Pendant la pause du repas, J’ai une petite habitude. Je connecte l’ordinateur sur internet et je balance à mes charmantes collègues « voyons les nouvelles neuves du monde !! »
D’habitude, je cliquote plutôt vers libération ou le monde. Hier, j’ai franchi la borderline. J’ai regardé les actualités via le post.
Comment décrire ce journal en ligne. C’est un savant mélange de Détective pour la rubrique faits divers, Voici et Jean marc morandini pour les médias et de brèves de comptoir pour la politique. Stupéfiant.
Le post pratique le grand mélange des genres entre des articles signés par la rédaction et par des anonymes.
Au détour de quelques pages, on découvre que des contributeurs sont des blogueurs reconnus pour leur intégrité et leurs connaissances journalistiques (j’ai repéré Mry, Christophe Ginisty…que des pointures..j’en ris encore).
Au final, le post est le reflet de tout ce qui est négatif sur la toile. Une bonne place est faite aux rumeurs, aux différentes polémiques politiques ou télévisuelles. Du superficiel qui n’a qu’un seul objectif : Attirer les claviers des commentateurs impulsifs. Le pire est que cela fonctionne du feu de dieu. En surfant sur les réactions aux articles, on descend dans les tréfonds de la connerie humaine. Un mine d’or pour le site lache ton com. Le royaume des trolls.
le mélange faits divers + ferme des célébrités est très violent. Après cette séance d’informations, mes petites collègues ont eu un coup de cafard. je n’y retournerai pas.
Il faudrait que tu comprennes que le Post à des journalistes et des invités. Les invités ne sont pas des journalistes. Ensuite, si tu pousses un peu plus loin ta réflexion, tu vas découvrir que Le Post est une plateforme participative. Rien d’autre.
très juste.
Le danger (même si c’est un grand mot) des plateformes participatives est le manque de tri des informations. mélanger objectivité journalistique et subjectivité d’invités est un gros gloubi-boulga indigeste.
Tu le sais sans doute mieux que moi mais un visiteur d’un site web ne va pas gratter profondément sur l’origine des infos qu’il visionne et ce mélange des genres (journalistes et invités) ne pousse pas à la réflexion. Le résultat est souvent ras des pâquerettes.
Exemple : si je cherche une rubrique culture sur le post, je me casse les dents.je tombe dans 90 % des cas sur des articles lourdauds sur l’émission de Ruquier ou la ferme.