit.

ps : j’anticipe les trolls. ce petit texte n’incite pas à ne pas donner de pognon à ceux qui sont dans le besoin. Il pointe uniquement mes maladresses.

J’ai graissé

En septembre 2010, après une année de sport, j’avais décidé de faire une pause. L’envie de glandouiller au lieu de m’échiner sur des instruments de torture était ma principale motivation, mais quand on m’interrogeait sur cette arrêt d’activité sportive, je répondais d’un ton provocateur « je veux grossir »

 

Juillet 2011. Petit barbecue avec oncles et tantes. Tonton Daniel s’approche de moi, m’observe, puis tout en me tapotant sur l’épaule, me balance « ben dis donc tu as graissé toi ! ». Merdouille, ce qui était une boutade en 2010 est devenu une réalité.
Plusieurs indices auraient pu m’alerter mais je me mentais à moi même : pantalon trop serré, t-shirts soudainement devenus hyper moulants (mais dans le genre pas sexy avec bourrelets apparents).
Deux choix sont possibles : Je continue sur cette voie pour ressembler à Orson Wells ou Marlon Brando période fin de carrière ou je bouge mon corps et je ne me gave plus comme une oie. La décision n’est pas si facile à prendre. La prise de poids peut me donner une stature à la Don Corleone. Si ma silhouette devient imposante, bobig junior n’osera peut être plus me plonger son index sur mon petit ventre proéminent avec un sourire moqueur. Les plus perspicaces me diront que si son doigt rencontre des abdos en acier trempé, le fiston peut changer d’attitude. Bon, je réfléchis à tout ça. En attendant, je vais aller me chercher 200 grammes de chouquettes.